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Société. Le secret de centenaires britanniques, de véritables perles de sagesse

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Le journaliste américain Alexander Chase a dit un jour : « La mémoire est la chose avec laquelle vous oubliez », et pourtant les souvenirs peuvent aussi être liés aux processus de remémoration, de réminiscence, de réflexion et de commémoration. La plupart des gens sont d’accord pour dire que l’une des plus grandes bénédictions de la vie est le don de longévité, de santé et de bonheur, comme en témoigne cette vidéo touchante, mettant en scène trois centenaires britanniques.

Une discussion réconfortante avec ces trois centenaires a révélé leurs principes et leurs leçons de vie les plus chères. Ce partage d’expériences était à la fois inspirant et touchant.

Clifford Crozier est né le 6 septembre 1915 dans le nord de l’Angleterre. Il y a passé presque toute sa vie, à l’exception du temps passé à l’université et pendant la Seconde Guerre mondiale. Au moment de l’interview, le centenaire était âgé de 101 ans.

De beaux souvenirs

Emilia Tereza Harper est née en 1913. Elle a quitté la Tchécoslovaquie pour s’installer en Angleterre alors qu’elle était une jeune fille. La centenaire de 103 ans a déclaré : « Trois est mon chiffre porte-bonheur ». Emilia a ajouté calmement qu’elle ne se sentait pas obligée de faire quoi que ce soit puisqu’elle avait déjà accompli tout ce qu’elle désirait, dans le passé.

« J’ai tellement de bons souvenirs. J’ai toujours eu de la chance. Je n’ai jamais été malchanceuse, touchons du bois. Tout me rend heureuse. J’aime parler aux gens. J’aime faire des choses. J’aime sortir faire du shopping… J’ai de beaux souvenirs, vous savez, je peux vivre heureuse pour toujours grâce à mes beaux souvenirs », a-t-elle partagé.

John Millington Denerley, un habitant d’Eastbourne, est né à Manchester en 1914. Dans sa jeunesse, il aimait écouter les émissions de jazz de New York à la radio et restait souvent debout toute la nuit pour les écouter. John a été membre de la Royal Air Force pendant cinq ans. Il décrit cette période comme « une aventure, plus qu’une sanction, même au milieu des bombes … ». John finit par s’installer et devient pharmacien.

L’amour et le mariage

« Céleste, céleste, céleste », s’est exclamée Emilia. Elle conseille de « profiter au maximum, surtout si c’est le premier amour, il n’y a rien de tel. »

Clifford a admis qu’il y avait « des problèmes mais nous les avons surmontés. Je pense que de nos jours, les gens abandonnent trop facilement », a-t-il déclaré.

John a eu le mariage classique des « attraits opposés ». « J’étais toujours optimiste, et elle était toujours pessimiste. Nous nous sommes très bien entendus », a-t-il déclaré.

Comment vont-ils ?

« Je suis forte, je suis très très forte. Je n’avais pas réalisé à quel point je suis forte. C’est toute la nourriture que ma mère a cuisinée et qui a d’abord poussé dans le jardin. » a partagé Emilia. « Nous avons toujours, toujours eu des aliments frais quand nous étions jeunes, toujours, directement du jardin dans la casserole et dans les assiettes ».

John a dit qu’il lui semblait être âgé de 69, ou 79 ans, mais pas de 101 ans et demi, et a montré avec fierté sa liste de courses à domicile.

« Je fais mon propre pain, à la main », a fait remarquer Cliff. Six onces de farine, 2 onces de sucre, et 4…6 onces de ….. »

« Beurre », a ajouté John.

« Je n’ai pas beaucoup d’échecs, si je fais un gâteau et qu’il échoue, il devient un pudding », a poursuivi Cliff.

« Je pense que j’ai fait tout ce que je voulais faire, tant que je peux être utile et continuer à aller de l’avant. …. C’est l’essentiel. …. C’est juste que vous continuez à aller de l’avant… Ce n’est qu’un nombre, 101 n’est qu’un nombre, et vous vivez juste pour le jour …. » a fait remarquer Cliff avec un sourire.

Perte et regrets

Emilia s’est ouverte et a fait part avec douceur de ses émotions face à la perte de ses bébés jumeaux, la décrivant comme « le moment le plus tragique de ma vie. Mais j’avais une fille et j’appréciais beaucoup sa compagnie. Je l’aimais énormément, » puis elle ajouté, « Quoi qu’il en soit, la vie continue, quoi qu’il en soit… on guérit, mais on n’oublie jamais. Même s’ils ne sont plus là, ils sont là, ils sont dans votre esprit, ils sont dans votre air.»

« Quand les gens passent, ils pensent que je suis " dérangée " mais je ne suis pas dérangée, je pense juste à mes enfants ».

Vidéo 1

Une autre question poignante a été posée aux centenaires : des regrets ?

« Aucun, quoi que ce soit, je peux vous le dire du fond du cœur », a réponde Emilia.

John a répondu : « Si j’avais été plus attentif à l’école… j’aurais étudié davantage et avec plus d’opiniâtreté », mais après coup, il a ajouté : « Je n’ai pas trop mal réussi en fin de compte… mais je pense que plus on commence tôt à étudier, mieux c’est ».

Cliff dit avoir fait une erreur qu’il regrette. Lorsqu’il était à l’université, il a choisi de rester avec ses amis au lieu de rentrer avec son père, qui avait fait un long voyage pour le ramener à la maison, alors qu’il était malade.

Des mots de sagesse

« Le temps passé en reconnaissance est rarement perdu… vous pouvez être indépendant, mais n’hésitez pas à demander de l’aide lorsque vous pensez en avoir besoin », a ajouté Cliff.

Emilia a ajouté : « Une bonne idée est de bien se comporter avec les autres, de leur montrer du respect, de les aider autant que possible et cela vous sera rendu au centuple. »

« Il faut savoir vivre avec son temps », a conseillé John. « Ce qui était bon il y a 80-90 ans ne fonctionne plus de nos jours ».

Cliff a conseillé aux gens de « communiquer, de parler avec leurs parents, de suivre leurs conseils, ou au moins de les considérer. » Il a dit que les gens doivent valoriser leurs parents dans leur parcours de vie.

« Je recommande à toute personne qui trouve le bon mari de se marier, et pas seulement de vivre ensemble. Se marier ! Soyez de plus en plus proches… si vous êtes heureux en mariage et que vous vivez heureux, c’est le meilleur remède à toutes les maladies, car tout est en parfaite harmonie. » a dit Emilia.

La devise de John en ce qui concerne la vie est quelque chose qu’un vieux comédien écossais, Sir Harry Lauder, avait l’habitude de chanter.

« Continuez jusqu’au bout de la route, continuez jusqu’à la fin…. ».

Rédacteur Fetty Adler

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