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Culture. De Platon à Locke, comment de grands philosophes ont imaginé le gouvernement idéal

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Depuis des millénaires, une question fondamentale se pose : quelle est la meilleure façon de gouverner une nation ? De grands philosophes ont tenté de répondre à cette question. Originaires d’époques et de lieux différents, ils ont tous cherché le gouvernement idéal, garant de la paix, de l’équité, de l’ordre et de la prospérité.

Cet article explore les réflexions de philosophes tels que Platon, Aristote, Thomas d’Aquin, Locke et d’autres. Chaque penseur avait sa propre vision du gouvernement idéal. Même s’ils divergeaient parfois, leurs idées ont contribué à façonner les gouvernements modernes, notamment en Occident.

Le gouvernement idéal analysé par des philosophes 

Le règne des sages de Platon

De Platon à Locke, comment de grands philosophes ont imaginé le gouvernement idéal
Platon ( 428 / 427 av. J.-C - 348 / 347 av. J.-C ) est un philosophe grec classique souvent considéré comme un penseur fondateur de la philosophie et de la pensée politique occidentales. Il fut l’élève de Socrate et le maître d’Aristote. (Image : wikimedia / Carol M. Highsmith / Domaine public)

Platon ( 428 / 427 av. J.-C - 348 / 347 av. J.-C ) est un philosophe grec classique souvent considéré comme un penseur fondateur de la philosophie et de la pensée politique occidentales. Il a vécu il y a plus de 2 000 ans et fut l’élève de Socrate et le maître d’Aristote.

Selon Platon, il existe cinq types de gouvernements. Dans son livre, Le Politique, il s’est penché sur l’oligarchie (le pouvoir des riches), la tyrannie (le pouvoir d’un chef unique et cruel), la démocratie (le pouvoir du peuple), la timocratie (le pouvoir d’honorables propriétaires) et l’aristocratie (le pouvoir des sages). Il estimait que chaque type de gouvernement présentait des défauts fondamentaux, les gouvernements tyranniques étant les pires, car souvent dirigés par un chef cruel, le gouvernement agit pour satisfaire les désirs « inutiles » du dirigeant.

Platon était aussi très critique envers les États démocratiques, bien qu’il ait vécu dans la cité-État démocratique d’Athènes. Il pensait que les démocraties conduisaient souvent à des choix insensés : car chacun avait le droit de voter, même ceux qui ne comprenaient pas les enjeux ni les implications à long terme de leurs choix.

Par ailleurs, Platon considérait que les oligarchies donnaient le pouvoir aux riches et ignoraient les pauvres. C’est la raison pour laquelle, dans son gouvernement idéal, les dirigeants n’étaient pas autorisés à posséder ou à accumuler des richesses. Son deuxième meilleur gouvernement était une timocratie, semblable à celle de Sparte. Cependant, il expliquait qu’une timocratie sombrait rapidement dans l’oligarchie en raison de l’attrait irrésistible de la richesse et du statut social.

De Platon à Locke, comment de grands philosophes ont imaginé le gouvernement idéal
Dans son livre, La République, il suggère qu’un État parfait devrait être divisé en trois groupes : les dirigeants, les soldats et les ouvriers. (Image : wikimedia / Paul Buffet / Domaine public)

Ainsi, le gouvernement idéal, selon Platon, devait être dirigé par des rois-philosophes ou des aristocrates. Il avance ainsi que les rois-philosophes seraient des dirigeants idéaux, car ils valorisent la sagesse et la vérité plutôt que l’argent et le pouvoir. Il ne s’agit pas de l’aristocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui (gouvernement par la noblesse). Au contraire, le roi-philosophe serait formé aux vertus d’un bon leadership dès son plus jeune âge. Selon lui, seuls les sages capables de contenir leurs passions pour le bien commun devraient diriger une nation.

Dans son livre, La République, il suggère qu’un État parfait devrait être divisé en trois groupes : les dirigeants, les soldats et les ouvriers. Au sommet, on trouverait les rois-philosophes, choisis pour leur sagesse, leur intelligence et leur honnêteté. Viendraient ensuite les soldats, chargés de protéger l’État et d’assurer la sécurité. Enfin, les ouvriers seraient les agriculteurs, les artisans et les roturiers peu ou pas instruits. Pour Platon, l’objectif du gouvernement est d’instaurer la justice, dans un contexte où chacun accomplit la tâche qui lui convient le mieux, tout en travaillant ensemble en harmonie.

