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Sagesse. Qu’a-t-il fait pour changer son destin cinq jours avant sa mort ?

CHINE ANCIENNE > Sagesse

PODCAST

Sous la dynastie Qing en Chine, un pauvre érudit se rendait à la capitale pour passer les examens impériaux après avoir réussi les examens provinciaux. Sur le chemin, un voyant lui prédit qu’il ne lui restait plus que cinq jours à vivre. Triste, il monta à bord du navire de retour, mais un coup de vent empêcha son bateau de partir. L’érudit n’avait d’autres choix que de descendre du bateau avant de faire une rencontre inattendue qui allait bousculer son destin. Que lui arriva-t-il et qu’a-t-il fait pour changer sa destinée ?

Un pauvre érudit sur le point de mourir

Sous la dynastie Qing, un érudit issu d’une famille pauvre travaillait toujours avec acharnement et finit par obtenir l’examen provincial. Mais lorsqu’il s’apprêta à passer l’examen impérial dans la capitale, un voyant du village lui annonça qu’il mourrait en automne, durant le huitième mois lunaire. Cette prédiction inquiétait l’érudit jour et nuit.

Un jour, certains de ses camarades de classe l’invitèrent à venir avec eux pour l’examen impérial dans la capitale. L’érudit répondit : « Je ne vais pas vous cacher, mais le voyant m’a prédit que je mourrais bientôt, et ce serait en vain que j’irais passer les examens ».

À ce moment-là, son ami Wang Sheng l’encouragea à les suivre et lui dit : « Vous ne pouvez pas vous fier aux paroles du devin. Si vous craignez de ne pas pouvoir payer le voyage, je vais m’en occuper ».

Wang Sheng, qui était issu d’une famille riche et faisait preuve de droiture, lui donna immédiatement un lingot de dix taels d’argent, en lui disant : « Prenez le pour bien installer votre famille, je m’occuperai de vos bagages et payerai toutes vos dépenses du voyage. Ne vous inquiétez pas ».

Touché par la bienveillance de son ami, l’érudit accepta de partir avec lui. C’était déjà quelques jours après le premier jour de l’automne.

Un second voyant prédit à nouveau la mort de l’érudit

Lorsqu’ils arrivèrent à Jinling (l’ancien nom de Nanjing), ils apprirent qu’il existait au temple local de Cheng’en un voyant très doué pour la physiognomonie et très précis dans sa prédiction du destin des gens. Les sept jeunes hommes allèrent ensemble au temple pour rendre visite au voyant afin de connaître leur chance à l’examen. Le voyant procéda d’abord à la physiognomonie sur les six camarades de l’érudit. Il fut très précis pour deviner leur situation actuelle ainsi que celle de leurs parents. En ce qui concerne l’examen imminent, le voyant répondit qu’une seule personne d’entre eux serait admise sur la liste secondaire, tandis que les autres allaient échouer à leur examen.

Qu’a-t-il fait pour changer son destin cinq jours avant sa mort
Ils décidèrent d’aller consulter un voyant pour connaître leur destin. (Image : Musée National du Palais de Taïwan / @CC BY 4.0)

Puis, quand ce fut le tour de l’érudit, le voyant lui demanda : « D’où venez-vous ? A quelle distance se trouve votre ville natale ? ».

Ayant compté sur ses doigts, il lui dit : « Vous devriez rentrer chez vous avant qu’il ne soit trop tard ! » Tout le monde fut stupéfait.

Le voyant leur dit : « Cet homme a un visage émacié, son esprit est faible, et les lignes de la malchance sont déjà apparues sur son front. Rentrez vite chez vous, ou vous mourrez sur la route ».

Tous les sept furent horrifiés et demandèrent : « Pourriez-vous regarder cela plus en détail et voir s’il y a un moyen de le sauver ? ».

Le voyant répondit : « Il n’y a aucun moyen de le sauver de cette grande crise de vie et de mort qui l’attend, à moins qu’il ne fasse secrètement quelque chose de vertueux. Mais que peut-on faire maintenant que la mort est imminente ? Si ce monsieur est encore en vie dans six jours à compter d’aujourd’hui, j’arrêterai de faire la physiognomonie ». Devant la réponse catégorique du voyant, ils s’en allèrent avec tristesse.

