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Opinion. Confucius : une tombe profanée par les gardes rouges et un symbole utilisé par le Parti communiste chinois

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Confucius (-551 -479 av. J.-C.), connu sous le patronyme de Kong Qiu (孔丘) et le nom social de Zhongni (仲尼), était originaire de Cuyi, Qufu une province du Shandong, dans le royaume de Lu. Sa maison ancestrale était à Liyi, une province du Henan, dans le royaume de Song.

Confucius : une tombe profanée par les gardes rouges et un symbole utilisé par le Parti communiste chinois
Confucius a reçu les enseignements de Lao Tseu et a conduit ses disciples à travers le monde pendant 14 ans, promouvant l’idée d’un gouvernement bienveillant. (Image : wikimedia / Shih K’ang / Domaine public)

Confucius était avant tout un sage et représentait un modèle sacré du maître

Confucius a reçu les enseignements de Lao Tseu et a conduit ses disciples à travers le monde pendant 14 ans, promouvant l’idée d’un gouvernement bienveillant. Dans ses dernières années, il a révisé les Six Classiques, à savoir : le Classique des documents, les Annales des Printemps et Automnes, les Classique des mutations, le Classique des rites, le Classique de la musique.

Selon la légende, il a eu trois mille disciples, dont soixante-douze étaient des sages. La doctrine et la pensée de Confucius sont concentrées dans les Analectes, souvent connus sous le nom des Entretiens de Confucius. Les Analectes sont une explication complète de l’essence des idées du confucianisme en matière de bienveillance, de droiture, de bienséance, de sagesse et de foi, avec « Ren », ou Bienveillance, comme noyau. En Chine, ils sont devenus un texte précieux et un trésor de gouvernance pour les anciennes dynasties.

Dans l’Antiquité, Confucius était vénéré en tant que « Modèle sacré du maître pour dix mille générations ». Les rituels pour Confucius étaient considérés comme le plus haut niveau des « grands rituels » dans de nombreux royaumes. Le confucianisme de Confucius a exercé une profonde influence sur la Chine ancestrale et le monde oriental. Il figure parmi la première des « dix principales figures culturelles du monde ».

Les 5 000 ans d’histoire de la civilisation chinoise reposent sur l’histoire des dynasties ou des dirigeants. Cependant, sans Confucius, l’histoire des 2 000 dernières années aurait peut-être perdu des principes issus du Taoïsme et une grande partie de la chaleur et de la gloire de l’humanité.

Les gardes rouges communistes ont profané la tombe de Confucius

Après le début de la Révolution culturelle, Kang Sheng, l’un des piliers des purges des révolutions culturelles menées par Mao Zedong, a approché Tan Houlan, un des gardes rouges, responsable de la rébellion à Pékin. Il lui a demandé de se rendre au temple de Confucius à Qufu et de fomenter une rébellion. Kang Sheng a déclaré : « J’y ai pensé pendant trois jours et trois nuits, et j’ai dessiné un plan des lieux ». Kang Sheng a remis son dessin à Tan Houlan et lui a transmis ces mots : « Quand tu arriveras là-bas, casse tout ce que tu dois casser ».

Le 7 novembre 1966, Tan Houlan a dirigé un rassemblement devant le Monument aux héros du peuple, au centre de la place Tiananmen et a juré de démolir la demeure de la famille Kong. Après son arrivée à Qufu, Tan Houlan a mené plus de 200 rebelles à s’associer aux rebelles locaux pour créer le « Poste de liaison de la rébellion révolutionnaire pour la destruction complète de la demeure de la famille Kong ». Il a organisé une assemblée de 10 000 personnes pour détruire le temple confucéen. Du 9 novembre au 7 décembre, ils ont détruit plus de 6 000 reliques culturelles et statues de Confucius. Ils ont également brûlé plus de 2 700 livres anciens, 900 rouleaux de calligraphie et de peinture, et détruit plus de
1 000 tablettes de pierre. Cette destruction a été rapidement signalée au groupe central de la Révolution culturelle.

