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Monde. L’afflux d’immigrants chinois illégaux fuyant la Chine communiste à travers la barrière de Darién

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Un exode massif de civils fuyant le régime communiste chinois s’effectue à travers la barrière de Darién, un obstacle imposant pour ces immigrants chinois sur l’une des voies migratoires les plus dangereuses au monde. Ce passage isolé et sans route, situé à la frontière entre la Colombie et le Panama, est constitué de plus de 96 kilomètres (60 miles) de forêt tropicale dense, de montagnes escarpées et de vastes marécages.

Selon les données du gouvernement panaméen sur l’immigration, le nombre d’immigrants chinois au cours des deux premiers mois de cette année a dépassé le nombre total de Chinois entrés au Panama en 2022 (2 000 au total).

Alors que les migrants poursuivent leur périple jusqu’à la frontière américano-mexicaine, le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a signalé que 4 366 migrants en provenance de Chine ont rencontré des agents de la patrouille frontalière après avoir franchi la frontière sud sans autorisation entre octobre 2022 et février 2023. Ce chiffre est à comparer aux 421 migrants rencontrés au cours de la même période en 2021 et 2022.

Jorge Venture, journaliste pour le réseau d’information télévisé par abonnement NewsNation, a tweeté le 20 mars 2023 : « Je couvre la frontière depuis longtemps. Je n’ai jamais vu autant de Chinois entrer illégalement aux États-Unis. Les arrestations de ressortissants chinois par les autorités frontalières américaines ont augmenté de plus de 900 % par rapport à l’année dernière ».

Des histoires bouleversantes d’immigrants chinois entre les gros titres

Un homme et son fils adolescent sont récemment arrivés aux États-Unis en provenance de Chine. Ils font partie du nombre croissant d’immigrants chinois qui demandent l’asile à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

L’homme et son fils de 16 ans ont voyagé pendant plus de 50 jours. Depuis Hong Kong puis Macao, ils sont passés par Istanbul et l’Équateur, de là, ils ont traversé six pays d’Amérique latine et ont même franchi seuls la barrière de Darién pour se rendre à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Son fils et lui sont arrivés en février au Texas. Ils ont été arrêtés par la patrouille frontalière américaine et sont restés sous la garde du gouvernement américain pendant cinq jours. Après leur libération, une association de défense des immigrés au Texas les a aidés à poursuivre leur route jusqu’à leur destination, où une organisation catholique les a aidés à s’installer.

Dans un autre cas, un chrétien de Chine continentale a été emprisonné pour avoir prié chez un ami. Après sa libération, il s’est rendu en Serbie sans visa, mais a été suivi par des agents de sécurité communistes chinois. Par la suite, toute la famille a fui au Mexique, sous la conduite d’un groupe de passeurs illégaux (connus en chinois sous le nom de « têtes de serpent »).

La barrière de Darién, essentiellement composée de marais et de forêts, est une zone frontalière entre la Colombie et le Panama. La plupart des réfugiés chinois qui ont fui vers les États-Unis ont tout quitté, en raison d’une peur profonde du régime communiste.(Image : wikimedia / PouX / CC BY-SA 4.0)

« Nous avons été forcés de traverser à la nage une rivière près de la frontière », raconte l’homme barbu aux yeux rouges et larmoyants. « Ma femme et mes enfants ne savent pas nager et ils ont failli se noyer dans le courant rapide de la rivière. Après être remontée sur l’autre rive, toute la famille a pleuré et s’est agenouillée pour remercier Dieu ».

La réalité de leur calvaire avait anéanti sa femme et, déconcerté, il s’est exclamé devant elle : « Nous avons traversé onze pays, dont la Turquie, l’Équateur, le Panama et le Guatemala, nous avons finalement rompu avec la Chine et nous resterons aux États-Unis même si nous devons y mourir ! ».

Fuir le régime totalitaire de la Chine communiste, « devenue impropre à la vie humaine »

Il est apparu que la plupart des réfugiés chinois qui ont fui vers les États-Unis ont quitté leur maison et abandonné leur fortune et leur travail en raison d’une peur profonde du régime totalitaire de la Chine communiste. Leur âge varie de moins de 10 ans à plus de 70 ans, et leur statut social comprend des intellectuels, des hommes d’affaires, des travailleurs, des fonctionnaires et des cadres de base du PCC.

Les raisons de leur défection sont multiples : certains ont été persécutés pour hérésie, d’autres ont été piégés pour avoir critiqué de hauts fonctionnaires, d’autres encore ont été réprimés pour avoir défendu leurs droits, beaucoup ont été emprisonnés pour avoir résisté en tant que minorité ethnique, d’autres ont été incarcérés pour être descendus dans la rue afin de réclamer la liberté, et d’autres encore ont été arrêtés pour avoir rompu avec leurs croyances communistes.

Fu Xiqiu, président de la China Aid Association, a confirmé que son agence reçoit désormais chaque semaine des demandes d’assistance de la part de Chinois qui viennent d’entrer aux États-Unis et qui cherchent à assurer leur sécurité. « Le point essentiel est que la persécution des Chinois par le Parti communiste chinois a fait que les habitants de ce pays ne veulent plus y vivre. La Chine est devenue impropre à la vie humaine », a-t-il affirmé.

Fu Xiqiu, président de la China Aid Association, a confirmé que son agence recevait désormais chaque semaine des demandes d’assistance de la part de Chinois qui venaient d’entrer aux États-Unis et qui souhaitaient obtenir de l’aide pour assurer leur sécurité.(Image : wikimedia / U.S. Customs and Border Protection / Domaine public)

« Les raisons invoquées sont les suivantes : l’économie est au plus bas, l’air et la nourriture sont empoisonnés, les banques volent l’argent des gens, le Parti communiste chinois et le gouvernement imposent des amendes et arrêtent les gens à tout moment et sans raison, les entreprises doivent faire ce que veut le secrétaire local du PCC et il n’y a pas de liberté d’expression ni de respect des droits humains fondamentaux. En outre, l’environnement naturel est comparé à une scène d’apocalypse et l’environnement social est pire que celui de la Révolution culturelle ».

« Le Parti communiste chinois prêche l’athéisme, sa philosophie de lutte entre les faibles et les forts et le principe de la sélection naturelle dans la jungle. Par conséquent, le peuple chinois est moralement dégradé et culturellement ruiné. Les gens n’ont pas de pensées justes et il n’y a pas de règles à suivre. La société est imprégnée par le mal, la luxure, la violence et l’agressivité », a-t-il ajouté.

« De plus, le PCC ne s’améliore pas, au contraire, il intensifie ses efforts pour manipuler et détruire culturellement, spirituellement, émotionnellement et physiquement le peuple chinois. Il existe encore un groupe de Chinois sensés qui se sentent impuissants, seuls, opprimés et ostracisés au milieu d’un grand groupe de personnes ayant subi un lavage de cerveau par le PCC … alors le seul moyen qui leur reste est de s’échapper ! ».

« J’espère que les États-Unis seront miséricordieux et qu’ils démoliront le pare-feu et le mur d’isolement qui empêchent les gens de s’échapper, afin de lutter avec le peuple chinois pour se débarrasser du PCC - le cancer de la terre ! », a-t-il précisé.

Rédacteur Albert Thyme

Source : The Surge of Illegal Chinese Immigrants Fleeing Communist China via the Darien Gap
www.nspirement.com

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