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Opinion. La longévité dépend moins de la médecine que du caractère moral

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À 105 ans, Amelia continue de grimper les collines et de préparer ses repas elle-même et tout le monde dans son village l’écoute. Sa longévité serait due à son caractère moral. 

Dans un paisible village de Sardaigne, en Italie, vit une femme dont l’histoire a marqué à jamais le monde de la médecine et de la recherche sur la longévité. Elle s’appelle Amelia et, à 105 ans, elle gravit encore les collines sans aide, cuisine elle-même et entretient son jardin quotidiennement. Fait remarquable, elle n’a jamais été hospitalisée ni n’a pris de médicaments à long terme. Elle est la personne la plus respectée de son village, non en raison de sa richesse ou de son statut, mais pour sa gentillesse et sa sagesse. Son secret pour une vie longue et pleine de sens ? Un doux sourire, un mot gentil et un cœur plein de pardon.

Cette découverte extraordinaire est le fruit du Dr Martin Sbos, chercheur en médecine occidental renommé qui a passé plus de dix ans à étudier les centenaires du monde entier. Ses conclusions sont profondes : plus de 90 % des personnes âgées qu’il a rencontrées étaient non seulement en bonne santé physique et mentalement alertes, mais aussi des piliers vénérés de leur communauté, valorisées pour leur caractère et leur âge.

Vivre longtemps c’est vivre pleinement

Le Dr Sbos a décrit ces aînés comme bien plus que de simples survivants du temps. Ils sont comme des arbres centenaires : enracinés, stables et nourrissant tranquillement tous ceux qui les entourent, ou comme des phares, illuminant paisiblement leurs familles et leurs communautés. Dans sa conférence, il a raconté comment Amelia était devenue la boussole morale de son village. Chaque fois que des conflits surgissaient, les gens recherchaient son avis. Lorsque les jeunes s’égaraient, quelques mots doux de sa part les remettaient sur le droit chemin. Elle n’élevait jamais la voix, mais ses paroles avaient du poids.

La longévité dépend moins de la médecine que du caractère moral
Ceux qui ont une forte moralité sont des phares qui guident discrètement les autres à travers les tempêtes de la vie. (Image : Rawpixel / envato)

Lorsqu’il lui a demandé quel était le secret de sa bonne santé, le Dr Sbos s’attendait à une astuce diététique révolutionnaire ou à un remède secret à base de plantes, mais la réponse d’Amelia était d’une simplicité désarmante : « Je ris tous les jours, je bénis les autres et je pardonne. » Derrière ces gestes simples se cache une vérité puissante : la longévité dépend moins de ce que nous consommons que de notre façon de vivre et de nos relations avec les autres.

Pourquoi la gentillesse peut être meilleure pour la santé que les compléments alimentaires ?

Les recherches du Dr Sbos ont remis en question de nombreuses idées reçues sur la culture moderne du bien-être. Ces aînés ne dépendent pas de compléments alimentaires, de traitements coûteux ni de dispositifs de suivi de santé d’avant-garde. Ils possèdent un profond sentiment de paix intérieure et un but à atteindre. Ils font preuve d’un esprit généreux, traitent les autres avec dignité et gardent un cœur stable et optimiste. Leur moralité n’est pas un simple atout pour une bonne santé, elle en est le fondement.

Cela correspond à une vérité ancestrale que l’on retrouve dans toutes les cultures. Dans la philosophie chinoise, l’intégrité morale est considérée comme une force vitale. Le texte ancien Shangshu dit : « Seule la vertu peut émouvoir les cieux, aucune distance n’est trop grande pour son influence. » Confucius a fait écho à cette idée en déclarant : « La vertu est la racine, la richesse est le fruit. » Tout comme un arbre doit développer des racines solides avant de porter des fruits, une personne doit cultiver son caractère avant de récolter des bienfaits comme la santé ou la prospérité.

Le secret de la longévité provient du caractère moral

Il ne s’agit pas seulement de vivre plus longtemps, mais aussi de « bien » vivre. Les personnes dotées d’une forte moralité bénéficient souvent d’une meilleure stabilité émotionnelle et de relations plus saines. Elles sont moins susceptibles de nourrir du ressentiment ou de s’engager dans des conflits. Leur attitude pacifique donne le ton aux familles et aux communautés. Elles deviennent des modèles vivants : des mentors pour les jeunes, des artisans de paix pour les aînés.

La longévité dépend moins de la médecine que du caractère moral
La moralité ne se résume pas à la longévité : c’est une présence qui apaise les conflits, guide les autres et apporte l’harmonie aux familles et aux communautés. (Image : AFGreen / envato)

Le Dr Sbos a observé que de nombreux centenaires étaient profondément reconnaissants envers la vie. Face aux joies comme aux difficultés, ils réagissent avec une ouverture d’esprit plutôt qu’avec de la résistance. Ils abandonnent leur rancœur, privilégient la simplicité et maintiennent un calme intérieur. C’est cet équilibre - ce que les traditions orientales appellent « l’harmonie entre le corps et l’esprit » - qui préserve le bien-être mental et physique jusqu’à un âge avancé.

Une histoire chinoise : Comment la bonté a façonné une dynastie

L’histoire chinoise offre de puissants exemples de ce principe. Prenons l’exemple de Fang Xuanling, un ministre respecté de la dynastie Tang, connu pour son humilité et sa droiture. Il vivait modestement et cultivait des liens profonds avec les autres. L’un de ses dictons conseille : « Cultivez-vous avec respect, et non avec l’orgueil de votre position. » Cette philosophie lui a permis de vivre une vie longue et paisible. Sa mère aurait vécu jusqu’à 90 ans, et ses descendants ont connu le succès pendant des générations, trois d’entre eux sont devenus des érudits de haut niveau, témoignant de la vertu accumulée par la famille.

La sagesse populaire fait écho à cette idée : « Une famille qui accumule la bonté bénéficiera toujours de bénédictions, celle qui sème le mal subira le malheur. » Ces histoires ne sont pas que des leçons de morale, ce sont des guides de santé cachés à la vue de tous.

Ce que signifie le véritable bien-être

Si vous souhaitez prolonger votre vie, plutôt que de vous tourner vers des compléments alimentaires ou un abonnement à une salle de sport, essayez donc de réfléchir plus profondément : comment traitez-vous les autres ? Gardez-vous de la colère ? Vos relations sont-elles enrichissantes ou épuisantes ? Le secret de la longévité ne se situe pas dans le corps, il provient du cœur. Cultiver son caractère moral n’est pas seulement une question d’éthique, c’est une question de bonne santé.

Comme le conclut le Dr Sbos : « Le pouvoir de la vertu peut guérir les relations, apaiser les tensions et peut être la clé d’une santé durable. » Il s’avère que la sagesse des cultures anciennes l’avait compris depuis toujours.

Rédacteur Fetty Adler
Collaborateur Jo Ann

Source : The Secret to a Long Life Isn’t Medicine — It’s Moral Character
www.nspirement.com

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