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Tradition. Gâteaux de riz gluant et soupe à la peau d’orange

CHINE ANCIENNE > Tradition

Gâteaux de riz gluant (Image : allybally4b / Pixabay)

Il y avait du temps de l’Empereur Xuzong, durant la Dynastie Tang, un diseur de bonne aventure qui prétendait pouvoir prédire quelle nourriture les gens mangeraient dans le futur. Beaucoup de fonctionnaires de la Cour Impériale venaient le voir pour lui demander de leur dire leur avenir. Seul un fonctionnaire âgé, nommé Li Qijun, ne le croyait pas.

Li Qijun invita le diseur de bonne aventure chez lui et lui demanda, que vais-je manger demain ? Le diseur de bonne aventure réfléchit un bon moment, puis lui dit, Vous mangerez deux plats de gâteaux de riz gluant et vingt bols de soupe de peau d’orange. Li sourit. Il demanda à son chef de préparer un banquet pour lui le lendemain et projeta d’inviter d’autres fonctionnaires à se joindre a lui.

Tôt le lendemain matin, l’Empereur convoqua Li Qijun. L’Empereur lui dit : « Aujourd’hui le maire de la capitale impériale s’est présenté avec du nouveau riz gluant. Mon chef en a fait quelques gâteaux. Vous devriez en goûter quelques uns. »

Après un moment, un serviteur lui apporta quelques gâteaux sur un plateau d’or. Li présenta ses remerciements à l’Empereur et commença à manger les gâteaux. Il devait tous les manger bien qu’il ne le voulut pas. L’Empereur se réjouissait du fait que Li finisse tous les gâteaux et dit au fonctionnaire : « Il semble que vous aimiez vraiment les gâteaux. Laissez moi vous offrir un autre plat de gâteaux de riz gluant. » Alors Li dut finir un autre plat entier de gâteaux.


Après que Li soit retourné chez lui, il souffrit d’un violent mal d’estomac. Il ne put rien manger d’autre et ne put boire que de la soupe à la peau d’orange. Ce ne fut pas avant minuit que la douleur s’en alla. Il se rappela ce que le diseur de bonne aventure avait dit et demanda à ses serviteurs : « Combien de bols de soupe de peau d’orange ai-je pris ? » Ils répondirent : « L’​​​​équivalent de vingt bols ».

Li eut un long soupir d’admiration pour la capacité étonnante du diseur de bonne aventure. Il demanda à ses serviteurs de l'inviter dans sa résidence, et lui donna assez d’argent et quelques belles soieries.

Rédacteur Constance Ladoux

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