En 2025, face à l’escalade de la répression transnationale du Falun Gong et de Shen Yun Performing Arts menée par le Parti communiste chinois (PCC), les gouvernements et les parlementaires des États-Unis, du Canada et d’Europe ont publié des déclarations de condamnation et pris des mesures concrètes.
Des déclarations publiques de la Maison Blanche aux sanctions du Département d’État, en passant par une déclaration conjointe de 65 parlementaires fédéraux canadiens et des enquêtes parlementaires menées par des parlementaires européens, cette série d’événements souligne la ferme opposition des démocraties occidentales aux violations de la souveraineté et des droits humains commises par le PCC.
Selon les statistiques du Centre d’information du Falun Dafa, entre mars 2024 et le 16 octobre 2025, 193 menaces de mort ont été recensées sur le territoire américain contre le Falun Gong ou des personnes se faisant passer pour des pratiquants du Falun Gong. La plupart de ces actions concernent la compagnie Shen Yun Performing Arts, les pratiquants de Falun Gong, et même des policiers, des parlementaires et des agents du FBI américains qui soutiennent le Falun Gong.
Cette répression transnationale menace non seulement la sécurité de groupes spécifiques, mais remet également en cause la souveraineté nationale, la liberté religieuse et la liberté d’expression des pays démocratiques.
Contexte : escalade et formes de répression transnationale menée par le PCC
Depuis fin 2022, le dirigeant du PCC et de la Chine, Xi Jinping, a ordonné une intensification de la persécution du Falun Gong à l’intérieur comme à l’extérieur de la Chine, incluant des actions transnationales contre la compagnie Shen Yun Performing Arts. Cette persécution est principalement menée par le biais de :
● La « guerre de l’information » (guerre médiatique) afin de légitimer les actions de politique étrangère de la Chine dans une quête d’influence mondiale.
● La « guerre juridique », par le biais de nouveaux outils servant à promouvoir les normes et la jurisprudence chinoises.
Ces actions se traduisent pour beaucoup par une vaste offensive de désinformation contre le Falun Gong sur les plateformes médiatiques du monde entier. En tant que groupe artistique promouvant la culture traditionnelle chinoise, Shen Yun Performing Arts est fréquemment la cible de la répression du PCC. Depuis le début de ses représentations à travers le monde, les spectacles de Shen Yun font de plus en plus souvent l’objet de menaces d’attentats à la bombe et d’actes d’intimidation, avec de nombreux cas recensés aux États-Unis, au Canada et en Europe. Ces incidents ne relèvent pas de simples actes d’intimidation isolés, mais s’inscrivent dans le cadre de la répression systématique menée par le PCC à l’étranger, visant à étouffer toute critique et dissidence.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle pacifiste de l’école de Bouddha fondée sur les principes d’« Authenticité, Compassion, Tolérance » et fait l’objet d’une répression extrême de la part du PCC en Chine depuis 1999. Cette persécution s’étend désormais à l’étranger et prend diverses formes, notamment la surveillance, le harcèlement, les cyberattaques et des menaces directes et indirectes. L’escalade de la répression en 2025 a suscité une vive émotion internationale, et plusieurs ministères américains ont été parmi les premiers à réagir, y voyant une menace pour les libertés fondamentales aux États-Unis.
Maison Blanche : condamnation sans équivoque et demande de rendre des comptes aux responsables
La Maison Blanche a condamné à plusieurs reprises la répression transnationale du PCC en 2025. Le 17 mars, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a adopté une position ferme lors d’une conférence de presse concernant l’alerte à la bombe visant la représentation de Shen Yun au Kennedy Center à Washington, D.C., le 20 février. Elle a déclaré aux journalistes de NTD : « Cette administration prendra cette affaire très au sérieux et demandera des comptes aux responsables. Nous condamnons sans équivoque tout acte de violence ou menace de violence contre les institutions américaines. »
Ce jour-là, la police n’a trouvé aucune bombe après une fouille, et la représentation a eu lieu comme prévu. La compagnie Shen Yun Performing Arts a ensuite tenu une conférence de presse, accusant le PCC d’être à l’origine d’un canular malveillant, une tactique courante employée par le Parti communiste chinois.
La déclaration de Mme Leavitt ne se limitait pas à une simple réaction à un incident isolé, mais reflétait la position générale de la Maison Blanche face à la répression transnationale du PCC. Eric Metaxas, membre de la Commission de la Maison-Blanche sur la liberté religieuse, a qualifié en septembre les actions du PCC sur le sol américain de « véritable guerre », soulignant qu’il s’agissait d’une menace pour les libertés fondamentales américaines que les États-Unis ne toléreraient pas. Il a fait remarquer que ces actions répressives violaient directement la souveraineté nationale et les droits civiques des États-Unis.
