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Nutrition. À la découverte de la cuisine de rue indienne au charme épicé 

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La cuisine de rue indienne diffère considérablement d’une région à l’autre et même d’un vendeur à l’autre au sein d’une même région. Elle vous propose des produits frais et savoureux, du puchka au rouleau de kathi, en passant par le paan et le jalebi. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette délicieuse cuisine et sur la manière dont elle a influencé la tolérance des habitants à l’égard des épices, poursuivez votre lecture !

La culture de la cuisine de rue dynamique en Inde

La cuisine de rue est rare dans certains pays, mais ce n’est pas le cas en Inde où sa variété et son abondance rivalisent avec celles de la cuisine standard du pays. Chaque région a sa spécialité et les vendeurs des villes proposent des centaines, voire des milliers, de plats différents.

L’origine de la cuisine de rue en Inde reste inconnue. On suppose toutefois qu’elle remonte à l’époque où le souverain moghol Shah Jahan a déplacé sa capitale d’Agra à Delhi. C’est à cette époque que la cuisine de rue indienne la plus populaire, le chaat, a été introduite à Old Delhi. Les fonctionnaires moghols ayant invité des cuisiniers de Varanasi à ouvrir un magasin à Delhi, le chaat est devenu célèbre en tant qu’en cas de midi.

Aujourd’hui, la cuisine de rue fait partie intégrante de la culture indienne et s’est répandue dans tout le pays. Son faible coût lui permet d’être accessible à tous. Dosa, kebab, biryani, korma et kulfi sont d’autres délices de la cuisine de rue indienne, en plus du chaat.

À la découverte de la cuisine de rue indienne au charme épicé
Aujourd’hui, la cuisine de rue fait partie intégrante de la culture indienne et elle s’est répandue dans tout le pays. Son faible coût lui permet d’être accessible à tous. En plus du chaat, les dosa, kebab, biryani, korma et kulfi sont d’autres délices de la cuisine de rue indienne. (Image : wikimedia / Pullak Parag Khetan / CC BY-SA 4.0)

Adaptations digestives : une question d’acclimatation

Les aliments épicés contiennent de la capsaïcine, qui stimule un récepteur TRPV1 dans la bouche et la langue. Le nombre de récepteurs varie d’une personne à l’autre, ce qui explique pourquoi certains individus peuvent ou non tolérer un peu d’épices dans leur vie.

Selon des études sur la tolérance aux épices, la consommation prolongée de capsaïcine pourrait s’expliquer par le fait que plus vous mangez épicé, plus votre corps peut le supporter. C’est particulièrement le cas pour des pays comme l’Inde, où la cuisine épicée est un élément de base de l’alimentation régionale. Si vous avez grandi en consommant des plats épicés, vous avez certainement développé une tolérance.

D’autres recherches ont montré qu’il y a généralement une composante psychologique à l’œuvre lors de la consommation d’aliments épicés. Les amateurs d’épices ressentent des brûlures et parfois des douleurs lorsqu’ils mangent leur curry préféré, mais beaucoup d’entre eux trouvent cela plus agréable que douloureux.

Problèmes d’hygiène : le choc des normes culinaires

Tout d’abord, le manque d’infrastructures fondamentales dans les régions où les vendeurs exercent leur activité, telles que l’eau potable, l’élimination adéquate des déchets alimentaires et l’électricité, les empêche de mettre en œuvre ce qu’ils ont appris en matière de sécurité alimentaire et d’hygiène. Deuxièmement, de nombreux vendeurs ne sont guère incités à produire des aliments plus sûrs, car l’amélioration de la qualité serait difficile à percevoir dans la pratique et, par conséquent, les consommateurs ne les récompenseraient pas.

Troisièmement, il se peut que les clients de ce marché n’aient pas une demande suffisamment forte en matière d’aliments sains. En raison des normes en vigueur en Inde, nombreux sont ceux qui accordent de l’importance à la sécurité alimentaire et sont prêts à payer un supplément pour l’obtenir. Toutefois, la majorité d’entre eux n’est pas en mesure de faire la différence entre des aliments sains et des aliments infectés. De nombreuses personnes ont d’autres considérations, telles que la variété des produits proposés par le détaillant.