L’adieu cinq jours avant la mort

De retour à l’auberge, l’érudit dit à ses camarades : « Le voyant d’aujourd’hui a dit la même chose que le voyant du village, et je pense que cette prédiction s’accomplira. Tout le monde meurt. La mort ne me fait pas peur, mais si je meurs ici, j’ai peur de vous provoquer des ennuis, alors je préfère rentrer rapidement chez moi. » Comme il n’y avait pas d’autre issue, ils convinrent que c’était le meilleur choix à faire.

Wang Sheng eut pitié et loua un bateau pour lui, prépara ses vêtements et lui donna un lingot d’argent pour l’utiliser en cas d’urgence. L’érudit apprécia sa gentillesse et le remercia avec un sourire, disant : « Je n’ose pas refuser votre aide pour mes frais de funérailles. S’il y a une âme après la mort, je ne manquerai pas de vous bénir pour vos examens, dans le monde souterrain, en témoignage de ma gratitude pour votre générosité ». Il dit alors au revoir à tout le monde, prit le bateau et partit.

Une rencontre inattendue au bord de l’eau : l’érudit fait le bien en toute discrétion

Le bateau avait parcouru plus de dix milles sur la rivière lorsqu’un coup de vent se leva, et il fut impossible d’avancer. Le vent souffla de plus en plus fort pendant quatre jours. L’érudit se dit que les cinq jours allaient bientôt s’écouler et qu’il allait mourir sans pouvoir rentrer chez lui. Désespéré, il descendit du bateau pour se promener sur le rivage, attendant sa mort.

Il était le seul à se promener sur le rivage désert lorsque soudain, une jeune femme enceinte s’approcha de lui, pleurant si tristement, avec un bébé dans son bras gauche et deux jeunes enfants à sa main droite. Elle passa à côté de l’érudit sans le regarder comme s’il était invisible.

L’érudit fut alerté. La berge était déserte et il n’y avait aucun habitant sur les rives, alors où allait cette femme enceinte ? Elle avait l’air si désespérée et si triste qu’elle devait avoir quelque chose en tête. Plus il y pensait, plus il se sentait mal à l’aise. Il se retourna et rattrapa la femme, mais elle ne répondit pas. Il n’eut d’autres choix que de la suivre.

La femme se retourna et le gronda : « Qu’est-ce que vous faites à suivre une femme ? Savez-vous être poli ? ».

L’érudit dit : « Nous ne nous connaissons pas, mais il semble que vous ayez un problème. Si vous voulez me le dire, je pourrai peut-être vous aider ».

Devant la sincérité de l’érudit, la femme finit par lui confier son malheur : « Je suis mariée à un boucher violent qui me fouette souvent sans raison, jusqu’à me battre à mort. Nous avions deux cochons à la maison, et il est allé au marché tôt ce matin, en me disant avant de partir : " Si quelqu’un vient les acheter, tu devras lui faire payer dix taels d’argent ". À midi, quelqu’un est venu acheter les cochons avec un lingot de dix taels d’argent. J’ai eu peur que l’argent soit faux, alors je l’ai accompagné à une boutique d’argenterie pour le vérifier. L’homme de la boutique d’orfèvrerie a dit que c’était du vrai. Mais mon client s’est retourné contre moi, estimant que le prix des cochons était trop élevé, et il a repris les dix taels d’argent en refusant de les acheter. Plus tard, il est revenu me voir et m’a dit qu’il était prêt à acheter nos cochons pour le prix initial. Une voisine à l’ouest est venue chez moi, a vu l’argent et m’a dit que c’était du cuivre ! Je me suis précipitée hors de chez moi voulant retrouver l’acheteur des cochons, mais en vain. Je suis retournée à la boutique d’argenterie pour vérifier l’authenticité de l’argent, et plusieurs boutiques ont toutes dit la même chose, que c’était du cuivre. J’étais stupéfaite. Quand mon mari reviendra et découvrira cette histoire d’escroquerie, je mourrai certainement sous ses coups de fouet. Je serais morte de toute façon, plutôt que de mourir sous le fouet en souffrant, je préfère mourir dans l’eau ».

