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Culture. They Were the Ones (Elles étaient celles-là), une chanson mémorable de James H. White

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James H. White a donné vie à une chanson mémorable et émouvante qui sensibilise au génocide actuel le plus conséquent. La chanson They Were The Ones a été publiée le 20 juillet 2022, à la date anniversaire de l’interdiction du Falun Gong, que l’ancien chef du parti communiste Jiang Zemin avait lancée le 20 juillet 1999. Cent millions de personnes pratiquaient cette discipline spirituelle en Chine à l’époque.

They Were the Ones ( Elles étaient celles-là), une chanson mémorable de James H. White
Les trois sœurs pratiquantes de Falun Gong, Chunmei, Chunling, et Chunxia avec James H. White, de Canaries in a Cold War. (Image : via Magnason Film)

Les preuves qui confirment l’État criminel

En Chine, des pratiquants de Falun Gong ont été torturés, tués et, pire encore, leurs organes ont été prélevés de force alors qu’ils étaient encore en vie, et vendus à des receveurs qui en ignoraient la source. En 2020, le China Tribunal, présidé par Sir Geoffrey Nice QC, a publié un rapport complet après une évaluation sur 12 mois de toutes les preuves disponibles concernant les prélèvements d’organes forcés en Chine.

Les conclusions du Tribunal ont été les suivantes : « Des prélèvements forcés d’organes ont été commis pendant des années dans toute la Chine à une échelle significative, et les pratiquants de Falun Gong ont été une - et probablement la principale - source d’approvisionnement en organes ». Et aussi, « En ce qui concerne les Ouïghours, le Tribunal a eu la preuve de tests médicaux à une échelle qui pourrait leur permettre, entre autres utilisations, de devenir une " banque d’organes "… " Toute personne interagissant avec le gouvernement chinois doit reconnaître qu’elle interagit avec un État criminel. " »

Les jeux olympiques de Pékin

Le Comité international olympique défend et protège les Jeux olympiques et se conforme à la Charte olympique, qui stipule ce qui suit : « Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité, de promouvoir une société pacifique soucieuse de la préservation de la dignité humaine ».

« J’ai entrepris d’écrire une chanson pour protester contre les Jeux olympiques de Pékin 2022. Mais ce voyage s’est transformé en un documentaire Canaries in a Cold War Les histoires du film me hantent encore. Alors, j’ai écrit cette chanson », a expliqué James H.White.

Les paroles de la chanson :

They Were The Ones

Three sisters told me their story,
Three sisters told me the Truth;
Their story made me sorry,
I didn’t wanna believe it’s true.
They were the ones who were tortured,
They were the ones black and blue;
Three sisters were in a prison cell,
Stretched to the limit in a fiery red hell.

Sisters told me softly,
Water in their eyes made it true;
Hardest part for them,
Their friends still there bein’ abused.
They were the ones who were tortured,
They were the ones black and blue;
Three sisters were in a prison cell,
Stretched to the limit in a fiery red hell.
Shoulda learned our lesson,
History repeatin’ again;

How can we who are free,
Abide by genocide overseas?
Sisters love us, they told me,
Said we’re kind, and we’re true;
Said they love Lady Liberty,
They’re home in the red, white, and blue.
They are the ones who found freedom,
They are the ones who survived;
They are the ones with a story to tell
,
Savin’ those in the fiery red hell;
Savin’ those in the fiery red hell.
Freein’ those from the Evil Red Hell.
Three sisters told me their story,
Three sisters told me the Truth
.

Traduction approximative :

Elles étaient celles-là

Trois sœurs m’ont raconté leur histoire,
Trois sœurs m’ont dit la Vérité de la peine;
Leur histoire m’a fait de la peine,
Je ne voulais pas croire que c’était vrai.
Elles étaient celles qu’on a torturées,
Elles étaient celles-là noires et bleues;
Trois soeurs étaient dans une cellule de prison,
tendues à l’extrême dans un enfer
rouge et brûlant.
Les soeurs me l’ont dit doucement,
L’eau dans leurs yeux rendait cela authentique;
Le plus dur pour elles,
c’est leurs amis qui sont toujours maltraités là-bas..
Elles étaient celles qu’on a torturé,
Elles étaient celles-là noires et bleues;
Trois soeurs étaient dans une cellule de prison,
tendues à l’extrême dans un enfer rouge ardent.
Nous aurions dû apprendre la leçon,
L’histoire se répète encore;