Le 11 novembre, Chen Boda, alors chef du Groupe central de la Révolution culturelle, a immédiatement donné l’ordre de ne pas brûler « le temple de Confucius, le manoir de Confucius et la forêt de Confucius », mais de « déterrer la tombe de Confucius ».

Confucius : une tombe profanée par les gardes rouges et un symbole utilisé par le Parti communiste chinois
Après le début de la Révolution culturelle, les gardes rouges ont profané, sans hésitation, la tombe de Confucius. Cette profanation a entraîné la destruction de la statue de Confucius et la fouille de sa tombe, avec pour conséquence la perte de l’humanité. (Image : wikimedia / G41rn8 / CC BY-SA 4.0)

Après avoir récité à l’unisson les « citations du président Mao », les gardes rouges ont commencé à creuser la tombe de Confucius, en utilisant des détonateurs et des explosifs, afin d’ouvrir plus rapidement la tombe. Après avoir été déterrés et exposés au public, les ossements de Confucius ont été brûlés. Le célèbre monument « du plus grand Sage » a été brisé en plusieurs morceaux. Certaines tombes des descendants de Confucius ont également été fouillées, et le cercueil de Kong Ling Yi, la 76ème génération de Confucius, a été ouvert et son corps exposé au public.

Le professeur Zhou Yutong, spécialiste des écritures, a été escorté sur le site de la « destruction de la demeure de la famille Kong » et a été contraint de déterrer la tombe de Confucius de ses propres mains. Les dirigeants et cadres locaux de tous niveaux et les érudits qui avaient participé au symposium de Confucius en 1962 ont été escortés pour accompagner la statue de Confucius dans la rue. Ce défilé a été appelé « un enterrement pour le second Confucius ».

Le fait de faire creuser des tombes ancestrales est considéré comme une grande honte. Pour cette raison, Kong Decheng, un petit-fils de la 77ème génération de Confucius, qui s’était installé à Taïwan, a refusé à plusieurs reprises les invitations du Parti communiste chinois (PCC) et a juré de ne jamais retourner à Qufu, pas même pour voir sa sœur Kong Demao, qui était « membre à vie du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois » à Pékin. La tombe du saint ancêtre Confucius a été déterrée, ainsi que celle de ses propres parents, mais en tant que dernier membre de la famille du Yangsheng Gong, Kong Decheng n’a jamais reçu d’excuses solennelles du Parti communiste chinois.

La « critique de Lin et de Confucius » par le Parti communiste chinois

En 1971, l’incident « Lin Biao » a déclenché la campagne de « critique de Lin et de Confucius » du PCC. La raison en est que lors de l’inspection de la résidence de Lin Biao (1907 – 1971), des fragments de citations de classiques confucéens ont été découverts.

En juillet 1973, Mao Zedong a déclaré à Wang Hongwen et à Zhang Chunqiao que Lin Biao, comme le Kuomintang, a « respecté le confucianisme et s’est opposé à la loi ». Selon Mao, le légalisme a historiquement progressé, tandis que le confucianisme a reculé. En fait, Mao Zedong avait depuis longtemps des préjugés contre Confucius.

En juillet 1919, dans le numéro inaugural d’une revue qu’il dirigeait, Mao Zedong a publié quatre courts commentaires exposant le « respect pour Confucius » de Kang Youwei (1858 – 1927) et d’autres : c’étaient ses premières « critiques de Confucius ». En décembre 1966, Mao Zedong a déclaré à un invité étranger que l’une des tâches importantes de la Grande Révolution culturelle prolétarienne était d’éliminer l’influence de Confucius dans tous les domaines. Dans un poème écrit par Mao Zedong à Guo Moruo (1892 – 1978), il a inclus les lignes suivantes : « Le confucianisme a une grande réputation mais est en réalité de l’ivraie ».