L’initiative indienne pour des aliments de rue sûrs

En juillet 2017, l’Autorité indienne de la sécurité alimentaire et des normes (FSSAI) a lancé le plus grand programme indien de formation et de certification en matière de sécurité alimentaire (FoSTaC). Il s’agissait de développer un pool de superviseurs de la sécurité alimentaire (FSS). Au cours des cinq premières années qui ont suivi le lancement du FoSTaC, 950 000 FSS ont été formés dans le cadre de plus de 32 000 formations dans tout le pays.

La mise en place d’une capacité de formation aussi vaste démontre que le pays connaît une transformation significative en matière de sécurité alimentaire. La formation FoSTaC est conçue pour inculquer une culture d’autoconformité aux procédures de sécurité alimentaire dans les entreprises du secteur alimentaire. Elle s’adresse principalement aux vendeurs d’aliments de rue et vise à relever le niveau de sécurité alimentaire et de propreté dans le pays.

Conseils aux étrangers désireux de goûter à la cuisine de rue indienne

Comme indiqué précédemment, la cuisine de rue indienne est bon marché, délicieuse et colorée. Son goût est bien supérieur à celui des plats à emporter ou des restaurants traditionnels. En effet, la cuisine de rue indienne est préparée devant vous avec des ingrédients frais. Ne vous laissez pas influencer par les propos de personnes mal intentionnées, testez-les par vous-même. Voici quelques points à retenir pour profiter au maximum de la cuisine de rue indienne !

À la découverte de la cuisine de rue indienne au charme épicé
La cuisine de rue indienne est bon marché, délicieuse et colorée. Son goût est bien supérieur à celui des plats traditionnels à emporter ou à consommer sur place. Elle est préparée sur place avec des ingrédients frais. (Image : wikimedia / Loic Schulé / CC BY-SA 2.0)

Les sols et les tables en désordre ne sont pas des signes inquiétants

Les voyageurs pourraient penser que le fait de voir des serviettes de table usagées, de l’argenterie et des assiettes vides joncher un stand est un signe négatif. Ce n’est pas toujours le cas, cela peut simplement indiquer que le vendeur a été très occupé. Ne vous laissez pas décourager, car votre table sera nettoyée aussi vite que possible.

Surveillez le niveau d’épices

Consommer de la nourriture épicée si vous n’en avez pas l’habitude n’équivaut pas à une intoxication alimentaire, mais cela peut vous rendre malade. En Inde, la nourriture peut être très différente de ce que vous considérez comme « piquant ». Même si vous aimez les plats épicés chez vous, il est recommandé de commencer par des plats peu ou moyennement épicés jusqu’à ce que vous sachiez à quoi vous attendre.

Tenez compte de vos problèmes d’allergie

Manger de la nourriture de rue en Inde est particulièrement difficile si vous avez des allergies ou d’autres restrictions alimentaires. Consultez Internet avant de vous rendre dans les échoppes pour savoir si les plats de tous les jours contiennent des ingrédients que vous ne pouvez pas manger. Bien sûr, tous les vendeurs ne suivent pas la même formule, mais cela vous donnera une idée des plats à éviter.

Célébrez la diversité culturelle grâce à la cuisine de rue indienne

Certaines personnes tentent d’éviter les échoppes indiennes en bord de route par souci d’hygiène. Pourtant, les plats de rue indiens sont nutritifs, savoureux et fraîchement préparés.

En Inde, les vendeurs de rue vivent de leur échoppe et s’efforcent donc toujours de satisfaire leurs clients pour qu’ils reviennent. Ils veillent donc à ce que la nourriture soit non seulement excellente, mais aussi fraîche et hygiénique.

Rédacteur Fetty Adler
Collaborateur Jo Ann

Source : Discovering the Spicy Allure of Indian Street Food
www.nspirement.com

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