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Monde. Covid-19 : Twitter suspend le compte d’une virologue chinoise

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Le Dr Li-Meng Yan, une virologiste chinoise qui compte environ 60 000 suiveurs sur Twitter, a vu son compte suspendu après avoir laissé entendre que la Covid-19 avait été « fabriqué » dans un laboratoire en Chine et diffusé intentionnellement dans le monde entier. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Le site de micro-blogging Twitter a récemment suspendu le compte du Dr. Li-Meng Yan, une virologiste chinoise qui compte environ 60 000 suiveurs sur Twitter. Son crime - elle a suggéré que le virus Covid-19 a été fabriqué dans un laboratoire en Chine et a été intentionnellement répandu dans le monde.

Censure du Dr Li-Meng Yan

Après l’apparition de la Covid-19 à Wuhan, le Dr Li-Meng Yan et ses collègues ont fait des recherches sur le virus, et publié un article qui détaillait comment le virus du PCC (Parti communiste chinois) était fabriqué dans des laboratoires sous le contrôle de l’armée chinoise. Sur Twitter, le Dr Li-Meng Yan a affirmé qu’elle disposait de preuves scientifiques pour étayer le rôle de Pékin dans la fabrication du virus infectieux.

Bientôt, son compte a été suspendu par Twitter. Sur son compte, on peut lire un message : « Compte suspendu. Twitter suspend les comptes qui enfreignent les règles de Twitter ». La société a refusé de donner des explications sur la suspension du compte.

Dans une émission de Fox News, le Dr. Li-Meng Yan s’en est pris au Parti communiste chinois (PCC) et à la communauté scientifique mondiale. « J’ai des preuves pour montrer pourquoi ils peuvent le faire, ce qu’ils ont fait, comment (ils l’ont fait)... Le monde scientifique garde également le silence... travaille avec le Parti communiste chinois, ils ne veulent pas que les gens connaissent la vérité. C’est pourquoi je suis suspendue, je suis supprimée, je suis la cible que le Parti communiste chinois veut voir disparaître », a-t-elle déclaré dans l’émission, comme le rapporte Newsweek.

Le Dr Yan et ses collègues ont fait des recherches sur le virus et publié un article détaillant comment le coronavirus a été fabriqué dans des laboratoires sous le contrôle de l’armée chinoise. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Le Dr Yan et ses collègues ont fait des recherches sur le virus et publié un article détaillant comment le coronavirus a été fabriqué dans des laboratoires sous le contrôle de l’armée chinoise. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Le gouvernement chinois affirme qu’un coronavirus de chauve-souris, le RaTG13, est le plus proche parent connu de la Covid-19. Cependant, le RaTG13 n’est pas un virus mais une séquence génomique d’un virus. Il n’existe pas d’échantillon réel du virus RaTG13. Selon le Dr. Li-Meng Yan, Pékin pourrait avoir utilisé le RaTG13 comme couverture pour cacher la véritable source du virus Covid-19, qui selon elle a été produit dans des laboratoires supervisés par l’APL (L’Armée Populaire chinoise de Libération). Elle suggère que la Covid-19 a été génétiquement modifiée à partir de coronavirus de chauve-souris collectés à Zhoushan, probablement du ZXC21 ou du ZC45. Ces deux virus de chauve-souris ont été isolés et caractérisés par deux universités chinoises entre 2015 et 2017.

Le Dr Li-Meng Yan souligne que le motif de liaison aux récepteurs (RBM), qui donne au virus la capacité de se lier aux récepteurs humains, est lié par deux « sites de restriction » qui ne peuvent être trouvés dans aucun coronavirus de chauve-souris. Elle affirme que la présence de ces deux sites de restriction est un marqueur clair de manipulation génétique.

L’article, rédigé par le Dr Li-Meng Yan et ses collègues, présente même un diagramme qui décrit les procédures de synthèse de la Covid-19, ce qui pourrait être fait en 6 mois seulement. Cependant, la communauté scientifique au sens large a rejeté le document et ses conclusions. Et sans aucun examen par les pairs, le document ne restera qu’une spéculation.

Botnet de « Dracula »

Twitter a récemment suspendu/limité des comptes liés au botnet de « Dracula » dont on a découvert qu’il diffusait de la propagande chinoise par le biais de la plateforme. Près de 3 000 comptes Twitter ont été identifiés comme faisant partie de ce botnet, nommé « Dracula », car tous les comptes utilisaient des citations du roman de 1987 comme description. Même les deux premiers tweets de ces comptes étaient tirés du roman. Le plus ancien compte du botnet n’avait qu’un mois environ.

Twitter a récemment suspendu/limité les comptes liés au réseau de zombies « Dracula » qui s’est avéré diffuser de la propagande chinoise par le biais de la plateforme. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Twitter a récemment suspendu/limité les comptes liés au réseau de zombies « Dracula » qui s’est avéré diffuser de la propagande chinoise par le biais de la plateforme. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Le botnet a été identifié et signalé par le groupe de recherche sur les médias sociaux Graphika. L’entreprise avait auparavant exposé sur Twitter d’autres botnet qui faisaient de la propagande communiste chinoise. On ne sait pas si Twitter est intervenu manuellement pour prendre des mesures contre botnet Dracula ou si les suspensions ont été déclenchées par l’algorithme de Twitter.

Rédacteur Fetty Adler

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