Kaja Kallas, la première ministre estonienne participe au débat sur la loi anti-discrimination. En avril 2022, Euranet Plus, le principal réseau radio d’informations sur l’UE, a organisé un débat sur le thème « La loi anti discrimination de l’Europe » au Parlement européen à Bruxelles. (Image : wikimedia / euranet_plus / CC BY-SA 2.0)
Kaja Kallas, la première ministre estonienne, a déclaré le 9 juin qu’aucun pays de l’OTAN n’interviendrait directement dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, selon l’ERR (Radio-télévision publique estonienne), le service de radio public du pays.
« Tous les pays fournissent une certaine forme d’assistance à l’Ukraine. Mais aucun pays n’a déclaré son désir d’intervenir dans cette guerre, d’y envoyer ses militaires, et je n’ai pas entendu parler de tels projets », a déclaré la femme d’État, âgée de 45 ans.
Ses commentaires interviennent après qu’Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’OTAN de 2009 à 2014, a laissé entendre que certains membres de l’alliance dirigée par les États-Unis, comme la Pologne, pourraient « prendre des mesures individuelles » et envoyer des troupes en Ukraine si aucun accord-cadre visant à garantir la sécurité de Kiev n’est conclu rapidement.
La Pravda européenne, un média ukrainien en ligne, a également rapporté, le 8 juin, que le ministre ukrainien des affaires étrangères, DmytroKuleba, a déclaré que des troupes de l’OTAN seraient stationnées sur le territoire ukrainien après l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, mais que cela ne se produirait pas avant la fin de la guerre.
L’Ukraine aurait entamé une contre-offensive majeure
L’Ukraine aurait entamé une contre-offensive majeure (selon l’ERR et d’autres médias) contre les positions russes, avec de multiples attaques sur les fronts sud et sud-est au cours de la semaine dernière. Jusqu’à présent, les opérations ont été repoussées.