Comment pouvons-nous, nous qui sommes libres,
Supporter un génocide à l’étranger ?
Les soeurs nous aiment, elles me l’ont dit,
Elles disent que nous sommes gentils, et que nous sommes vrais;
Elles disent qu’elles aiment Lady Liberty,
Elles sont chez elles en rouge, blanc et bleu.
Elles sont celles qui ont trouvé la liberté,
Elles sont celles-là survivantes;
Elles sont celles qui ont une histoire à raconter,
Sauver ceux qui sont dans le feu de l’enfer rouge;
Sauver ceux qui sont dans l’enfer rouge ardent.
Les libérer de l’enfer rouge maléfique.
Trois sœurs m’ont raconté leur histoire,
Trois sœurs m’ont dit la vérité.

Une chanson mémorable

En écoutant l’introduction, le mélange d’instruments à cordes et l’arpège de la guitare ont capté mon attention. La voix de James H. White, douce mais profonde, m’a gardé réceptif alors que l’histoire des trois sœurs se déroulait en chanson. Le solo de l’erhu, remuant l’âme, m’a détendu. J’aime cette chanson, et pour moi, c’est pour cela que c’est une chanson mémorable !

La chanson They Were the Ones

Dario Forzato et James H. White ont coproduit cette chanson, avec les paroles écrites par James H. White. Le genre de cette chanson s’inscrit dans les catégories auteur-compositeur-interprète et folk. L’aspect folk vient des instruments traditionnels chinois associés à des sons folk américains, complétés par un arrangement cinématographique des cordes. Sans utiliser le standard moderne, la chanson est enregistrée en fréquence 432 Hz car c’est une énergie plus chaude qui ouvre le cœur.

L’arrangement musical utilise des instruments traditionnels occidentaux tels que la guitare acoustique, la basse, la batterie, le piano et les cordes, combinés à des instruments chinois tels que l’erhu, le pipa et un ensemble d’instruments de percussion chinois. L’arrangement des cordes a été réalisé par Michael Kean et Dario Forzato, des guitares par Michael Kean, la batterie par Edo Tancredi, les arrangements supplémentaires et l’ingénierie sont de Jankovsky.

« Nous avons voulu créer un pont entre les deux mondes, occidental et oriental, tout en gardant un son traditionnel et universel qui puisse accompagner la chanson et l’histoire des trois sœurs. Le quatuor de musiciens classiques, batterie, basse, piano et guitare, représente le son occidental et est capable de faire ressortir des émotions à plusieurs niveaux. Le pipa et l’ensemble de percussions chinoises complètent et soutiennent le côté oriental du son global. Nous avons également décidé d’ajouter des cordes pour obtenir un son plus dense et adapté au cinéma : ce que nous avions envisagé dès le début, puisque cette chanson a été inspirée par le documentaire Canaries in the Cold War », a expliqué Dario Forzato, compositeur, musicien et producteur.

Trois chanteuses ont été choisies pour représenter les trois sœurs : la pop star finlandaise primée Anna Kokkonen, l’auteur-compositeur-interprète britannique Vic May et une survivante chinoise d’un camp de travaux forcés, Joan King.

Meixuan a joué de l’erhu avec Shen Yun Performing Arts. Il est tout à fait approprié pour elle d’être la soliste de l’erhu, car son expérience est amplifiée par sa performance magistrale. Elle et son mari ont été enlevés par la police sur leur lieu de travail en 1999 en Chine. Le couple pratiquait le Falun Gong, et ils venaient de se fiancer. Elle n’était pas encore mariée lorsque son mari a été condamné à trois ans de prison, et elle à quatre ans.

Canaries in a Cold War

Canaries in a Cold War a remporté sept prix du meilleur documentaire et deux prix du meilleur narrateur ! Dans ce documentaire, vous êtes emmené sur un chemin qui expose les violations extrêmes des droits de l’homme à l’encontre des personnes qui pratiquent le Falun Gong en Chine. James H. White a rencontré les trois sœurs : Chunmei, Chunling et Chunxia, en travaillant sur le film. Il s’est entretenu également avec des professionnels qui ont fait des recherches et trouvé des preuves de violations des droits de l’homme en Chine. Après avoir entendu leurs histoires, il a écrit une chanson sur les trois sœurs.

