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Monde. CNN licencie trois employés pour non-respect de l’obligation vaccinale

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« Permettez-moi d’être clair - nous avons une politique de tolérance zéro à ce sujet », a écrit Jeff Zucker, président de CNN, dans un mémo adressé au personnel après que trois employés aient été licenciés pour non-respect de l’obligation vaccinale. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une promotion par la chaîne pour favoriser l’acceptation du vaccin.

Le mémo a été obtenu par l’Associated Press après que son contenu ait été tweeté pour la première fois par le journaliste de CNN, Oliver Darcy, dans le but de promouvoir l’acceptation des vaccins, « Au cours de la semaine dernière, nous avons été informés que trois employés venaient au bureau sans être vaccinés. Tous trois ont été licenciés. Laissez-moi être clair - nous avons une politique de tolérance zéro à ce sujet », dit Jeff Zucker dans le mémo.

Le mémo de Jeff Zucker indique également que les employés ont été invités à « attester de leur statut (vaccinal) », s’ils souhaitent conserver la carte interne du groupe WarnerMedia, notant qu’il n’était pas obligatoire de fournir une preuve réelle. Selon d’autres tweets du journaliste Michael Grynbaum du New York Times, Jeff Zucker a déclaré que la vaccination est une exigence de l’entreprise pour travailler sur le terrain ou avec d’autres employés, que l’on entre ou non dans un bureau.

Le WarnerPass est sur le point de devenir un passeport vaccinal à part entière dans les « semaines à venir », les employés étant tenus de présenter des documents officiels attestant qu’ils ont reçu les vaccins expérimentaux de thérapie génique.

L’AP (Associated Press), a déclaré que ni Jeff Zucker ni les autres membres de CNN n’ont fourni de détails supplémentaires sur les licenciements, mais que le mémo indiquait également que le retour du personnel au bureau, prévu pour le 7 septembre, serait désormais repoussé au moins à la mi-octobre.

Jeff Zucker, qui est également président de WarnerMedia news and sports, devait initialement quitter l’entreprise à la fin de 2021, mais son départ devrait être reporté au mieux jusqu’à ce que la fusion récemment annoncée entre AT&T et Discovery soit réalisée, selon le Daily Mail UK.

Un comportement toxique

En avril, l’équipe de journalistes d’investigation Project Veritas a publié une série de vidéos d’infiltration montrant un directeur technique de CNN, du nom de Charles Chester, commentant que la prérogative officielle de la chaîne n’était pas de servir de média en suivant des normes journalistiques et éthiques, mais était d’agir comme un diffuseur de propagande pour la gauche démocrate afin de s’assurer que Donald Trump ne parvienne pas à assurer sa réélection en novembre 2020.

« Regardez ce que nous avons fait, nous (CNN) avons fait sortir Donald Trump. Je vais le dire à 100 %, et je crois à 100 % que si ce n’était pas CNN, je ne sais pas si Donald Trump aurait été évincé… (Je) voulais faire partie de cela », a jubilé Charles Chester.

Charles Chester a également déclaré que maintenant que Donald Trump n’est plus au pouvoir, l’hystérie entourant la pandémie de Covid-19 devrait « s’atténuer au point de ne plus être un problème », et que le public souffre d’un désintérêt pour le sujet en raison d’une « fatigue ». Charles Chester a également affirmé que tous les ordres concernant ce qu’il fallait publier et comment le faire, y compris les instructions de haut niveau, venaient directement du bureau de Jeff Zucker au personnel de production par le biais d’un téléphone qu’il a décrit comme étant analogue au Bat Phone des films Batman.

Selon Breitbart, sur la base des données d’Adweek, pour la semaine du 26 juillet, l’audience de CNN est tombée à seulement 706 000 téléspectateurs aux heures de grande écoute, loin derrière la première place de Fox à 1,986 million et la deuxième place de MSNBC à 1,127 million.

Le 5 août, la journaliste de CNN Randi Kaye s’est fièrement lancée dans une féroce chasse contre le Dr Joseph Mercola, un dissident de la vaccination et des mesures Covid-19. Randi Kaye s’est rendue directement au bureau de Dr Joseph Mercola avec une équipe de tournage dans le but de l’interroger sur son lieu de travail pour diffusion de « fausses informations ».

Selon l’article de Randi Kaye, intitulé CNN Tracked Down a Super-spreader of COVID-19 Misinformation - See How He Reacted (CNN a traqué un super-diffuseur de désinformation sur Covid-19 - Découvrez comment il a réagi), les membres du personnel de la clinique de Joseph Mercola à Fort Meyers, en Floride, ont dit à Randi Kaye qu’il n’était pas là et qu’en général, il n’était pas à son bureau, de sorte qu’elle et l’équipe de CNN ont parcouru environ 350 kms pour se rendre au domicile personnel du Dr Mercola.

