Pour préserver votre santé cognitive, il est utile de fuir neuf habitudes qui peuvent endommager votre cerveau. (Image : Andrea Piacquadio / Pexels)
Le cerveau contrôle notre façon de penser, de bouger, de ressentir et de nous souvenir. Cependant, certaines habitudes quotidiennes peuvent progressivement l’endommager, entraînant brouillard cérébral, irritabilité, fatigue et difficultés de concentration ou de prise de décision. Pour préserver votre santé cognitive, il est utile de repenser ces neuf comportements courants et de fuir ces neuf habitudes qui peuvent discrètement endommager votre cerveau.
1. Être exposé au bruit
Une exposition fréquente à des environnements bruyants, comme les boîtes de nuit ou la musique à fond dans les écouteurs, peut endommager l’audition en seulement 30 minutes. La perte auditive n’affecte pas seulement les oreilles. Elle sollicite également les fonctions cérébrales et augmente le risque de déclin cognitif plus tard dans la vie.
2. Ne pas faire assez d’exercice
L’absence d’activité physique régulière augmente le risque de démence. L’exercice physique favorise une tension artérielle, une glycémie et un taux de cholestérol sains, autant de facteurs liés à la santé cérébrale et cardiaque. L’excès de masse grasse contribue également à l’accumulation de plaques artérielles, ce qui limite le flux sanguin vers le cerveau et accélère le vieillissement mental.
3. Sauter le petit-déjeuner
Se priver de petit-déjeuner prive votre cerveau du carburant dont il a besoin pour bien démarrer la journée. À terme, une faible glycémie matinale peut entraîner des troubles de la concentration et une alimentation insuffisante des cellules cérébrales, affectant progressivement les performances cognitives.
Le manque chronique de sommeil accélère le vieillissement des cellules cérébrales. (Image : cottonbro studio / pexels)
4. Se coucher tard
Le sommeil est essentiel à la réparation de l’organisme et à la détoxification du cerveau. Pendant le sommeil profond, le cerveau élimine les déchets métaboliques accumulés pendant la journée. Le manque chronique de sommeil accélère le vieillissement des cellules cérébrales et augmente le risque de pertes de mémoire et de troubles de l’humeur.
5. Consommer trop de sucre
L’excès de sucre affecte l’équilibre hormonal et réduit l’absorption de nutriments essentiels comme la vitamine C et les protéines, tous deux essentiels à la santé nerveuse. L’accumulation de graisse due à l’excès de sucre endommage également les vaisseaux sanguins, ce qui limite l’apport d’oxygène et de nutriments aux cellules cérébrales. Si les sucreries peuvent offrir un réconfort temporaire, la modération est essentielle.
6. Dormir avec la tête sous les couvertures
Certaines personnes se couvrent la tête lorsqu’il fait froid ou lorsqu’elles se sentent déprimées. Cependant, cette habitude réduit l’apport d’oxygène et augmente le taux de dioxyde de carbone pendant le sommeil, ce qui peut entraîner une hypoxie cérébrale, un état où le cerveau ne reçoit pas suffisamment d’oxygène.
Une suralimentation chronique détourne également le flux sanguin vers le système digestif, ce qui entraîne une sous-alimentation du cerveau et une sensation de léthargie. (Image : sonyakamoz / envato)
7. Prendre des repas trop copieux
Après un repas copieux, l’organisme libère des substances qui favorisent l’accumulation de graisse dans les vaisseaux sanguins, augmentant ainsi le risque d’athérosclérose. Une suralimentation chronique détourne également le flux sanguin vers le système digestif, ce qui entraîne une sous-alimentation du cerveau et une sensation de léthargie. Étonnamment, une petite faim peut contribuer à maintenir une bonne santé mentale.
8. Trop fumer et trop boire
Le tabagisme endommage directement les neurones et perturbe la santé cérébrale, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires et de démence. Une consommation excessive d’alcool est également liée à l’apparition précoce de démence. Ces habitudes peuvent sembler relaxantes à court terme, mais elles peuvent nuire à long terme à la santé cérébrale.
9. S’isoler et parler rarement
La solitude est plus néfaste qu’on ne le pense. Le cerveau possède une zone dédiée au langage, qui bénéficie de conversations régulières. Lorsqu’on s’isole ou qu’on parle rarement, cette zone peut s’atrophier, rendant la communication difficile à la longue. Le retrait social et le silence peuvent sembler inoffensifs, mais ils sont étroitement liés au déclin cognitif et à un risque accru de démence chez les personnes âgées.
Protéger le cerveau simplement
Protéger votre cerveau ne nécessite pas de changements radicaux. Il suffit d’être un peu plus attentif à vos habitudes quotidiennes. Avec des ajustements légers et réfléchis, vous pouvez préserver votre santé cérébrale à long terme, améliorer votre concentration et adopter un mode de vie bénéfique pour le corps et l’esprit.
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