En septembre également, Kelly Shackelford, membre de la Commission de la Maison-Blanche sur la liberté religieuse, a déclaré que toutes ces menaces étaient illégales, que rien de tout cela ne devait être toléré et que les États-Unis devaient s’y opposer. Il a insisté sur le fait que la liberté religieuse est la « première liberté » des Américains et que sa perte entraînerait l’effondrement des autres droits. Ismail Royer, membre du conseil consultatif de la commission, a affirmé : « Nous ne pouvons pas permettre au PCC de persécuter des personnes sur le sol américain. Le gouvernement américain doit tout mettre en œuvre pour empêcher une telle chose. »
Ces déclarations montrent que la Maison Blanche ne se contente pas de condamnations verbales, mais qu’elle œuvre également à la mise en œuvre de contre-mesures politiques par le biais d’institutions telles que la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF). Le rôle de cette commission est crucial dans la vie politique américaine, et ses recommandations influencent souvent les décisions du Congrès et du pouvoir exécutif. En 2025, ces actions de la Maison Blanche sont perçues comme un défi direct à l’influence mondiale du PCC, visant à protéger les communautés religieuses aux États-Unis contre toute ingérence étrangère.
Département d’État américain : condamnation de toute intimidation et appel à la fin de la censure transnationale
En tant qu’organe chargé de la mise en œuvre de la politique étrangère, le Département d’État américain a pris des mesures plus concrètes en 2025 pour contrer la répression transnationale du PCC. Le 7 février, un porte-parole du Département d’État a condamné la campagne d’intimidation menée par Pékin et ses alliés contre Shen Yun Performing Arts et a appelé à la protection de la liberté d’expression : « Nous condamnons ces actes d’intimidation et appelons à la protection de la liberté d’expression. Nous exhortons le PCC à mettre fin à sa campagne d’extermination contre le Falun Gong, qui dure depuis 25 ans. » Cette déclaration dénonçait ouvertement le génocide de longue date menée par le PCC, marquant un tournant dans la politique étrangère américaine.
Le 23 décembre, le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé, lors d’une conférence de presse de fin d’année, que les États-Unis interdiraient l’entrée sur leur territoire à tout ressortissant étranger soutenant la censure de la liberté d’expression des Américains. Dans un communiqué du département d’État, M. Rubio a précisé que cette première vague de sanctions visait cinq individus ayant organisé des actions de contrainte contre des entreprises et des plateformes américaines afin qu’elles censurent, répriment ou empêchent les Américains de tirer profit de leurs activités.
Le département d’État a averti que la liste des sanctions serait élargie si d’autres acteurs étrangers persistaient dans des actions similaires. Cette mesure est perçue par la communauté internationale comme une réponse directe à la censure transnationale exercée par le PCC et est étroitement liée à la lutte contre la censure et à la protection des droits fondamentaux des Américains.
En outre, Mark Walker, candidat au poste d’ambassadeur itinérant pour la liberté religieuse internationale, a déclaré en octobre que la répression transnationale menée par le PCC viole la sécurité nationale et la souveraineté des États-Unis, et que le gouvernement américain « condamnera et combattra ces atrocités commises par le PCC ».
Plusieurs anciens hauts responsables se sont joints à cette condamnation. L’ancien secrétaire d’État adjoint Robert Destro, s’exprimant lors d’un forum parlementaire le 17 juillet, a insisté : « Concernant la répression transnationale, j’espère que la première chose que fera le gouvernement américain sera d’assurer la protection des pratiquants de Falun Gong aux États-Unis. La protection des pratiquants de Falun Gong doit être renforcée. »
L’ancien ambassadeur itinérant pour la liberté religieuse internationale, Sam Brownback, dans une interview du 20 novembre, a condamné la « guerre juridique » et la « guerre médiatique » menées par le PCC, suggérant que les États-Unis mettent fin à la répression par divers moyens, notamment la dénonciation, les enquêtes, les poursuites judiciaires, la législation et la diplomatie. Il a spécifiquement mentionné que les pirates informatiques du PCC se faisant passer pour le média en ligne The Epoch Timesafin d’envoyer des menaces d’attentat à la bombe à la Maison Blanche constituaient un « terrorisme transnational » et que les personnes impliquées devaient être poursuivies en justice.