Le 7 août 1973, le Quotidien du peuple, un organe de presse du PCC, a publié un article de Yang Rongguo, professeur à l’université Sun Yat-sen : Confucius - un penseur qui s’est obstiné à défendre l’esclavage. Cet article a été approuvé par Mao Zedong.

Le 18 janvier 1974, Mao Zedong a publié le document n° 1 de 1974, du Comité central du Parti communiste chinois, transmettant l’article Lin Biao et la voie de Confucius et Mencius, qui a été sélectionné et édité par Jiang Qing (1914 – 1991). Cette dernière a été surnommée l’impératrice rouge, elle sera la dernière épouse de Mao Zedong. Depuis lors, la campagne de « critique de Lin Biao et de Confucius » a commencé dans tout le pays. Dans ses documents de propagande, le Parti communiste vilipende Confucius pour sa « retenue de soi et la restauration de la bienséance ».

À Hebei, certains Chinois se souviennent de l’époque où le PCC a critiqué Lin Bio et Confucius, quand ils étaient à l’école primaire. Une fois, l’école avait organisé une assemblée pour « critiquer Lin et critiquer Confucius », et dans leur ignorance, certains ont même pris la parole sur scène et récité quelques lignes de dénigrement. Quand ils pensent à cet incident maintenant, peut-être ressentent-ils de la peine pour le sage. Certains se souviennent qu’un artiste local du village avait copié une bande dessinée calomniant Confucius sur tout le mur du carrefour du village. L’image de Confucius dans la peinture était exagérée et dégageait de la laideur.

La critique de Confucius était si absurde qu’elle a donné lieu à de nombreuses blagues. À l’époque, les gens connaissaient très peu Confucius, alors certaines unités ont demandé à des enseignants du secondaire de venir leur parler de Confucius, afin de pouvoir critiquer le « Second Confucius ». C’est ainsi que le sage chinois est devenu un « objet de dénigrement » pour les fanatiques du communisme chinois, pendant les années folles du régime communiste chinois.

Confucius : une tombe profanée par les gardes rouges et un symbole utilisé par le Parti communiste chinois
D’une part, l’Institut Confucius est devenu un gouffre financier que le gouvernement chinois ne peut pas combler, et d’autre part, un distributeur automatique de billets permettant aux fonctionnaires du ministère de l’Education de retirer de l’argent de divers pays à volonté. (Image : Vision Times)

« L’Institut Confucius » communiste jette un voile de honte sur un sage

« Un monsieur au teint hivernal, en costume de Tai Chi Chuan et portant des lunettes, fait lentement et méthodiquement du Tai Chi Chuan. Les jeunes étrangers, derrière lui, lui emboîtent le pas : certains avec le pied droit, d’autres avec la jambe gauche, et d’autres encore avec la langue sortie. …… ». Il s’agit de la séquence d’un enseignement dispensé par un « Institut Confucius » à l’étranger, qui a été diffusée un jour aux actualités.

Le premier Institut Confucius au monde a été officiellement ouvert à Tachkent, en Ouzbékistan, le 15 juin 2004. Selon un responsable du Hanban, le Bureau national pour l’enseignement du chinois langue étrangère, les Instituts Confucius ne proposent pas de cours sur la pensée confucéenne, mais font plutôt la promotion de la langue chinoise dans le monde, au nom de Confucius. De fait, plusieurs Instituts Confucius promeuvent activement la prédication communiste chinoise et diffusent la culture du Parti communiste, y compris en apprenant aux étrangers à chanter des chansons à la gloire du PCC.