L’équilibre des pouvoirs d’Aristote

De Platon à Locke, comment de grands philosophes ont imaginé le gouvernement idéal
Aristote (384 – 322 av. J.-C.)avait des opinions différentes de celles de son maître Platon. Il pensait qu’il n’existait pas de modèle de gouvernement universel. Le meilleur modèle était celui qui fonctionnait bien pour les personnes qui y vivaient. (Image : wikimedia / Raphael / Domaine public)

Aristote (384 – 322 av. J.-C.) avait des opinions différentes de celles de son maître Platon. Il pensait qu’il n’existait pas de modèle de gouvernement universel. Le meilleur modèle était celui qui fonctionnait bien pour les personnes qui y vivaient. De plus, s’il croyait que les dirigeants devaient être justes et équitables, il ne considérait pas que seuls les philosophes devaient gouverner.

Ce philosophe a étudié de nombreux gouvernements et les a divisés en deux types : les « formes véritables », qui œuvraient pour le bien commun, et les « formes perverties », qui servaient les intérêts des dirigeants. Il pensait que les monarchies, les aristocraties et les régimes politiques (gouvernement par le plus grand nombre) pouvaient être de bons modèles de gouvernement lorsque les dirigeants choisissaient d’œuvrer pour le peuple. Cependant, ces modèles pouvaient rapidement se dégrader en tyrannies, oligarchies ou démocraties (gouvernement populaire) lorsque les dirigeants se focalisaient sur leur égo.

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Pour Aristote, la forme d’un gouvernement idéal était une politique basée sur un mélange équilibré de démocratie et d’oligarchie. (Image : wikimedia / Internet Archive Book Images, No restrictions / Domaine public)

Pour Aristote, la forme d’un gouvernement idéal était une politique basée sur un mélange équilibré de démocratie et d’oligarchie. Un pays où les inégalités entre riches et pauvres seraient absurdes aurait des lois injustes et des luttes intestines. Cependant, si plusieurs personnes se trouvaient au milieu, entre ces deux extrêmes, elles pouvaient équilibrer le pouvoir, prendre de meilleures décisions et favoriser la paix.

Son gouvernement idéal était modéré, juste et stable, un gouvernement où aucun groupe n’exerçait un pouvoir excessif. Il croyait qu’on pouvait faire confiance à de nombreuses personnes – et pas seulement à quelques sages – pour gouverner une nation, à condition que des lois efficaces freinent les excès.

Thomas d’Aquin : un roi juste sous la loi de Dieu

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Thomas d’Aquin ( 1225/1226 – 1274) est un philosophe et prêtre du Moyen Âge. La Bible et les philosophes grecs classiques, comme Aristote, ont influencé sa philosophie. Il croyait que la raison et la foi pouvaient coexister. Ainsi, les meilleurs gouvernements étaient guidés par la loi naturelle (ce qui est juste selon la raison humaine) et la loi divine (ce qui est juste selon Dieu). (Image : wikimedia / Antoine Nicolas / Domaine public)

Thomas d’Aquin ( 1225/1226 – 1274) est un philosophe et prêtre du Moyen Âge. La Bible et les philosophes grecs classiques, comme Aristote, ont influencé sa philosophie. Thomas d’Aquin croyait que la raison et la foi pouvaient coexister. Ainsi, les meilleurs gouvernements étaient guidés par la loi naturelle (ce qui est juste selon la raison humaine) et la loi divine (ce qui est juste selon Dieu).

Selon lui, les monarchies étaient le meilleur type de gouvernement lorsqu’elles étaient dirigées par un roi juste et bon. Ce bon dirigeant ne pouvait pas faire ce qu’il voulait, car cela ferait de lui un tyran. Au contraire, elles devaient être guidées par la morale, la sagesse et les valeurs chrétiennes pour assurer le bien commun du peuple.

Thomas d’Aquin croyait également que l’État devait non seulement assurer la sécurité et maintenir l’ordre, mais aussi aider les gens à devenir vertueux et à vivre en harmonie. La justice et la paix s’en suivaient naturellement lorsque les rois gouvernaient avec bonté et accordaient la priorité à la loi de Dieu.

Le pouvoir, la stratégie et la réalité de Machiavel

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Machiavel (1469 – 1527) est un philosophe et écrivain qui vécut au XVIe siècle. Contrairement aux penseurs antérieurs (et postérieurs) qui rêvaient de gouvernements parfaits, sa pensée s’appuie sur le fonctionnement du pouvoir. (Image : wikimedia / Stefano Ussi / Domaine public)

Nicolas Machiavel (1469 – 1527) est un philosophe et écrivain qui vécut au XVIe siècle. Contrairement aux penseurs antérieurs (et postérieurs) qui rêvaient de gouvernements parfaits, sa pensée s’appuie sur le fonctionnement du pouvoir. Il croyait que les dirigeants devaient être intelligents, forts et parfois impitoyables pour survivre.

Dans son livre, Le Prince, Machiavel affirme que les gens sont « inconstants, hypocrites et cupides », et qu’il n’est donc pas toujours dans l’intérêt des dirigeants et du gouvernement d’être moraux et bienveillants. Il croyait que les dirigeants devaient faire tout ce qui est nécessaire pour protéger leur État, même si cela implique de mentir, de tromper leurs ennemis ou de recourir à la force. L’objectif premier du gouvernement devrait être la stabilité et l’ordre plutôt que la perfection et la justice.