Le parcours de James H. White

James H. White a joué du saxophone alto un été, à l’âge de 12 ans, et a fait une tournée avec un groupe de jazz. Il a continué à jouer dans des groupes de jazz et des orchestres symphoniques tout au long de ses études secondaires, mais sa priorité était l’athlétisme de la compétition.

Cependant, le jour de son 19ème anniversaire, il s’est blessé au genou, ce qui l’a obligé à arrêter le sport pendant un an. Sans son régime athlétique, James a commencé à boire davantage. Au bout d’un moment, il s’est rendu compte que sa famille s’inquiétait pour lui. Regardant à l’intérieur de lui-même, il a pu constater qu’il avait un problème avec l’alcool et s’est inscrit à un programme de désintoxication.

They Were the Ones ( Elles étaient celles-là), une chanson mémorable de James H. White
James H. White pratiquant le Falun Gong. (Image : via Magnason Film)

Pendant le programme, il a découvert le Falun Gong et les principes de cette pratique, Vérité, Compassion et Tolérance, l’ont profondément impressionné. Après avoir pratiqué les exercices et la méditation, il a senti du magnétisme dans ses mains et il est devenu sensiblement plus rapide, plus fort et plus coordonné physiquement. Après un an et demi de désintoxication, James est revenu et a obtenu son diplôme de l’université de Pennsylvanie.

Passionné de justice et désireux de sensibiliser les gens, James H. White a participé à un triathlon avec une pancarte indiquant « Pas de droits de l’homme, pas de Jeux olympiques ». Ses concurrents l’ont encouragé à terminer la course, et sa volonté de dénoncer les violations des droits de l’homme dont sont victimes les pratiquants de Falun Gong en Chine lui a permis de franchir la ligne d’arrivée.

Il a créé une communauté musicale sur les droits de l’homme appelée Icons Unite. Ils ont organisé des événements à New York et à Los Angeles. Il a sensibilisé les gens au trafic d’êtres humains et à la suppression des droits de l’homme en Chine et organisé un concert en ligne pendant la pandémie.

James H. White a été diagnostiqué plus tôt dans sa vie comme souffrant de TDA, de TDAH (Trouble Déficit de l’Attention, avec ou sans Hyperactivité) et d’un handicap de lecture, ce qui n’a pas freiné sa motivation. Lorsqu’il a commencé à écrire des chansons et à produire sa musique, il a pris conscience de la bonne sensibilité de ses oreilles. Il a découvert qu’il est un étudiant-musicien facilement capté et distrait par les sons, et non par les images. Il écrit professionnellement depuis huit ans, bien qu’il ait souhaité apprendre cela plus tôt dans sa vie.

En grandissant, il a écouté un large éventail de musique, de Bruce Springsteen et de groupes de rock populaires comme Guns n’ Roses, à la musique d’auteurs-compositeurs-interprètes comme Simon and Garfunkel et Cat Stevens. Les bandes-son ont une influence considérable, et lorsqu’il écrit, il écoute les magnifiques partitions épiques de compositeurs tels que Hans Zinner et James Homer, car leur musique le touche au cœur.

Lorsqu’il aborde l’écriture d’une nouvelle chanson, il préfère une approche plus cinématographique que celle d’un auteur-compositeur typique, ajoutant des couches d’instruments à sa musique tout en faisant voyager les gens.

They Were the Ones ( Elles étaient celles-là), une chanson mémorable de James H. White
James H. White en train d’écrire. (Image : via Ying Shakespeare)

Tout le monde devrait regarder Canaries in a Cold War, qui a inspiré sa chanson They Were the Ones. Écoutez ce que les trois sœurs ont enduré et surmonté. Leur histoire a été une source d’inspiration pour James H. White, car leur récit remet toujours sa vie dans une juste perspective lorsque les temps sont durs.

« Comment pouvons-nous, nous qui sommes libres, supporter un génocide à l’étranger ? Nous devons nous tenir aux côtés de nos frères et sœurs - nos semblables - et aider à mettre fin au génocide du Falun Gong en Chine », a expliqué James H. White.

Rédacteur Albert Thyme

Source : ’They Were the Ones,’ a Memorable Song by James H. White
www.nspirement.com

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