L’ancienne ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Kelley Eckels Currie, a déclaré en juin qu’elle incitait tous les États à adopter une législation pour contrer la répression transnationale du PCC. Ces voix ont convergé vers une position ferme du Département d’État, insistant sur le recours conjoint aux outils diplomatiques et juridiques.
Ministère américain de la Justice : poursuite des agents du PCC pour protéger l’État de droit
Le Département de la Justice des États-Unis a poursuivi les auteurs de ces actes afin de faire respecter l’État de droit. En 2025, il a mené ses actions en justice contre les agents du Parti communiste chinois, considérant leurs actes comme une atteinte à l’État de droit aux États-Unis. Les cas de Lu Jianwang et de Chen Jinping, deux résidents de Manhattan, sont exemplaires en tant qu’agents du ministère de la Sécurité publique (MPS) agissant secrètement pour le compte de la République populaire de Chine (RPC).
Tous deux ont été arrêtés par le FBI le 17 avril 2024. Le département de la Justice les a accusés d’avoir établi des postes de police clandestins aux États-Unis pour le compte du ministère chinois de la Sécurité publique et d’avoir participé à la persécution du Falun Gong. Le procureur général adjoint chargé de la sécurité nationale, Matthew G. Olsen, a déclaré : « Pour surveiller et intimider les dissidents et dissuader les critiques, le PCC a mis en place une entité clandestine à New York grâce à son appareil de sécurité répressif. Les agissements du PCC dépassent largement les limites du comportement acceptable d’un État-nation. Nous sommes déterminés à défendre la liberté de tous les citoyens américains contre la menace de la répression autoritaire. »
Le directeur adjoint par intérim de la division du contre-espionnage du FBI, Kurt Ronnow, a déclaré : « Il est scandaleux que le ministère de la Sécurité publique du PCC pense pouvoir établir des postes de police secrets et illégaux sur le sol américain pour contribuer à l’exportation de la répression et à la subversion de l’État de droit dans notre pays. » Le procureur fédéral du district Est de New York, Breon Peace, a également déclaré que l’acte d’accusation met en lumière la violation flagrante de la souveraineté américaine par le PCC. Des cas similaires de postes de police secrets ont été recensés un peu partout dans le monde, en France également.
Le 20 octobre, Yaoning « Mike » Sun, un Américain d’origine chinoise originaire de Californie du Sud, a plaidé coupable d’avoir agi comme agent illégal du PCC et d’avoir participé à la persécution du Falun Gong. Cette série d’inculpations témoigne de la politique de tolérance zéro du ministère de la Justice américain à l’égard de la répression transnationale et de son recours aux voies légales pour lutter contre le réseau d’intermédiaires du PCC aux États-Unis.
CECC : publication d’un rapport et proposition d’une stratégie
La Commission exécutive du Congrès sur la Chine (CECC) a publié son rapport annuel 2025 le 10 décembre, dont un chapitre est consacré à la répression transnationale du Parti communiste chinois aux États-Unis, incluant le génocide du Falun Gong, la répression de Shen Yun Performing Arts, ainsi que des ressortissants de Hong Kong, et les communautés ouïghoure et tibétaine. Le rapport indique que « la répression transnationale – y compris celle menée par le Parti communiste chinois – menace directement la souveraineté nationale, les libertés civiles et la sécurité des citoyens des États-Unis et d’autres pays ». Il aborde notamment les dizaines de menaces d’attentat à la bombe reçues par Shen Yun Performing Arts et mentionne la condamnation de Chen Jun en novembre 2024 pour avoir agi en tant qu’agent du PCC et participé à un complot visant à révoquer le statut d’organisme sans but lucratif de Shen Yun.
Le CECC recommande l’élaboration d’une stratégie pangouvernementale, exigeant du secrétaire d’État et du procureur général la soumission d’un rapport sur les menaces de répression transnationale. Chris Smith, coprésident du CECC, a déclaré que le gouvernement américain, notamment le FBI et d’autres agences clés, s’efforce activement de résoudre ce problème afin de contrer la répression transnationale menée par Xi Jinping et son gouvernement. Il s’agit d’un effort réel et coordonné.
Vicky Hartzler, présidente de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF), a déclaré en octobre que le ministère de la Justice et les forces de l’ordre des États-Unis devaient répondre avec la plus grande fermeté à la répression du Parti communiste chinois. L’ancien secrétaire adjoint par intérim à la Défense, Frank Gaffney, a recommandé de couper les vivres au PCC afin de le déstabiliser. Ces rapports et recommandations de ces agences renforcent le cadre de contre-mesures des États-Unis.