Lorsque l’érudit entendit cela, il fut pris de compassion. Il prit l’argent de la femme et vit qu’il s’agissait bien de cuivre. À ce moment-là, il sentit dans sa manche l’argent que Wang Sheng lui avait donné, et se dit qu’il allait mourir, alors à quoi bon le garder ? Il échangea donc les deux lingots.

Qu’a-t-il fait pour changer son destin cinq jours avant sa mort
L’érudit décida d’échanger les deux lingots pour aider la jeune dame. (Image : wikimedia / Shizhao / Domaine public)

« Madame, vous avez failli mourir en vain, votre argent est bien réel, qui a dit que c’était du cuivre ? », dit l’érudit.

La dame se fâcha et dit : « Plusieurs boutiques d’orfèvrerie ont affirmé que c’était du cuivre, pourquoi me trompez-vous, monsieur ? ».

L’érudit répondit : « C’est de l’argent véritable ! Peut-être que les boutiques d’orfèvrerie trompent les femmes. Si vous venez avec moi, ils n’oseront pas dire que c’est du cuivre. Si c’est du cuivre, alors vous pourrez décider ce que vous voulez faire ». La femme le suivit et marcha longtemps avant de se rendre dans plusieurs boutiques pour faire la vérification, et ils dirent tous que c’était de l’argent.

La femme se réjouit et dit : « Heureusement que je vous ai rencontré, monsieur, sinon j’aurais fait une grosse erreur ! ». Elle prit l’argent, le remercia encore et encore avant de partir.

L’érudit apprit en rêve les changements que les dieux décidèrent d’apporter à son destin

Le soleil se couchait et la nuit tombait, aussi l’érudit se dépêcha-t-il de rentrer. Il avait parcouru plus d’un mille. Perdu et tout seul, il ne retrouvait toujours pas son bateau. En pleine panique, il aperçut soudain des maisons devant lui. S’approchant, il vit un temple désert et délabré. Il n’eut d’autres choix que de se nicher sous le porche du temple et d’attendre l’aube. Il se dit : « Dans ce lieu sauvage, dans cette nuit déserte, si les renards, les loups et les esprits sauvages viennent m’attaquer, ce sera l’heure de ma mort ». Dès qu’il s’assit, il s’endormit, fatigué par ses journées de course.

Alors qu’il était assoupi, il entendit le son d’un gong et lorsqu’il ouvrit les yeux, il vit soudain la salle du temple brillamment éclairée, avec des gardes debout de chaque côté et un personnage ressemblant à un roi assis au milieu. On dirait le Saint empereur Guan. Soudain, il entendit des paroles, et c’était bien le Saint empereur Guan qui disait : « Un homme a sauvé cinq vies au bord de la rivière aujourd’hui, nous devrions trouver qui est cet homme et lui accorder des bénédictions ».

Qu’a-t-il fait pour changer son destin cinq jours avant sa mort
Un temple du Saint empereur Guan à Pékin. (Image : wikimedia / See page for author / Domaine public)

Un fonctionnaire vêtu de violet, tenant un parchemin, s’avança et dit : « Je viens de recevoir une déclaration du Dieu de la Terre selon laquelle il s’agit de l’érudit d’un certain comté ».

Le Saint empereur Guan ordonna de vérifier sa fortune et de savoir si l’érudit était arrivé en tête de la liste d’or de l’examen impérial de cette année.

Un fonctionnaire aux vêtements brodés s’avança et dit : « La fortune de cet homme est éteinte, et il aurait dû mourir écrasé par un mur effondré sous le porche de ce temple à minuit ce soir ».

