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Insolite. La pieuvre pourrait avoir un ADN… extraterrestre ?

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La pieuvre, créature fascinante des profondeurs marines, intrigue les scientifiques depuis des décennies. Non seulement pour ses capacités physiques extraordinaires, mais aussi pour son intelligence hors norme. Et aujourd’hui, certains chercheurs vont jusqu’à se demander si la pieuvre pourrait être d’origine extraterrestre.

Une étude ADN suggère que la pieuvre pourrait être... extraterrestre ?
La pieuvre est mondialement connue pour sa capacité spectaculaire à se camoufler.  (Image : TravelSync27/Envato)

Un maître du camouflage… et du mimétisme

La pieuvre est mondialement connue pour sa capacité spectaculaire à se camoufler. En un instant, elle peut changer la couleur, la texture et la forme de sa peau afin de se fondre dans son environnement. Certaines espèces vont encore plus loin, elles peuvent imiter d'autres créatures dangereuses, comme des poissons venimeux ou des serpents de mer, pour tromper les prédateurs.

Une étude ADN suggère que la pieuvre pourrait être... extraterrestre ?
L’étude sur les rêves des pieuvres a été menée sur des pieuvres Octopus bimaculoides (Image : Wikimedia /Jeremyse at en.wikipedia/Domaine public)

Des pieuvres… qui rêvent ?

Une étude conjointe de l'Institut des sciences et technologies d’Okinawa et de l’université de Washington a révélé que les pieuvres possèdent un cycle de sommeil en deux phases : le sommeil statique et le sommeil dynamique, pendant lequel leur peau change de manière continue, faisant penser que la couleur change suivant leur rêve. Une telle capacité cognitive soulève des questions profondes sur leur niveau de conscience… et sur l’origine de leurs capacités.

Un génome chaotique et unique

L’hypothèse de leur origine non terrestre s’est renforcée avec une étude publiée dans la revue Nature, qui a cartographié le génome de la pieuvre californienne à deux points (Octopus bimaculoides). Elle a plus de 33 000 gènes codant pour des protéines, un nombre supérieur à celui de l’humain. Un génome d’une complexité extrême, à la structure qualifiée de « chaotique ».

Les chercheurs ont découvert une abondance de « gènes sauteurs » (transposons), qui peuvent se déplacer librement dans le génome. Contrairement à la plupart des êtres vivants, où les gènes aux fonctions similaires sont regroupés, chez la pieuvre, tout est éparpillé. Même les gènes Hox, essentiels au développement du corps, sont disséminés dans le génome.

Une étude ADN suggère que la pieuvre pourrait être... extraterrestre ?
Le zoologiste britannique Martin Wells, à déclarer que « les pieuvres pourraient être des extraterrestres. » (Image : kostinat/ENvato)

Des gènes venus d’ailleurs ?

La généticienne Caroline Albertin et son équipe à l’université de Chicago ont décrit le génome de la pieuvre comme ayant été « passé au mixeur, décomposé et réassemblé ». Cette configuration unique a poussé certains scientifiques, comme le zoologiste britannique Martin Wells, à déclarer que « les pieuvres pourraient être des extraterrestres. »

Un cerveau d’une autre dimension ?

L’étrangeté ne s’arrête pas au génome. Les pieuvres montrent une intelligence saisissante, elles savent résoudre des labyrinthes, manipuler des outils et s’adapter rapidement à de nouveaux environnements.

Un autre élément clé est leur richesse en microARN (miARN) de minuscules molécules qui régulent finement l’activation des gènes. Une étude dirigée par Nikolaus Rajewsky, au Centre Max Delbrück de médecine moléculaire de Berlin, a démontré que la pieuvre possède une diversité de miARN bien supérieure à tout autre invertébré connu. Ces molécules sont particulièrement actives dans le cerveau, et pourraient expliquer le haut niveau de cognition de l’animal.

Une étude ADN suggère que la pieuvre pourrait être... extraterrestre ?

Ses outils moléculaires encore mal compris (Image : olhakosachenko_photo/Envato)

La pieuvre défie nos classifications biologiques par son génome chaotique, le fait qu’elle possède une intelligence étonnante et qu’elle pourrait avoir la capacité de rêver. Ses outils moléculaires encore mal compris poussent certains chercheurs à envisager l’impensable : et si la pieuvre n’était pas entièrement d’ici ? 

Rédacteur Catherine Keller

Source : ww.secretchina.com

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