Les Instituts Confucius de divers pays ne diffusent pas du tout les enseignements de Confucius, et beaucoup d’entre eux les remplacent par des sophismes sur le PCC. L’exemple le plus évident est celui de l’Institut Confucius de l’Université de Graz en Autriche, où un professeur, lors d’une réunion organisée par l’université, a parlé de sa propre expérience d’étudiant en philosophie à l’Université de Bonn, où Marx a étudié. Il a introduit son rapport par une citation de Marx. Un autre exemple est celui de l’Institut Confucius de l’Université de l’Est en Thaïlande. Cet institut a réuni des étudiants, des enseignants et des volontaires des deux pays pour assister au défilé militaire à l’occasion du 60ème anniversaire de la prise du pouvoir par le Parti communiste, le 1er octobre.

En 2008, le budget de l’Institut Confucius était de 1,6 milliard de dollars. Depuis lors, le budget a augmenté chaque année. Après plus de 20 ans, le projet Hope n’a récolté qu’environ 5 milliards de yuans. Pourquoi les responsables du PCC ne peuvent-ils pas dépenser un peu d’argent pour les fleurs de leur propre pays, alors qu’ils dépensent tant d’argent pour l’éducation à l’étranger ?

Un universitaire hongkongais a estimé que l’acte incohérent consistant à « exporter le soft power » en perdant de l’argent ne fera qu’amener les Chinois d’outre-mer à être soit plus méprisants ou soit plus aliénés.

Selon les initiés du secteur, les soi-disant « Instituts Confucius » sont des « instituts à trois sous » : sans garantie juridique, sans qualifications universitaires et sans enseignants certifiés. En matière de fonctionnement, le dénominateur commun de tous les Instituts Confucius est une perte, une perte énorme. Les raisons de ces pertes sont nombreuses, mais la plus importante est le manque de transparence de leur mode de fonctionnement et de leur situation financière. En conséquence, les Instituts Confucius sont devenus, d’une part, un gouffre financier que le gouvernement chinois ne peut pas combler et, d’autre part, un distributeur automatique de billets permettant aux fonctionnaires du ministère de l’Éducation de retirer arbitrairement des devises de divers pays.

Lors de la « 6ème conférence de l’Institut Confucius » qui s’est déroulée en décembre 2011, les jeunes chanteurs invités à chanter entonnaient pour la plupart des « chansons rouges » à la gloire du Parti communiste chinois. Li Changchun, le ministre de la propagande du Parti communiste chinois, a également décrit l’Institut Confucius comme un élément important de la « grande propagande étrangère » du Parti communiste.

Le fait que l’Institut Confucius parle de Karl Marx, qu’il célèbre l’appropriation du pouvoir par les communistes et qu’il entonne les « chants rouges » du Parti, est la preuve que l’Institut Confucius  ne peut pas porter ce nom. Pour parler franchement, l’Institut Confucius est une institution de formation en demi-teinte qui se présente sous la bannière de Confucius et qui non seulement ne parvient pas à promouvoir la culture chinoise, mais offense également les sages.

Le 3 mars 2017, Au nom de Confucius, un documentaire exposant les rouages des Instituts Confucius du PCC à l’étranger, a été présenté en première mondiale au Festival international du film documentaire de Belleville, en Ontario (Canada). La critique du jury de la compétition sure « Au nom du faux Confucius » se lit comme suit : « Le film révèle des détails choquants, des intentions sinistres et un héros civil, exposant la vérité derrière une entreprise de plusieurs milliards de dollars ».

Confucius : une tombe profanée par les gardes rouges et un symbole utilisé par le Parti communiste chinois
Il n’y a pas de Confucius à « l’Institut Confucius ». (Image : Capture d’écran / Facebook)

Pourquoi peut-on dire que le PCC a un problème avec Confucius ?

Parce que la doctrine de Confucius « la bienveillance, la droiture, la propriété, la sagesse et la foi » est la voie juste sur terre, qui peut permettre : « de cultiver son corps, d’élever sa famille, de gouverner son pays et de pacifier le monde ». De son côté, la philosophie du PCC : le communisme et la lutte, est un sophisme et une hérésie : une doctrine qui ne peut que nuire aux gens, détruire les familles, tromper le pays et perturber la Chine.