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Bien que le terme « machiavélique » ait fini par décrire la tromperie, l’intérêt personnel et le calcul froid, Machiavel n’admirait pas les tyrans. Il croyait qu’un régime tyrannique menait toujours à l’instabilité et à la faillite d’un État. (Image : wikimedia / Niccolò Machiavelli / Domaine public)

Bien que le terme « machiavélique » ait fini par décrire la tromperie, l’intérêt personnel et le calcul froid, Machiavel n’admirait pas les tyrans. Aujourd’hui, il est peut-être associé aux dictateurs, mais il croyait qu’un régime tyrannique menait toujours à l’instabilité et à la faillite d’un État (il avait vu de ses propres yeux ce que les bouleversements politiques entraînaient).

Dans son autre ouvrage, Discours sur la première décade de Tite-Live, il louait les républiques, où le peuple avait voix au chapitre grâce à des dirigeants élus. Ces types de gouvernements bénéficiaient d’une stabilité durable car ils bénéficiaient du soutien populaire et encourageaient le devoir public et le débat.

La philosophie de Machiavel est ancrée dans la réalité, car la politique n’est pas toujours une question d’idéaux. Alors que des philosophes comme Platon et Thomas d’Aquin rêvaient d’un système juste et bienveillant, Machiavel affirmait que les dirigeants doivent être préparés au monde réel, où les individus sont imprévisibles, égoïstes et parfois dangereux. Les résultats comptent plus que les rêves, et les gouvernements qui produisent des résultats qui semblent bénéfiques pour la population ont tendance à durer plus longtemps.

L’État fort de Thomas Hobbes

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Le meilleur type de gouvernement idéal pour Thomas Hobbes (1588 – 1679) est celui qui peut empêcher le chaos, même si cela signifie gouverner d’une main de fer. (Image : wikimedia / William Faithorne, CC BY 4.0)

Le gouvernement idéal selon Thomas Hobbes (1588 – 1679) peut paraître inhabituel pour un homme moderne, mais il est essentiel de tenir compte de son contexte. Thomas Hobbes a vécu au XVIIe siècle, à une époque de guerre civile et de chaos en Angleterre, et ces événements ont façonné ses idées. Il croyait que les gens sombraient souvent dans l’anarchie, les conflits et l’égoïsme lorsqu’ils étaient livrés à eux-mêmes. Dans son livre Le Léviathan, Thomas Hobbes écrivait que sans un gouvernement fort, la vie humaine serait « difficile, brutale et courte ».

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Thomas Hobbes croyait que les gens sombraient souvent dans l’anarchie, les conflits et l’égoïsme lorsqu’ils étaient livrés à eux-mêmes. Dans son livreLe Léviathan, Hobbes écrivait que sans un gouvernement fort, la vie humaine serait « difficile, brutale et courte ». (Image : wikimedia / Unknown sourceUnknown source / Domaine public)

Sa solution à ce problème est un contrat social. Dans son type de gouvernement, les individus devraient volontairement sacrifier une partie de leurs libertés individuelles pour obtenir la sécurité sous un dirigeant. Et une fois que les individus acceptaient de renoncer à leur liberté, ils ne pouvaient la récupérer, même si le dirigeant était cruel. Il considérait que les monarchies où un souverain exerçait un contrôle total étaient les États idéaux. Pour Thomas Hobbes, la paix et la stabilité priment sur l’équité et la justice.

Selon Hobbes, un gouvernement faible était pire qu’un gouvernement cruel, car sans un dirigeant fort, les nations sombraient rapidement dans la violence et la peur. Comme Machiavel, Hobbes peut paraître dur, mais il nourrissait un désir profond d’éviter la guerre et la souffrance. Pour lui, un gouvernement idéal peut empêcher le chaos, même si cela signifie gouverner d’une main de fer.

Jean-Jacques Rousseau : la volonté générale du peuple

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Jean-Jacques Rousseau (1712 – 1778) pensait que les hommes étaient naturellement bons, mais qu’ils étaient corrompus par la société. (Image : wikimedia / Maurice Quentin de La Tour / Domaine public)

Jean-Jacques Rousseau (1712 – 1778) est un philosophe français qui vécut au XVIIIe siècle, juste avant la Révolution française. Alors que Hobbes et Machiavel croyaient que les hommes étaient naturellement avides et égoïstes, Rousseau partageait la conviction inverse. Il pensait que les hommes étaient naturellement bons, mais qu’ils étaient corrompus par la société. Dans son livre, Le Contrat social, Rousseau écrivait qu’un gouvernement idéal cherchait à réaliser ce que l’ensemble du peuple souhaitait vraiment.

