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Monde. Le C40 et le groupe Arup, partenaires du WEF, souhaitent que les gouvernements des villes interviennent pour sauver le climat

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Un récent rapport rédigé par le C40 et le groupe Arup, deux groupes de réflexion partenaires du WEF (Forum économique mondial), affirme que les gouvernements municipaux, et plus précisément les villes, devraient rapidement imposer une série d’« interventions » sur la capacité des résidents à acheter des vêtements, à utiliser des moyens de transport privés, à manger et à prendre l’avion, tout cela pour sauver le climat.

The Future Of Urban Consumption In a 1.5°c World a été publié par le groupe Arup en collaboration avec le consortium C40 Cities et certains chercheurs de l’université britannique de Leeds.

Dans le préambule, alors que le C40 déclare que cette missive de 68 pages est un « document pionnier de réflexion », le groupe appelle spécifiquement les maires et les « dirigeants des villes » à « être encore plus entreprenants, en créant et en façonnant des marchés et en s’engageant dans des secteurs qui n’auraient pas été envisagés auparavant », dans le but de « réaliser un changement radical et rapide des modes de consommation ».

Les maires et les gouvernements municipaux ont sans doute été à l’avant-garde de la mise en place de politiques de crédit social similaires à celles de la Chine communiste et de mesures telles que les passeports vaccinaux et les confinements pendant la pandémie de Covid-19.

Les dirigeants municipaux ont également été la force motrice des programmes de limitation de la liberté de circulation et de transport dits « 15 Minute Cities » mis en place au Royaume-Uni et dans d’autres pays occidentaux, des politiques qui s’inspirent également du système de gestion sociale du parti communiste chinois (PCC).

Régenter  la société

Le C40 Cities est un consortium de 96 maires de villes telles que Vancouver, Montréal, Toronto, Portland, Seattle et San Francisco, et une organisation officielle figurant sur le site web du WEF.

Dans son rapport, le C40 affirme que les villes sont responsables de la majorité des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et que les tentatives visant à réduire le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius exigent que les habitants voient leur consommation réduite par une politique dictée par le pouvoir central.

« Dans ce cas, l’impact que nous considérons est celui des émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant de la consommation urbaine de matériaux de construction, de nourriture, de vêtements et de textiles, de transports privés, d’électronique et d’appareils ménagers, ainsi que de voyages aériens privés », précise le groupe.

Dans la section À propos de nous du site web du groupe, il est indiqué que l’adhésion au consortium exige des responsables d’une région qu’ils démontrent leur capacité à imiter la ligne du parti : « les villes membres du C40 gagnent leur adhésion par l’action… La caractéristique la plus distinctive du C40 est qu’il fonctionne sur la base d’exigences de performance, et non de frais d’adhésion ».

« Les normes de leadership du C40 fixent les exigences minimales pour toutes les villes membres et garantissent l’intégrité du C40 en tant que réseau de leaders climatiques », ajoute la déclaration.

Dans un préambule ajouté par l’ancien président du groupe Arup, Greg Hodkinson, l’organisation déclare : « les résidents urbains, dont je fais partie, produisent des émissions de gaz à effet de serre en consommant des biens et des services. Il est désormais clair que des mesures visant à réduire la consommation seront nécessaires dans le cadre de l’effort mondial d’atténuation du changement climatique. »

Le groupe Arup figure sur le site web du Forum économique mondial en tant que partenaire officiel. En juin 2022, Arup a rédigé un article publié sur le site web du WEF préconisant une « gouvernance des villes intelligentes » axée sur la « protection des citoyens dans les villes intelligentes » en utilisant une approche de l’internet des objets pour aider les villes à « lutter contre la criminalité, réduire la pollution, diminuer les embouteillages, améliorer la préparation aux catastrophes et plus encore ».

La surveillance des « villes intelligentes » et de l’« internet des objets » est également une méthode utilisée par le PCC pour maintenir à la fois la « stabilité » et le pouvoir du régime, qui se manifeste par des systèmes de surveillance de type panoptique tels que le projet Sharp Eyes.

Des bénéfices climatiques négligeables

Le rapport se concentre sur une analyse selon laquelle, pour tenter de maintenir le réchauffement climatique au seuil de 1,5 degré Celsius, « l’impact moyen par habitant de la consommation urbaine » doit être réduit de 50 % d’ici à 2030 et de 80 % d’ici à 2050.

La seule façon d’atteindre ces objectifs extrêmes est de révolutionner radicalement les conditions de vie de l’homme moderne.