Le Saint empereur Guan dit : « Si c’est le cas, comment pouvez-vous inciter les gens à être bons ? Il faut modifier le registre dans lequel sont consignées ses bénédictions, sa fortune et sa longévité. La soumission du Dieu des lettrés Wenchang a été approuvée hier, et la personne arrivant en tête dans les examens de cette année dans la région du Sud du fleuve Yangtsé a été destituée pour avoir violé une servante, laissez donc l’érudit la remplacer ».

Un fonctionnaire à côté de lui ajouta : « L’argent de cet érudit est un cadeau de Wang Sheng, qui a contribué à cette bonne action en étant généreux en argent et en droiture, et il devrait aussi être récompensé ».

Le Saint empereur Guan dit : « Bien ! ». Il ordonna de procéder à une nouvelle vérification du registre de la fortune.

Le fonctionnaire aux vêtements brodés s’avança et lui demanda ses instructions : « Un candidat devant obtenir la cinquante-troisième place sera exclu pour cause de parole inappropriée. La personne qui doit la remplacer n’a pas encore été choisie par Wenchang, veuillez donc la remplacer par Wang Sheng ». Le Saint empereur Guan approuva sa proposition.

L’érudit était en train d’écouter leur conversation lorsqu’il entendit soudain quelqu’un crier : « Sortez ! Sortez ! ». Il se réveilla en sursaut et se retrouva toujours blotti sous le porche, entouré de ténèbres. Mais il entendit la boue tomber du mur, il se leva et courut rapidement à l’extérieur. Au moment où il quittait le porche, le mur s’effondra à l’endroit même où il était assis. Il se tenait debout alors sous la lune pour attendre l’arrivée de l’aube.

L’érudit retourna à la capitale et le voyant lui raconta une étrange histoire

À l’aube, L’érudit entra dans la grande salle pour prier et constata qu’il y avait bien une statue du Saint empereur Guan. Il se mit à genoux devant la statue avant de reprendre le chemin du bateau et il savait que les paroles des dieux allaient s’accomplir. Sachant que le batelier s’apprêtait à retourner à Jinling, il prit le bateau et rentra à Jinling en toute tranquillité.

Lorsque l’érudit arriva à l’auberge, ses six camarades furent surpris et ravis.

L’érudit leur dit : « Le vent était si fort sur la rivière et mon voyage a été entravé, alors je suis revenu parce que le délai de cinq jours avait expiré ».

Tout le monde lui demanda : « Y a-t-il eu un désastre pendant ces cinq jours ? ».

Sans mentionner les bonnes actions qu’il avait faites en secret, l’érudit dit simplement : « Oui, il y en a eu. Hier, par ennui, je suis descendu du bateau pour me promener, et comme j’allais de plus en plus loin, je me suis perdu au crépuscule, et plusieurs fois j’ai trébuché sur les roseaux de la rive et j’ai failli tomber dans la rivière. Heureusement, le propriétaire du bateau est venu me chercher avec une lanterne et j’ai pu regagner le bateau. Mais j’ai perdu l’argent caché dans ma manche ».

Wang Sheng sourit et dit : « Selon le dicton, si vous ne mourez pas d’un grand désastre, vous serez béni par la suite. Se perdre au bord de la rivière est un présage de réussite à l’examen ! ». Wang Sheng acheta donc du vin pour fêter le retour de son ami.

Le lendemain, les gens qui logeaient à l’auberge consultèrent le voyant pour lui signaler son erreur. L’érudit ne voulait pas y aller, alors ils le traînèrent avec eux. À leur arrivée, le voyant, qui parlait à quelqu’un, leva les yeux vers l’érudit et lui dit, surpris : « N’êtes-vous pas la personne à qui j’ai dit qu’elle serait morte dans cinq jours ? » La foule répondit d’une seule voix : « Oui ! Aujourd’hui, c’est le septième jour et il est encore là, qu’en dites-vous ? ».

Le voyant dit : « Il ne mourra pas. Quelques jours seulement se sont écoulés et sa physionomie n’est plus la même, et il a l’air en pleine forme. Il doit avoir fait un acte de bonté extraordinaire et avoir sauvé plusieurs vies pour que son destin soit changé ».