Jean-Jacques Rousseau croyait que les citoyens devaient se rassembler et légiférer eux-mêmes, car les rois ou les dirigeants puissants étaient rarement moraux, équitables ou justes. Ainsi, la liberté ne signifiait pas faire ce que l’on voulait, mais vivre sous des lois que l’on avait contribué à créer. C’est devenu le fondement de la démocratie directe moderne.

Si un gouvernement ignorait la volonté du peuple, il n’avait aucun droit de gouverner. Cette vision était idéaliste à son époque, mais elle incitait les citoyens à exiger que les gouvernements les servent eux-mêmes plutôt que de servir une minorité.

John Locke : droits et bien commun

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John Locke (1632-1704) fut le premier à affirmer publiquement que si un dirigeant choisissait l’autoritarisme, le peuple avait le droit de changer de gouvernement, et ces idées ont inspiré les Révolutions française et américaine. (Image : wikimedia / Godfrey Kneller / Domaine public)

John Locke (1632-1704) est un philosophe anglais du XVIIe siècle. Bien que contemporain de Thomas Hobbes, il était en désaccord avec l’idée de pouvoir absolu. John Locke croyait que les individus possédaient des droits naturels ou inaliénables (propriété, liberté et vie) qu’aucun dirigeant ne devait leur retirer. Ainsi, les individus avaient le droit de choisir un dirigeant ou un dirigeant qui protégerait ces droits, et non un dirigeant qui les réprimerait.

John Locke fut le premier à affirmer publiquement que si un dirigeant choisissait l’autoritarisme, le peuple avait le droit de changer de gouvernement, et ces idées ont inspiré les Révolutions française et américaine.

Comme Hobbes, Locke croyait également que le peuple et le gouvernement devaient avoir un contrat social. Cependant, la similitude s’arrête là, car le contrat de Locke visait à former un gouvernement qui serve les intérêts du peuple, sans renoncer à ses libertés. Son État idéal était un gouvernement représentatif où les dirigeants étaient choisis par leurs citoyens. Il a posé les bases d’un gouvernement « par le peuple, pour le peuple ».

Dans un gouvernement idéal, qui devrait gouverner et qui devrait en bénéficier ?

De Platon à Locke, comment de grands philosophes ont imaginé le gouvernement idéal
Des penseurs, comme le père de l’utilitarisme Jeremy Bentham (1748 – 1832), avancent que les bons gouvernements sont ceux qui offrent le plus de bonheur, de justice et de sécurité à la majorité des citoyens. (Image : wikimedia / Henry William Pickersgill / Domaine public)

Tout au long de l’histoire, de grands penseurs ont cherché à concevoir le système le plus efficace pour gouverner les peuples. Platon estimait que les sages devaient être aux commandes, tandis qu’Aristote favorisait un système équilibré où le plus grand nombre contrôlait le pouvoir. Au Moyen Âge et à la Renaissance, des philosophes comme Thomas d’Aquin estimaient qu’un roi bienveillant et moral devait diriger un gouvernement idéal.

Parallèlement, Machiavel soulignait l’importance de la force, de la survie et des dures réalités de la nature humaine. Hobbes craignait le chaos et prônait un dirigeant fort, tandis que Locke estimait que les dirigeants devaient servir le peuple. Tous ces penseurs avaient des réponses différentes à la même question.

De Platon à Locke, comment de grands philosophes ont imaginé le gouvernement idéal
Si les opinions divergent sur le système idéal, la question de la gouvernance reste aussi pertinente aujourd’hui qu’elle l’était dans la Grèce antique, l’Europe médiévale ou encore dans la Chine antique. (Image : wikimedia / Josef Abel / Domaine public)

Ces penseurs ont peut-être divergé sur le gouvernement idéal, mais une question plus profonde se pose : de quel gouvernement est-il question ? Presque tous les philosophes s’accordent à dire que, quels que soient les moyens, un gouvernement doit servir le bien commun et le bien-être de ses citoyens. L’objectif est d’assurer l’équité, la justice, la dignité et la paix au plus grand nombre.

Des penseurs, comme le père de l’utilitarisme Jeremy Bentham (1748 – 1832), avancent que les bons gouvernements sont ceux qui offrent le plus de bonheur, de justice et de sécurité à la majorité des citoyens. Si les opinions divergent sur le système idéal, la question de la gouvernance reste aussi pertinente aujourd’hui qu’elle l’était dans la Grèce antique, l’Europe médiévale ou encore dans la Chine antique.

À vous maintenant de penser comme un philosophe : quel type de gouvernement, selon vous, servirait le mieux les intérêts des citoyens ?

Rédacteur Charlotte Clémence

Source : From Plato to Locke: How Great Minds Imagined the Best Government
www.nspirement.com

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