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Monde. La COP15 de l’ONU déplacée au Canada en raison des restrictions imposées par la Chine sur la Covid-19

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Après quatre reports, la COP15, une conférence majeure de l’ONU sur la biodiversité, se tiendra finalement au Canada et non en Chine, en raison des restrictions anti-Covid dans le pays.

Le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, l’organe des Nations unies qui organise la conférence sur la biodiversité, a déclaré le 21 juin que la réunion initialement prévue dans la ville de Kunming, dans le sud-ouest de la Chine, aurait finalement lieu à Montréal en décembre. Les contrôles stricts de la Chine en matière de pandémie ont entravé la capacité de Pékin à projeter son influence diplomatique et culturelle sur la scène internationale.

En mai, la Chine a informé les participants qu’une deuxième session, prévue en août de cette année, serait reportée

La conférence des Nations unies sur la biodiversité, qui devait déboucher sur un accord mondial sur la protection de la flore, de la faune et des écosystèmes, devait initialement se tenir en octobre 2020. Après les trois premiers reports, les délégués ont tenu la première partie des sessions, essentiellement en ligne, en octobre 2021. Près de 200 pays se sont engagés à inverser la courbe actuelle sur la perte de la biodiversité d’ici 2030.

En mai, la Chine a informé les participants qu’une deuxième session, prévue en août de cette année, serait reportée, invoquant les restrictions anti-Covid.

Presque au même moment, alors que Shanghai et d’autres villes appliquaient la politique stricte de « zéro Covid », Pékin a reporté les Jeux asiatiques, qui devaient initialement se tenir à Hangzhou en septembre, et renoncé à accueillir la Coupe d’Asie de football, qui devait avoir lieu à l’été 2023.

Bien que la réunion soit organisée par le Canada, la Chine conservera la présidence de la COP15

La décision de déplacer la Conférence des Nations unies sur la biodiversité à Montréal a été prise dimanche au cours d’une réunion qui a duré moins d’une demi-heure à Nairobi, la capitale du Kenya, et l’annonce officielle de ce déplacement a été faite mardi.

La confirmation d’une date pour la Conférence des Nations unies sur la biodiversité a été un soulagement pour Ebony Holland, chercheur principal à l’Institut international pour l’environnement et le développement, basé à Londres.

« La confirmation d’une date et d’un lieu pour ces négociations cruciales est la bienvenue après des mois, voire des années, d’incertitude », a déclaré Ebony Holland au Wall Street Journal.

Bien que la réunion soit organisée par le Canada, la Chine conservera la présidence de la COP15, et les deux pays pourraient ne pas s’être entendus sur les invités à inviter pour les discussions de haut niveau.

Xi Jinping n’a pas quitté le pays depuis que la pandémie s’est déclarée à Wuhan début 2020

Dans le courant de l’année, le dirigeant chinois Xi Jinping devrait entamer son troisième mandat à la suite du congrès national du parti. Xi Jinping n’a pas quitté le pays depuis que la pandémie s’est déclarée à Wuhan début 2020. Il s’est entretenu avec le président américain Joe Biden et a participé aux réunions des dirigeants du G20 par vidéoconférence.

Début février, Xi Jinping a rencontré le président russe Vladimir Poutine en marge de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Pékin. Les deux hommes ont déclaré que leur amitié n’avait « aucune limite ».

On s’attendait à ce que les mesures strictes de contrôle frontalier Covid-19 de la Chine ne soient pas assouplies avant le printemps 2023. Mais ces derniers jours, Pékin a commencé à assouplir certaines exigences relatives aux voyages entrants, notamment en raccourcissant les périodes de quarantaine pour les voyageurs venant de l’étranger et en assouplissant les exigences relatives aux visas de travail et de famille.

Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann

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