Le qi positif, cette énergie vitale que la médecine chinoise (MTC) considère comme la principale ligne de défense de l’organisme, peut être cultivé et amplifié, offrant aux patients de meilleures chances de prévenir, de combattre et de guérir le cancer.
Cette conviction guide le professeur Hsu Chung-hua, expert en médecine intégrative chinoise et occidentale à l’Université Yang Ming Jiaotong de Taïwan, qui s’appuie sur trois décennies d’expérience clinique pour démontrer comment le renforcement de cette force subtile combine la santé physique, mentale et spirituelle dans la lutte contre la maladie.
Le qi positif favorise l’auto-guérison
Hsu Chung-hua, qui a grandi dans une famille de médecins en MTC et qui a été plus tard formé à l’oncologie occidentale, a traité des milliers de cas complexes. L’un de ces cas, qui a remodelé sa compréhension, concerne le père Régally, un prêtre français qui avait servi à Taïwan pendant quatre décennies. Diagnostiqué d’une leucémie, le prêtre s’est exclusivement appuyé sur des formules adaptées à base de plantes. Au fil des années, les ganglions lymphatiques enflés à la base de son crâne ont diminué, mais cinq ans plus tard, le cancer est réapparu. Toujours réticent à suivre une chimiothérapie, il a déclaré au professeur Hsu : « Dieu a encore des tâches à me confier ». Il a de nouveau opté pour un traitement à base de plantes et s’est discipliné au repos. En trois ans, les tumeurs ont complètement disparu.
Des histoires comme celles-ci ont inspiré au professeur Hsu son récent livre, Le Pouvoir du Fuzheng, qui explore les mécanismes encore mystérieux par lesquels le qi positif achemine les tumeurs. Il a même interviewé le père Régally dans sa paroisse, documentant comment la foi profonde, les prières disciplinées et le refus de nourrir du ressentiment maintenaient l’énergie intérieure du prêtre. C’est un autre exemple de l’impact positif de la foi sur la santé.
La boxeuse taïwanaise Chen Nien-chin en est un autre exemple. Après huit cycles de chimiothérapie pour un lymphome de Hodgkin, Chen Nien-chin a retrouvé sa forme optimale grâce à un entraînement rigoureux, un optimisme inébranlable et un traitement à base de plantes.

L’entraînement physique commence à petits pas
Hsu Chung-hua reconnaît que les protocoles classiques de chirurgie, de chimiothérapie, de radiothérapie et de médicaments ciblés altèrent souvent le qi positif inné du patient. Il recommande un programme progressif pour le reconstruire : commencer par une marche détendue de 20 minutes par jour, ajouter quelques minutes de plus chaque semaine et éviter les efforts intenses jusqu’à ce que l’endurance revienne. Le mouvement, souligne-t-il, stimule le qi des organes et favorise une bonne circulation sanguine, le premier élément de la vitalité.
Apaiser l’esprit renforce le système immunitaire
Le deuxième élément, le qi mental, est alimenté par des pensées claires, généreuses et optimistes. Une pratique quotidienne favorisant le calme - s’asseoir tranquillement pendant une demi-heure, observer sa respiration ou réciter une phrase apaisante - aide les patients à identifier et à libérer la peur ou la colère avant que ces émotions ne sapent leurs défenses internes. De vastes études américaines menées auprès de survivants du cancer ont confirmé que les pratiques méditatives fondées sur la pensée positive améliorent l’autorégulation et encouragent les stratégies d’adaptation. La recherche génomique indique en outre que des retraites de méditation intensives peuvent renforcer l’immunité antivirale et éviter le processus inflammatoire, soulignant ainsi l’intérêt de la méditation pour les troubles associés à l’immunosuppression.
La foi est une ancre dans les moments difficiles
Les notes cliniques du professeur Hsu soulignent à maintes reprises que les patients appartenant à une tradition spirituelle vivante, qu’elle soit chrétienne, bouddhiste, taoïste ou autre, sont plus résilients face à des diagnostics potentiellement mortels. Les rituels, la prière et le sentiment d’être porté par quelque chose de plus important que soi inondent le psychisme d’un qi positif, donnant le courage de persévérer dans le cas de traitements pénibles. Une revue de référence publiée dans CA : The Cancer Journal for Clinicians, a révélé que la spiritualité est si influente qu’elle influence les décisions concernant les thérapies complémentaires, allant de la pleine conscience au travail énergétique, et qu’elle est corrélée à des taux de survie plus élevés.
