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Bien-être. Le marchand et le fugitif

SANTÉ > Bien-être

Une orange suscite la compassion chez un meurtrier

Affamé et assoiffé, le fugitif a été attiré par les oranges d’un stand de fruits. (Image : Bruno /Germany / Pixabay)

Cette histoire d’un marchand et d’un fugitif montre la puissance de la compassion. Le marchand ne s’attendait pas à ce qui arriverait en offrant une simple orange.

Un meurtrier en fuite depuis un an et recherché par la police est arrivé dans une ville, vêtu de haillons. Affamé et assoiffé, le fugitif s’est arrêté devant un stand de fruits, attiré par les oranges. Il est resté là longtemps, ne sachant que faire. Il avait épuisé tout son argent et ne possédait plus rien.

Devait-il mendier ou voler ? Il hésitait. Lentement, il a pris le couteau aiguisé caché dans ses vêtements déchirés.

Au même moment, une grosse orange est soudain apparue devant ses yeux. Le fugitif a été surpris, sa main tenant le couteau s’est détendue.

Il s’est avéré que le propriétaire du stand, qui l’observait depuis un certain temps, avait compris que le fugitif avait envie d’une orange, mais qu’il ne pouvait pas se l’offrir, faute d’argent. Le propriétaire en a alors pris une et la lui a tendue : « Prends-la, c’est un cadeau. », a-t-il dit.

Après avoir hésité un instant , le fugitif a pris l’orange, l’a mangée, puis est parti sans dire un mot.

Trois jours plus tard, le fugitif est revenu au stand de fruits. Cette fois, avant même qu’il ne dise un mot, le marchand a pris quelques oranges et les lui a données. Comme la fois précédente, le fugitif s’est dépêché de les manger et est parti en hâte.

Le soir, alors que le propriétaire de l’étal s’apprêtait à rentrer chez lui, il a découvert un journal, laissé là par quelqu’un. Il l’a lu et a été stupéfait. Une annonce offrant une récompense de 30 000 yuans pour un fugitif dont la description correspondait à l’homme à qui il avait donné des oranges, figurait dans le journal.

Cette fois, avant même qu’il ne dise un mot, le propriétaire de l’étal a pris quelques oranges et les lui a données. (Image : ExplorerBob / Pixabay)
Cette fois, avant même qu’il ne dise un mot, le propriétaire de l’étal a pris quelques oranges et les lui a données. (Image : ExplorerBob / Pixabay)

La raison l’emportant finalement sur la compassion, le marchand a appelé le poste de police. La police a formé un cordon autour de l’étal, pendant plusieurs jours. Trois jours plus tard, le fugitif est réapparu. Cependant, il semblait avoir remarqué quelque chose, observant nerveusement les moindres mouvements du propriétaire de l’étal, et se tenant éloigné du cercle des policiers.

Le propriétaire du stand de fruits et la police sont devenus nerveux car la rue était pleine de monde. Si le fugitif remarquait la présence de la police, il pourrait rapidement disparaître dans la foule. Il se pourrait aussi qu’il soit armé d’un couteau, et qu’il prenne des otages à tout moment. Les conséquences seraient désastreuses.

Finalement, le fugitif qui était resté longtemps immobile, s’est mis à bouger. Mais, à la surprise générale, il a lentement sorti le couteau tranchant qu’il portait, l’a jeté à terre, puis a levé les bras.

La police s’est précipitée sur l’homme et l’a maîtrisé sans grand effort. Le fugitif menotté a soudain dit : « S’il vous plaît, attendez, laissez-moi parler au propriétaire du stand de fruits. » Sous l’escorte de la police, le fugitif s’est approché du marchand, surpris, et lui a murmuré quelques mots : « C’est moi qui ai laissé le journal ici. », puis il a affiché un sourire de satisfaction avant de monter dans la voiture de police.

Le propriétaire de l’étal a rapidement relu le journal et a découvert que le verso comportait également quelques lignes écrites en petites lettres : « Je suis fatigué de courir et de me cacher, merci pour l’orange. Lorsque j’ai hésité à choisir la façon de mettre fin à ma vie, c’est votre gentillesse qui m’a touché. La récompense de 30 000 yuans sera mon dédommagement ».

Le propriétaire de l’étal a rapidement relu le journal. (Image : Kaboompics .com / Pexels)
Le propriétaire de l’étal a rapidement relu le journal. (Image : Kaboompics .com / Pexels)

Tout le monde a de bonnes pensées, néanmoins pour certaines personnes, celles-ci sont enfouies profondément. Maîtriser les mauvaises pensées peut être très complexe, mais élever la compassion d’une personne est souvent très simple. Il suffit d’offrir son aide à quelqu’un qui en a besoin – cela peut être par le biais d’une orange, d’une gorgée d’eau ou d’un regard compatissant.

Lorsque la compassion remplit le cœur d’une personne, alors elle sera sans aucun doute une bonne personne. La question est de savoir comment inspirer de bonnes pensées aux gens.

Rédacteur Swanne Vi

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