Le problème, selon le rapport, est qu’en 2017, les grandes villes incorporées dans le consortium C40 représentaient 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Cependant, le rapport note que les villes elles-mêmes ne représentent que 15 % de leurs « émissions basées sur la consommation », les 25 % restants étant attribués à la production et à la fabrication dans le « reste du monde » et 60 % dans le « reste de la nation » pour les produits vendus et utilisés à l’intérieur des villes.

Selon l’analyse du rapport, la production d’électricité, la combustion causée par le transport de véhicules et le secteur manufacturier sont responsables de 80 % des émissions.

Les villes riches d’Amérique du Nord, d’Océanie et d’Asie, où le PIB moyen par habitant s’élève à 60 000 dollars, sont également les plus grandes responsables de la pollution à effet de serre présumée.

Six catégories sont spécifiquement ciblées par le document pour des « interventions en matière de consommation » :

1 - les bâtiments et infrastructures
2 - l’alimentation
3 - le transport privé
4 - l’habillement et le textile
5 - l’électronique et les appareils ménagers
6 - l’aviation

« Les interventions en matière de consommation nécessiteront des changements significatifs dans les habitudes de consommation et les comportements individuels, et entraîneront des changements structurels dans l’ensemble des chaînes d’approvisionnement et des secteurs d’activité », affirment les auteurs.

Les « interventions » les plus dystopiques que les organisations souhaiteraient voir imposées aux habitants par les gouvernements municipaux concernent les catégories de l’alimentation, de l’habillement, de l’aviation et des voyages.

En ce qui concerne l’alimentation, le rapport indique qu’un objectif de consommation « ambitieux » consiste à réduire la consommation de viande et de produits laitiers à zéro d’ici 2030, tout en parvenant à maintenir un taux de consommation de 2 500 calories par jour.

L’absence des industries de la viande et des produits laitiers

Il va de soi que la méthode utilisée pour maintenir l’apport calorique en l’absence des industries de la viande et des produits laitiers consistera à nourrir les masses avec des insectes, une initiative mondialiste qui fait actuellement l’objet d’un projet pilote dans certaines écoles du Royaume-Uni.

L’objectif est également de réduire les déchets alimentaires des ménages à zéro et les déchets alimentaires des usines de la chaîne d’approvisionnement de 75 % au cours de la même période.

Il est également prévu de limiter le nombre de vêtements qu’une personne est autorisée à acheter au cours d’une année. Le rapport indique qu’un objectif « progressif » est de 8 vêtements sur une période de 12 mois, l’objectif « ambitieux » étant de 3 vêtements seulement.

L’objectif « ambitieux » des villes du C40 est de réduire le nombre de véhicules privés à 0 d’ici 2030, alors que l’objectif « progressif » est de le ramener à 190 pour 1 000 habitants.

Selon le site web Nationmaster, sur la base des données les plus récentes de 2014, la moyenne des États-Unis est de 797 voitures pour 1 000 habitants.

Les pays qui comptent actuellement 190 voitures pour 1 000 habitants ou moins sont la Jamaïque, l’Ukraine, le Venezuela et la Turquie.

Limitation à un vol tous les deux ans

En ce qui concerne le transport aérien, les groupes estiment que les citoyens devraient être limités à un vol tous les deux ans dans un scénario « progressif », et à un vol tous les trois ans dans leur scénario « ambitieux ».

Les auteurs tentent de présenter ces changements radicaux dans la vie privée et les droits des citoyens sous un jour positif et révolutionnaire.

« Manger moins de viande rouge et plus de légumes et de fruits pourrait éviter chaque année 160 000 décès liés à des maladies telles que le cancer, les maladies cardiaques, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux dans les villes du C40 », écrivent-ils.

Lorsqu’il s’agit d’éliminer le droit au transport privé, ils déclarent : « en réduisant la propriété des véhicules, 170 millions de m2 de stationnement sur rue pourraient être rendus au domaine public dans les villes du C40, ce qui offrirait suffisamment d’espace pour 2,5 millions d’arbres et 25 000 km de pistes cyclables. »

« En achetant moins de vêtements et de textiles neufs, les habitants de toutes les villes du C40 pourraient collectivement économiser 93 milliards de dollars en un an », se félicitent les auteurs.

Ils poursuivent : « la réduction des vols et l’adoption de carburants d’aviation durables pourraient collectivement éviter 70 millions de dollars de dommages liés à la pollution de l’air qui auraient un impact sur la santé humaine, les bâtiments, les infrastructures et la production agricole. »

Rédacteur Fetty Adler
Collaborateur Jo Ann

Source : WEF Partners Want City Governments to ’Intervene’ in Clothing Purchases, Food, Private Flights to Save Climate

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