Le président Donald Trump avec le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane et le président syrien Ahmed al-Sharaa, le 13 mai 2025. (Image : wikimedia / White House / Domaine public)
Au cours de la tournée du président Donald Trump au Moyen-Orient en mai 2025, les États-Unis ont obtenu plus de 1 800 milliards de dollars d’accords économiques et d’engagements d’investissement, marquant un changement significatif dans la politique étrangère et l’engagement économique des États-Unis dans la région.
À Riyad, Donald Trump a annoncé un engagement d’investissement de 600 milliards de dollars de l’Arabie saoudite en faveur des États-Unis. Ce partenariat économique stratégique englobe des secteurs tels que la défense, l’énergie, la technologie et les infrastructures.
Ces accords économiques comprennent notamment un contrat d’armement de 142 milliards de dollars, décrit comme le plus important contrat de vente d’armes de l’histoire américaine, fournissant à l’Arabie saoudite des équipements et des services de combat de pointe provenant de plus d’une douzaine d’entreprises de défense américaines.
Des accords économiques en faveur de la défense aérienne et de la sécurité maritime.
Par la suite, à Doha, Donald Trump et l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, ont signé des accords économiques totalisant 1,2 billion de dollars.
Il s’agit notamment d’un accord de 96 milliards de dollars pour que Qatar Airways achète jusqu’à 210 Boeing 787 Dreamliner et 777X, la plus grosse commande de l’histoire de Boeing, et d’un investissement de 38 milliards de dollars dans l’infrastructure militaire américaine, y compris des améliorations à la base aérienne d’Al Udeid et d’autres capacités de défense aérienne et de sécurité maritime.
En outre, dans un changement significatif de politique étrangère, Donald Trump a annoncé la levée de toutes les sanctions américaines contre la Syrie à la suite d’une rencontre avec le président syrien Ahmed al-Sharaa.
Changements majeurs
Au cours de son voyage, Donald Trump a également proposé à l’Arabie saoudite d’adhérer aux accords d’Abraham, une idée qu’il avait également défendue au cours de son premier mandat.
Il a également déclaré qu’il envisageait un avenir plein d’espoir pour le peuple de Gaza, mais a souligné que le peuple de Gaza devait d’abord rejeter le Hamas.
Les accords d’Abraham sont une série d’accords diplomatiques qui ont normalisé les relations entre Israël et plusieurs pays arabes, à partir de 2020. Négociés par les États-Unis sous la présidence de Trump, ces accords visent à favoriser la paix, la coopération économique et la stabilité régionale.
« Comme je l’ai montré à plusieurs reprises, je suis prêt à mettre fin aux conflits passés et à forger de nouveaux partenariats pour un monde meilleur et plus stable, même si nos différences peuvent être profondes », a déclaré Donald Trump au cours d’un discours lors d’un forum d’investissement.
Au-delà des conflits régionaux, le voyage de Donald Trump a également été entaché par une controverse concernant des inquiétudes liées à la corruption après qu’il a été appris que Donald Trump avait l’intention d’accepter un jet de luxe de 400 millions de dollars en cadeau du Qatar.
Mais Donald Trump a défendu à plusieurs reprises sa décision d’accepter ce cadeau extravagant.
« Le fait que le ministère de la Défense reçoive en cadeau, gratuitement, un 747 pour remplacer temporairement l’Air Force One, vieux de 40 ans, dans le cadre d’une transaction publique et transparente, agace tellement les Démocrates corrompus qu’ils insistent pour que nous payions le prix fort », a déclaré Donald Trump sur les réseaux sociaux. « C’est à la portée de tous ! »
Pour améliorer votre expérience, nous (et nos partenaires) stockons et/ou accédons à des informations sur votre terminal (cookie ou équivalent) avec votre accord pour tous nos sites et applications, sur vos terminaux connectés.