Réponse du Canada : déclaration conjointe de 65 députés et préoccupation du ministre de la Sécurité
Au Canada, 65 sénateurs et députés fédéraux ont signé en 2025 une déclaration conjointe condamnant fermement le génocide et la répression transnationale du Falun Gong par le Parti communiste chinois, qui durent depuis 26 ans.
La déclaration soulignait : « En 2025, [le PCC] a envoyé des menaces d’attentats à la bombe et de fusillades de masse visant quatre lieux canadiens accueillant des représentations de Shen Yun, parmi plus de 140 incidents de ce type signalés dans le monde. Certains de ces courriels de menaces ont été retracés jusqu’en Chine. » La déclaration souligne que ces actions nuisent à la communauté pacifique des Falun Gong et menacent la souveraineté et les valeurs démocratiques du Canada.
Le ministre canadien de la Sécurité, Gary Anandasangaree, a adressé une lettre à l’Association Falun Dafa du Canada, exprimant sa vive inquiétude face à la répression transnationale menée par le Parti communiste chinois au Canada et encourageant les pratiquants à communiquer avec les ministères concernés. Le porte-parole de l’Association Falun Dafa, Dai Gongyu, a indiqué avoir rencontré les chefs des ministères concernés.
Des députés canadiens prennent la parole et se joignent à l’action du G7
Judy Sgro, coprésidente des Amis parlementaires du Falun Gong, a déclaré : « Ces déclarations communes sont extrêmement importantes et montrent que nous nous opposons à la persécution du Falun Gong. » Elle a appelé le public aux campagnes de désinformation du PCC. Un autre coprésident, Garnett Genuis, a affirmé que la répression menée par le PCC contre Shen Yun témoigne de son insécurité : « Nous devons continuer à défendre notre liberté dans ce pays. »
La chef adjointe du Parti conservateur, Melissa Lantsman, a condamné le PCC, le qualifiant d’« instrument cruel », tandis que le ministre de la Défense de l’opposition, James Bezan, a déposé le projet de loi C-219, qui définit et sanctionne la répression transnationale. Le député Michael Cooper a insisté sur la nécessité de coopérer avec les alliés pour résister aux intimidations de Pékin, tandis que Shuvaloy Majumdar a exprimé l’espoir de mettre en œuvre la déclaration du G7 protégeant la liberté de religion et d’expression.
Dans leur déclaration de juin, les dirigeants du G7 ont condamné la répression transnationale, la considérant comme une menace pour les droits et la souveraineté. Ce cadre international a appuyé l’action conjointe des États-Unis et du Canada.
Des personnalités politiques britanniques et européennes condamnent la répression transnationale du PCC
Du 3 au 6 février 2025, le député britannique Jim Shannon a interpellé les députés à la Chambre des communes, condamnant la « persécution impitoyable » des pratiquants de Falun Gong par le PCC et la récente escalade de la répression transnationale visant à la fois le Falun Gong et la troupe Shen Yun Performing Arts, qualifiant le phénomène de « profondément inquiétant ». M. Shannon a mis en avant des rapports divulgués par le ministère chinois de la Sécurité publique indiquant que le PCC recourait de plus en plus à l’espionnage, aux réseaux sociaux, à la désinformation et au harcèlement pour mener sa persécution.
Il a exhorté le gouvernement britannique à enquêter sur la répression transnationale menée par le PCC au Royaume-Uni et à prendre des mesures de rétorsion, notamment contre les attaques visant le Falun Gong et la censure des représentations de Shen Yun. Dans sa réponse, la cheffe de la Chambre des communes, Lucy Powell, a reconnu l’importance de la liberté religieuse et de la liberté de croyance. Cet incident met en lumière la vigilance des pays européens face à l’exportation de la répression par le PCC. L’action parlementaire du Royaume-Uni donne l’exemple aux autres pays européens, renforçant ainsi les contre-mesures communes de la communauté internationale contre les violations des droits humains commises par le PCC.
Les réponses apportées en 2025 par les États-Unis, le Canada et l’Europe à la répression transnationale du PCC marquent l’unité des démocraties occidentales sur les questions relatives aux droits humains. La condamnation de la persécution du Falun Gong par plus de 400 personnalités politiques du monde entier montre que cette bataille entre le bien et le mal transcende les frontières nationales, devenant un front mondial pour la défense de la liberté.
Rédacteur Yasmine Dif
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