Une fois compris le mécanisme de la faim, il devient plus simple de faire la distinction entre le besoin physique de nourriture et le désir de compenser un stress émotionnel en se précipitant sur la nourriture. (Image : wikimedia / Mercabotanera2020 / CC BY-SA 4.0)
Comprendre le mécanisme de la faim est un atout pour combattre les troubles alimentaires. Une fois la faim comprise, il devient plus simple de faire la distinction entre le besoin physique de nourriture et le désir de compenser le stress émotionnel en se gavant de nourriture.
Comprendre le spectre de la faim
La plupart des personnes qui tentent de perdre du poids commencent par créer un déficit calorique, en restreignant leur alimentation. La restriction alimentaire est comme le pendule d’une horloge qui fluctue d’un côté à l’autre. Lorsqu’on se prive de nourriture (en réduisant les calories), le pendule oscille brusquement du côté de la restriction. Mais la volonté de restriction ne peut être maintenue que pendant une courte période.
Quand la volonté disparaît, on tombe dans le piège, car le pendule ne peut pas osciller dans un sens ni revenir dans l’autre. La suralimentation est à l’opposé de la restriction alimentaire. Parfois, la volonté s’affaiblit et l’on mange frénétiquement. Après un excès, on se sent généralement frustré et insatisfait.
Consommer davantage de nourriture peut aider à réguler les émotions. La frénésie alimentaire devient alors une forme d’alimentation émotionnelle. Avant que vous ne vous en rendiez compte, vous avez mangé beaucoup plus que vous ne l’aviez prévu. En d’autres termes, vous avez abusé de la nourriture.
Écoutez votre estomac la prochaine fois qu’il grogne et offre-lui un repas nutritif ! (Image : Kindel Media / pexels)
Comment reconnaître la vraie faim ?
Faire face à la faim quand on essaie de perdre du poids peut être difficile à supporter et déroutant. Apprendre à reconnaître les signaux de la faim et de la satiété peut conduire à l’harmonie alimentaire. Apprendre à repérer les signes de la faim est le premier pas.
Grognement de l’estomac
Une fois compris le mécanisme de la faim, il devient plus simple de faire la distinction entre le besoin physique de nourriture et le désir de compenser un stress émotionnel en se précipitant sur la nourriture. Ignorer ces signes pendant des heures est malsain, quel que soit le régime ou les tentatives de désintoxication ou de nettoyage que vous allez adopter.
Cette douleur provient du fait que le muscle de l’estomac se contracte lorsqu’il est vide. Écoutez votre estomac la prochaine fois qu’il gargouille et offrez-lui un repas nutritif !
Fatigue et manque d’énergie
Avez-vous déjà eu l’impression d’être à bout de souffle et de vous sentir fatigué malgré une bonne nuit de sommeil ? D’être dans un état léthargique alors que vous n’avez rien fait de fatiguant ? C’est une des sensations physique de la faim.
Le corps peut se sentir mal lorsqu’il ne reçoit pas assez de nourriture (énergie). Les tâches quotidiennes deviennent de plus en plus complexes. La seule façon de s’en sortir est de manger quelque chose de nutritif ! Lorsque vous vous sentez épuisé et sans énergie, vérifiez s’il s’agit d’une sensation physique de la faim.
Maux de tête et mains tremblantes
Lorsque vous avez faim et que vous n’avez pas mangé, votre taux de sucre dans le sang peut chuter. Si c’est le cas , le corps avertit le cerveau qu’il a besoin de plus d’énergie ou de nourriture. Lorsque cela se produit, les vaisseaux sanguins se contractent et la pression artérielle peut augmenter avec pour conséquence une migraine.
De plus, lorsque le taux de glycémie est bas vous pouvez vous sentir tremblant et tendu. Si vous avez souvent des maux de tête et les mains qui tremblent, cela peut être un signe de votre corps vous signalant qu’il a faim.
Que signifie : manger en pleine conscience ?
L’alimentation consciente est basée sur la réflexion et l’évaluation des options. Posez-vous la question suivante : « pourquoi est-ce que je mange ? » Les réponses à cette question vous aideront à faire des choix alimentaires judicieux, vous amenant à réfléchir vraiment à vos principes et au choix d’une alimentation saine. Cela peut être pour des raisons de santé. Cela pourrait stimuler votre énergie et votre digestion.
Il se pourrait aussi que vos vêtements ne vous aillent plus et que vous ne vouliez pas acheter une nouvelle garde-robe. Apprendre à manger de manière réfléchie implique un changement de point de vue. Par rapport à une approche fondée sur la privation, cette approche est beaucoup plus responsabilisante. Vous reprenez le contrôle de vos habitudes alimentaires au lieu de les laisser vous dominer.
L’alimentation consciente repose sur la réflexion et l’évaluation des options qui s’offrent à vous. Posez-vous la question suivante : « pourquoi est-ce que je mange ? Se poser cette question vous aidera à faire des choix alimentaires judicieux ». (Image : ROMAN ODINTSOV / pexels)
Comment gérer les troubles de l’alimentation
La relation avec la nourriture s’avère parfois compliquée. Pour certains, manger signifie simplement obtenir les nutriments dont ils ont besoin pour mener une vie saine et heureuse. Pour d’autres, il s’agit d’un aspect négatif ou d’une habitude émotionnelle qui les aide à faire face à des sentiments douloureux.
Les personnes appartenant à cette dernière catégorie ont souvent du mal à comprendre le rôle de l’alimentation dans leur vie car elles développent des troubles alimentaires et d’autres maladies qui compliquent leur existence. Il est essentiel de comprendre que les troubles alimentaires ne dirigent pas votre vie. Grâce à un soutien approprié, vous pourrez rétablir votre relation avec la nourriture tout en contrôlant les symptômes sous-jacents de votre maladie.
Adopter une relation plus saine avec la nourriture
Une relation saine et positive avec la nourriture consiste à accepter tous les aliments sans contraintes et à reconnaître la valeur des aliments au-delà des calories. Vous devez comprendre qu’en tant qu’être humain, votre valeur n’est pas déterminée par la nourriture que vous consommez. Faire le premier pas vers la guérison d’un rapport dysfonctionnel à la nourriture peut être angoissant et difficile, mais cela en vaut la peine à long terme.