En 1949, la culture traditionnelle chinoise représentée par Confucius a rencontré l’hérésie communiste marxiste-léniniste représentée par le Parti communiste chinois. Avec le régime communiste chinois en main, le PCC a voulu établir sa culture de Parti pour unifier le monde : il était donc inévitable qu’il s’attaque à Confucius. C’est la raison fondamentale pour laquelle le PCC et Confucius ne peuvent pas aller de pair.

La culture traditionnelle chinoise est en fait la culture centrale du Taoïsme, du Confucianisme et du Bouddhisme, qui forment ensemble la pierre angulaire de la moralité du peuple chinois. La soi-disant « révolution culturelle » aurait pu être appelée « un renversement complet et total de la vie de la culture traditionnelle chinoise, vieille de 5 000 ans ». Le terme « Grande », dans la Grande Révolution culturelle, se reflète spécifiquement dans sa nature « complète et totale ».

Si une analyse est portée sur la Révolution culturelle aujourd’hui, il est possible de dire que le Parti communiste chinois l’a divisée en deux étapes : la première consistait à détruire le Bouddhisme et le Taoïsme, et la seconde à détruire le Confucianisme. Cependant, il était impossible pour la Chine de devenir un vide culturel après la destruction de sa culture traditionnelle. Le processus de destruction de la culture traditionnelle de la Chine est également le processus d’établissement du statut culturel du PCC. Pour y parvenir, le PCC a concentré ses efforts sur la torture de la Chine pendant dix ans.

Ainsi, pendant les dix années de la Révolution culturelle, alors que le PCC avait à peu près détruit le Bouddhisme et le Taoïsme, des moines aux temples, des classiques aux reliques culturelles, au nom de la « rupture des Quatre Vieilleries », dans la dernière partie de la Révolution culturelle, il a commencé à « critiquer Lin et Confucius ». L’élimination du Bouddhisme et du Taoïsme a eu un effet différent de la critique de Confucius. Avec le premier, le PCC a éradiqué la croyance du peuple dans les dieux et le Bouddhisme, du niveau spirituel au niveau matériel : établissant ainsi la domination athée et matérialiste du PCC. Grâce à cette dernière, le PCC pouvait déraciner « la bienveillance, la droiture, la rectitude, la sagesse et la foi » de l’esprit des gens, permettant ainsi à la philosophie de lutte et de tyrannie dictatoriale du PCC de s’épanouir.

C’est pourquoi le PCC a déployé tant d’efforts pour éliminer Confucius. On peut dire que le déterrement de la tombe de Confucius a été le plus grand « événement » de la « rupture des Quatre Vieilleries » du Parti communiste et même de toute la décennie de la Révolution culturelle. L’idée est venue du plus haut niveau du PCC. Les semaines de planification, l’ampleur de la campagne, le nombre de personnes impliquées, la durée et le nombre de reliques culturelles détruites ont tous établi des records.

Si Dieu veut provoquer la chute d’une organisation, il doit d’abord la rendre folle. Historiquement, lorsque les Mongols Yuan ont détruit la dynastie Song, le temple de Confucius est resté indemne. Lorsque la dynastie mandchoue Qing est entrée dans le pays, le temple est resté indemne. Peu importait qui dirigeait la Chine, Confucius était vénéré. Mais il n’a pas pu échapper à la Révolution culturelle du Parti communiste. Cependant, Confucius n’est pas le seul sage chinois avec lequel le PCC a eu des problèmes…

En 2004, alors que le Parti communiste chinois débordait d’agressivité et que la colère de Dieu était imminente, le PCC s’est enfin souvenu de Confucius. Les « Instituts Confucius » ne sont qu’une des cartes salvatrices jouées par le PCC, avec le « patriotisme », et ainsi de suite…

Rédacteur Jean-Baptiste Adrien-Clotaire

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