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Chine. Un film sur le prélèvement forcé d’organes en Chine primé

ACTUALITÉ > Chine

Un documentaire primé sur le prélèvement forcé d’organes en Chine peut désormais être visionné gratuitement en ligne. L’équipe de Swoop Films a rendu disponible Hard to Believe en réponse à la pandémie qui balaie actuellement le monde – une pandémie que Vision Times qualifie de virus du PCC (Parti communiste chinois) en raison des dissimulations et de la corruption du régime qui ont créé la crise mondiale actuelle.

Vous pouvez visualiser le film Hard to Believe (Difficile à croire) ci-dessus.

« En ces temps troublés, nous prenons conscience de l’importance d’une information exacte. Nous n’obtenons toujours pas cela de la Chine », peut-on lire dans une déclaration en ligne de Swoop Films.

« Les journalistes étrangers ont été expulsés du pays, ce qui nous laisse spéculer sur ce qu’il a exactement à cacher. Des sources chinoises sur le terrain donnent une image très différente de celle de la propagande officielle », selon leur communiqué.

« Nous avons vu à quel point cela peut devenir mauvais. Nous enquêtons depuis des années sur le mépris total de la Chine vis à vis du caractère sacré de la vie humaine. » ont-ils ajouté.

« Aujourd’hui, alors que nous sommes tous confinés en raison de l’échec du Parti communiste à contenir ce virus, nous mettons à disposition gratuitement notre documentaire primé Hard to Believe, pour permettre à chacun de le visualiser et de le partager ».

Présenté pour la première fois en 2015, ce documentaire de 56 minutes a été projeté dans des festivals de cinéma à travers le monde et diffusé sur PBS. Il est ensuite devenu disponible sur diverses plateformes numériques payantes.

Le cœur du film se concentre sur l’absence d’attention médiatique accordée au prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers d’opinion en Chine depuis que les premiers rapports sérieux ont fait surface à ce sujet en 2006.

« C’est un crime que le Parti communiste chinois (PCC) voudrait à tout prix garder secret. C’est un facteur important pour expliquer au monde pourquoi le PCC n’a pas permis à la communauté médicale internationale d’aider à arrêter la propagation du coronavirus », ont déclaré les cinéastes.

Affiche du film Hard to Believe.
 

Le réalisateur Ken Stone, lauréat du prix Emmy Award pour Hard to Believe, a déclaré en 2015 qu’il n’avait jamais entendu parler du « prélèvement d’organes à vif » avant le début du tournage du film.

« J’étais assez sceptique quand on m’a demandé de faire un documentaire sur le sujet », a déclaré Stone dans un communiqué.

« Quand j’ai vu toutes les informations sur les allégations selon lesquelles des prisonniers de conscience auraient été tués pour que leurs organes puissent être transplantés, j’ai réalisé que j’étais tombé sur une horrible histoire de meurtres de masse cachée : Des dizaines de milliers de meurtres ont peut-être été commis, mais le plus surprenant c’est le peu de gens qui y prêtent attention », a-t-il déclaré.

Une cruauté inégalée

Les réalisateurs de Hard to Believe ont déclaré que les informations du film ont été utilisées comme preuve par le récent tribunal chinois qui a enquêté sur les allégations qui se multipliaient. Sur la base d’une enquête d’un an, le jugement du tribunal a conclu que les allégations étaient réelles.

« Le prélèvement forcé d’organes a été perpétré pendant des années à une échelle significative dans toute la Chine et les pratiquants de Falun Gong ont été une – et probablement la principale – source d’approvisionnement en organes », a déclaré l’ancien procureur international pour les crimes de guerre, Sir Geoffrey Nice QC, à Londres le 17 juin 2019, alors qu’il rendait le jugement du tribunal.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle basée sur la méditation et des exercices lents, dont les pratiquants suivent trois grands principes : Vérité, Compassion, Tolérance.

Il a vu le jour dans le nord de la Chine au début des années 1990. Facile à apprendre et gratuite, cette méthode s’est rapidement répandue à travers la Chine et au-delà de ses frontières. En raison de la popularité de la pratique, l’État communiste chinois a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Gong en 1999.

Une pratiquante de Falun Gong brandit une bannière disant «Vérité, Compassion, Tolérance» en Chine. (Image: Minghui.org)
Une pratiquante de Falun Gong brandit une bannière disant « Vérité, Compassion, Tolérance » en Chine. (Image: Minghui.org)
 

Le tribunal a déclaré que les Ouïghours persécutés étaient également en danger.

« La persécution concertée et les tests médicaux à l’encontre des Ouïghours sont plus récents, et il se peut que des preuves de prélèvement forcé d’organes sur ce groupe apparaissent en temps voulu », a-t-il déclaré.

Le tribunal a conclu que le prélèvement forcé d’organes se poursuit encore aujourd’hui.

« Le tribunal estime que le prélèvement forcé d’organes est d’une cruauté inégalée, même comparé – sur la base de la mort pour la mort – aux meurtres commis par les crimes de masse au siècle dernier », a déclaré le tribunal.

En 2016, la Coalition internationale pour mettre fin aux abus en matière de transplantation en Chine a publié un rapport de 700 pages, qui a démontré l’ampleur du prélèvement forcé d’organes en Chine. Le rapport estime que 60 000 à 100 000 transplantations d’organes sont effectuées chaque année en Chine.

Parmi les preuves utilisées pour calculer ces chiffres, on trouve des données sur les revenus des hôpitaux, les volumes de transplantation, les taux d’utilisation des lits, le personnel chirurgical, les programmes de formation et le financement de l’État.

Le rapport a été rédigé par les chercheurs canadiens David Kilgour, ancien député, David Matas, avocat des droits de l’homme, et Ethan Gutmann, journaliste d’investigation qui figurent tous dans Hard to Believe et qui ont témoigné devant le tribunal.

Regardez ce court rapport sur le tribunal ci-dessous :
 

Rédacteur Swanne Vi

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