L’érudit répondit en souriant : « Vos paroles, monsieur, sont absurdes, je suis sans le sou, et quel pouvoir ai-je de sauver les autres ? »

Le voyant lui dit : « Ne me mentez pas, ne vous ai-je pas dit l’autre jour que l’on ne peut jamais se sauver sans faire de grand bien en secret. Aujourd’hui, vous avez la vertu sur tout le visage, et à l’examen actuel, vous obtiendrez certainement la première place, et l’année prochaine vous serez admis à l’Académie Hanlin, et ensuite vous serez un fonctionnaire de première classe et votre longévité augmentera jusqu’à quatre-vingts ans ».

Qu’a-t-il fait pour changer son destin cinq jours avant sa mort
L’érudit est devenu un haut fonctionnaire et a eu une longue vie. (Image : wikimedia / National Palace Museum / Domaine public)

Il ajouta : « Ce n’est pas un hasard ». C’est à ce moment-là que le voyant leur expliqua pourquoi il en était ainsi. « Il y a un mois et demi, un élève est venu pour une consultation, et son visage était si lumineux que j’ai conclu qu’il serait le meilleur candidat de cette promotion. Hier, il est revenu avec des lignes de mauvaise fortune sur son front, et son aura s’est soudainement éteinte, il a dû faire quelque chose de mal et sa bonne fortune a été annulée. À ma grande surprise, c’est vous qui allez le remplacer ».

Et le voyant pointa Wang Sheng, qui était à côté de lui, et dit : « Ce monsieur a aussi de la vertu dans son visage, et il réussira sûrement l’examen avec vous ».

Wang Sheng rit et dit : « Je ne sais pas ce que mon ami a fait. Quant à moi, comment pourrais-je faire de bonnes actions ? ». Le voyant dit : « C’est le fait d’accomplir le bien sans poursuivre une fin pour soi qui s’appelle faire le bien en secret ! ». La foule rit de concert, pensant que le voyant cherchait une excuse pour embrouiller tout le monde.

L’érudit rit et dit : « Chacun parle et écoute ce qu’il veut, personne n’a besoin de prendre cela au sérieux, ne tardez pas à rentrer à l’auberge ».

L’érudit dit la vérité à son ami Wang Sheng

De retour à l’auberge, l’érudit dit en privé à Wang Sheng : « Ce voyant est vraiment un grand devin. Ce qu’il a dit est vrai ! Vous devriez obtenir la cinquante-troisième place à l’examen de cette année ! ».

En effet, lorsque Wang Sheng aperçut l’érudit à son retour, il fut surpris de le voir si rayonnant. En entendant les propos du voyant, il comprit que l’érudit avait pris l’argent qu’il lui avait donné pour sauver la vie de quelqu’un et avait prétendu qu’il l’avait perdu. Quand Wang Sheng lui demanda ce qui s’était passé, il lui raconta toute l’histoire.

L’érudit dit : « Sans les dix taels d’argent que vous m’avez donné, je n’aurais rien pu faire. Je suis aujourd’hui béni des dieux grâce à votre bonté ».

Wang Sheng s’étonna : « Vous êtes si généreux, et je dois vous remercier. Le talent de prédiction de ce voyant est vraiment extraordinaire ! ».

Lors de l’examen de cette année-là, l’érudit remporta le premier prix, et Wang Sheng obtint également la cinquante-troisième place, et l’année suivante, ils furent tous deux admis à l’Académie Hanlin. Tout se passa comme l’avait prédit le voyant du temple Cheng’en.

La fortune et la longévité d’une personne sont déterminées par Dieu. Comment sont-elles déterminées ? En fonction des bonnes et des mauvaises actions de la personne. La fortune et la longévité de ceux qui font de bonnes actions peuvent augmenter. Celles de ceux qui font de mauvaises actions peuvent diminuer en quelques secondes. La clé de la porte du malheur ou du bonheur est entre nos mains, et c’est à nous de décider laquelle ouvrir.

Rédacteur Yi Ming

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