« Les croyances religieuses et spirituelles influencent la prise de décision des patients concernant les thérapies complémentaires et les soins intensifs en fin de vie. Les mesures de spiritualité et de bien-être spirituel sont corrélées à la qualité de vie des patients atteints de cancer, des survivants du cancer et des aidants. »
— Peteet JR, Balboni MJ. Spiritualité et religion en oncologie. CA : Cancer Journal for Clinicians 63 (4) : 280-289, 2013. Lire la critique complète.
Connaître son corps et détecter les premiers signes avant-coureurs
Étant donné que la prévention prime sur les soins, Hsu Chung-hua encourage chacun à se familiariser avec sa biologie. Soyez attentif à une fatigue inhabituelle, à des nodules subtils ou à des troubles digestifs persistants, conseille-t-il, et comparez-les aux premiers signes rapportés par des amis ayant été confrontés au cancer. Détecter la maladie avant des valeurs sanguines anormales fait souvent la différence entre une rémission complète et un long combat. En cas de malaise diffus, un médecin chinois expérimenté peut utiliser les quatre examens traditionnels : l’observation, l’écoute, l’interrogation et la prise du pouls, pour identifier les déséquilibres avant que les scanners conventionnels ne détectent un quelconque problème.
L’apprentissage permet de maintenir des habitudes saines
Préserver son bien-être physique et mental passe également par une formation continue. Lire des ouvrages de santé fiables, assister à des séminaires et privilégier des programmes médiatiques crédibles contribuent à transformer la théorie en réflexe. Au fil du temps, le choix des aliments, les habitudes de sommeil et les exercices physiques contribuent tous au développement durable d’un qi positif.
L’intégration de thérapies chinoises et occidentales amplifie les résultats
Lorsqu’un cancer est confirmé, le professeur Hsu préconise un plan global plutôt qu’une seule modalité. La médecine occidentale cible directement les cellules malignes, la médecine chinoise renforce l’immunité, atténue les effets secondaires et comble les lacunes laissées par les médicaments cytotoxiques. Combinés judicieusement, les deux systèmes créent une synergie plus importante que la somme de leurs parties. Reconstituer le qi positif aide non seulement les patients à tolérer la chimiothérapie ou la radiothérapie, mais peut également améliorer la capacité du traitement à éliminer les cellules cancéreuses résiduelles.

Les trois piliers de la pratique quotidienne
Le Dr Hsu résume ses conseils en une formule simple que toute personne en bonne santé, âgée, malade chronique ou en rémission peut adopter :
- Bouger le corps : choisissez une activité qui augmente en douceur la fréquence cardiaque, pratiquez-la régulièrement et augmentez-en progressivement la durée.
- Calmer l’esprit : planifiez une réflexion silencieuse, dialoguez avec votre moi intérieur et dissolvez consciemment les pensées négatives.
- Reposer l’esprit : libérez le « bavardage mental » qui vous contrôle et placez votre confiance en une présence supérieure, permettant à l’énergie apaisante de pénétrer chaque cellule.
Appliquer ces « voies de soutien » jour après jour contribue à protéger l’organisme contre les nouvelles maladies et, pour les survivants, à réduire le risque de récidive. L’essence de chaque voie est la même : nourrir le qi positif si intensément que la maladie ne trouve pas de prise.
Conclusion
Le témoignage clinique du professeur Hsu Chung-hua, appuyé par des recherches internationales, soutient que la prise en charge du cancer doit dépasser les interventions purement physiques. Les patients génèrent un qi positif qui favorise l’auto-guérison en combinant des médicaments ciblés, la pratique du tai-chi, les coussins de méditation et les bancs de prière. Le parcours est exigeant, mais avec un esprit, un corps et une âme en harmonie, les chances de vaincre le cancer augmentent considérablement.
Rédacteur Fetty Adler
Collaborateur Jo Ann
Source : Positive Qi: Integrating Mind, Body and Spirit to Conquer Cancer
www.nspirement.com
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