Le Dr Joseph Mercola figure en tête d’une liste intitulée : The Disinformation Dozen : Why Platforms Must Act On Twelve Leading Online Anti-Vaxxers (La douzaine de désinformation : pourquoi les plateformes doivent agir sur douze principaux anti-vaccins en ligne), publiée par le « Center for Countering Digital Hate » (CCDH) (Centre de lutte contre la haine numérique) , qui affirme que ces douze hommes et femmes sont responsables de 65 % des publications « anti-vaccin » en général et de 73 % des publications « anti-vaccin » sur Facebook.

Le CCDH se présente comme une « ONG à but non lucratif qui cherche à perturber l’architecture de la haine et de la désinformation en ligne ».

À la mi-juillet, l’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a ressassé les points de discussion du CCDH lors d’un briefing quotidien, déclarant : « Il y a environ douze personnes qui produisent 65% de la désinformation anti-vaccins sur les plateformes de médias sociaux. »

Lorsque Randi Kaye n’a pas réussi à obtenir de réponse de la part du Dr Joseph Mercola via l’interphone à son domicile, elle et l’équipe de CNN ont campé dehors en attendant qu’il sorte, ce qu’il a fini par faire pour aller faire du vélo.

L’approche de Randi Kaye était tranchante et loin d’être objective : « Nous voulons juste vous parler des vaccins et de ce que vous avez dit à leur sujet. Vous sentez-vous responsable des personnes qui n’ont pas été vaccinées et qui ont pu tomber malades et mourir à cause de ce que vous leur avez dit sur le vaccin ? Que dites-vous aux familles qui ont perdu des êtres chers ? Répandez-vous la désinformation ? Pourquoi ne nous parlez-vous pas ? »

Le Dr Joseph Mercola refuse de parler à Randi Kaye

« Une fois qu’il s’est arrêté, nous avons pensé que c’était l’occasion d’obtenir des réponses sur les raisons pour lesquelles il fait de fausses déclarations sur les masques et le vaccin », a déclaré Randi Kaye au cours de la séquence, expliquant comment CNN a renié les principes du journalisme pour servir de propagandiste.

Le 3 août, le Dr Joseph Mercola a publié une vidéo sur YouTube annonçant qu’il retirerait tout nouveau contenu de son blog après 48 heures et qu’il supprimerait 15 000 articles de son site en raison de la cible qui pesait dans son dos.

Le Dr Joseph Mercola, qui publie sa lettre d’information depuis plus de 20 ans, a déclaré dans une lettre d’accompagnement que dans le passé, « c’était l’époque où beaucoup des points de vue que je présentais étaient critiqués, mais il fallait s’y attendre. C’était l’une des grandes libertés dont nous jouissions. Nous pouvions avoir des opinions différentes et nous pouvions parler ouvertement de ces opinions sans crainte de représailles. »

« Mais nous sommes maintenant à une époque différente. Une époque beaucoup plus sombre. Le silence de la liberté d’expression est désormais assourdissant. Non seulement la censure flagrante est tolérée, mais elle est encouragée par les personnes mêmes qui devaient être chargées de protéger notre liberté d’expression. »

Joseph Mercola a poursuivi : « Nous ne vivons pas à partir des leçons que nous avons apprises auparavant. Jamais de ma vie, je n’aurais cru que le président en exercice des États-Unis interpelle 12 Américains dans une attaque de type maccarthysme aux États-Unis. Comme vous le savez, j’ai été placé en tête de cette liste. »

Ce n’est pas la première fois que Randi Kaye joue le rôle de « spin doctor » (spécialiste des relations publiques agissant pour le compte d’une personnalité politique), en ce qui concerne les nouvelles sur le confinement.

Pendant le Super Bowl de février, un évènement utilisé pour la propagande des vaccins, au cours duquel 30 000 sièges ont été occupés par des silhouettes de supporters en carton et 7 500 des 25 000 sièges restants par des professionnels de la santé doublement vaccinés, Randi Kaye et une équipe de CNN se sont rendus au Grand Central de Tampa pour faire honte aux clients non masqués, dans le quartier des centres commerciaux de la ville, s’affichant devant les caméras avec un double masque.

Pendant la séquence, Randi Kaye s’est vantée d’avoir appelé la police de Tampa Bay pour faire arrêter les fêtards qui dansaient, alors que « les pistes de danse sont censées être fermées pendant la pandémie ».

« J’ai appelé la police de Tampa pour leur demander ce qui se passe avec tous ces gens qui sont dehors et qui ne portent pas de masque », a-t-elle déclaré.

« Vous êtes censé porter un masque si vous êtes près du Raymond James Stadium, si vous êtes dans un bar ou un restaurant ou n’importe où dans l’un de ces événements ou zones de divertissement. Et vous pouvez voir sur les photos et les vidéos que nous possédons, que les gens ne font pas attention à cette obligation de porter un masque. Ils sont censés être condamnés à une amende pouvant aller jusqu’à 500 $. »

Rédacteur Fetty Adler

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