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Chine. Persécution du Falun Gong : 21 ans de crimes contre l’humanité

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Rassemblement pacifique devant l’Ambassade de Chine pour demander l’arrêt de la persécution en Chine

Les pratiquants de Falun Dafa de France organisent pacifiquement une collecte de signatures pour une pétition contre la persécution, devant l’ambassade communiste chinoise à Paris, le 20 juillet. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
 

Le 20 juillet, les pratiquants de Falun Gong de France se sont rassemblés, comme chaque année, devant l’Ambassade de Chine à Paris, pour appeler à arrêter la persécution du Falun Gong en Chine. Il y a 21 ans, le Parti communiste chinois (PCC) lançait une persécution brutale et sans précédent contre les pratiquants de Falun Gong, touchant d’innombrables personnes pratiquant cette méthode dans toute la Chine. La persécution continue à ce jour et les méthodes appliquées par le PCC sur les pratiquants sont choquantes et inhumaines, allant de la rééducation par le travail forcé à différentes formes de torture, jusqu'au prélèvement d’organes à vif.

Chaque année, le 20 juillet, date du début de la persécution en 1999, les pratiquants du Falun Gong du monde entier organisent des rassemblements pacifiques pour dénoncer et appeler à arrêter cette persécution qui dure depuis 21 ans.

Ce 20 juillet 2020, des représentants de la Ligue des droits de l’Homme, de la Coalition internationale pour lutter contre les abus des transplantations de greffes en Chine (International Coalition to End Transplant Abuse in China, ETAC) en France, et de l’Association de Médecins professionnels contre le prélèvement forcé d’organes (Doctors Against Forced Organ Harvesting, DAFOH) sont venus manifester leur soutien à l’événement. Au même moment, trois parlementaires français, M. Jean-Luc Lagleize, Mme Frédérique Dumas et Mme Bénédicte Pételle, ont signé une déclaration mondiale appelant le PCC à mettre fin à la persécution du Falun Gong qui dure depuis 21 ans.

Le rassemblement. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
Le rassemblement. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
 

Dans son discours lors de l’événement, Tang Hanlong, président de l’Association française de Falun Dafa, a déclaré que le Comité national des sports de la République populaire de Chine (aujourd’hui « Administration générale du sport de Chine ») avait estimé qu’en 1998, quelque 70 millions de personnes pratiquaient le Falun Gong en Chine. Cependant, en raison de la dictature du Parti communiste en Chine, l’ancien secrétaire général du PCC Jiang Zemin, jaloux de la popularité du Falun Gong, a initié une persécution inhumaine à l'encontre des pratiquants, les privant de l’accès à l’emploi, aux études et à un domicile stable. Usant de méthodes d’une extrême brutalité, le régime est allé jusqu’à réaliser d’énormes profits à travers le prélèvement d’organes à vif sur les pratiquants.

Jiang Zemin a également créé le Bureau 610 - un organisme similaire à la Gestapo des Nazis - cet organisme chargé de la persécution du Falun Gong, a été établi sous le commandement direct de Jiang Zemin et ne dépend pas de la Constitution chinoise

Tang Hanlong a rappelé : « Jiang Zemin a ordonné que le Falun Gong soit éradiqué en trois mois, et que les pratiquants soient soumis à un processus d’extermination massive qui consisterait à " ruiner leur réputation, les priver de toutes ressources financières et les détruire physiquement " ...  En 21 ans, cette persécution inhumaine est devenue de plus en plus hors de contrôle, jusqu’à utiliser les pratiquants du Falun Gong comme banques d’organes vivants. Un rein, un poumon et un cœur peuvent être vendus dans les hôpitaux pour 120 000 à 150 000 euros afin d’être utilisés pour des transplantations d’organes. Depuis le début de la persécution jusqu’à aujourd’hui, le nombre de pratiquants persécutés à mort vérifiable atteint déjà 4 544. Le nombre réel ne peut pas être vérifié à ce jour à cause de la censure, mais il est sûrement beaucoup plus élevé. »

M. Tang Hanlong, président de l’Association française de Falun Dafa, est intervenu lors de l’événement. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
Tang Hanlong, président de l’Association française de Falun Dafa, est intervenu lors de l’événement. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
 

Depuis 2006, les pratiquants du Falun Gong dénoncent le crime odieux commis par le PCC, qui consiste à prélever et à vendre les organes des pratiquants du Falun Gong, a expliqué Tang Hanlong. Ce crime s’est maintenant étendu aux catholiques et aux ouïghours. Récemment des organes « halal » seraient apparus dans les hôpitaux. « Les Chinois sont en train de vivre un enfer sur terre. Aujourd’hui, nous condamnons fermement la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois, qui a dure depuis 21 ans. Ces 21 années d’atrocités ne devraient pas exister ! Ces 21 années de terreur ne devraient pas exister ! Ces 21 années de massacre ne devraient pas exister ! » s'est-il exclamé.

Le Dr Alain Bouc, du groupe Chine de la Ligue française des droits de l’homme, a déclaré que si l’on s’appuie sur les valeurs de « vérité, bonté et tolérance » défendues par les pratiquants de Falun Gong, tout le monde peut dire que le Parti communiste chinois est à l’opposé de ces valeurs. « Ce régime n’est pas " vrai " parce qu’il n’a pas été élu par le peuple et qu’il rejette les élections démocratiques, il n’est pas " bon ", comme le montre la brutale persécution qu’il vous inflige, il n’est pas " tolérant ", car il ne sait pas faire face aux critiques et aux perceptions différentes des siennes » a-t-il déclaré. Le Dr Bouc a également mentionné que la force de la résistance du Falun Gong à la persécution s’étend aux territoires en dehors de la Chine, et que les pratiquants de Falun Gong ont montré, à travers leurs activités pacifiques et leur bonne volonté, une valeur de plus en plus précieuse. « Je soutiens votre résistance et j’exprime mon respect envers votre persévérance » a annoncé Dr Alain Bouc.

Le rassemblement. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
Le rassemblement. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
 

La Coalition internationale pour lutter contre les abus des transplantations de greffes en Chine (ETAC) est une association de défense des droits de l’homme fondée en Australie en 2017, qui agit dans toute la communauté internationale. L’association est à l’origine d’une proposition visant à établir un tribunal indépendant, le « China Tribunal » (Tribunal de Chine), pour juger les crimes de prélèvement d’organes contre les prisonniers de conscience en Chine. Le « China Tribunal » est le premier tribunal à avoir examiné toutes les preuves pertinentes recueillies avant juin 2019. Les membres de l’ETAC comprennent des professionnels de la justice et de la médecine ayant une connaissance approfondie des violations des droits de l’homme qui existent en Chine. La directrice française de la Coalition, Fiorella Luna, a déclaré que le China Tribunal avait rendu ses conclusions en juin 2019 et publié le jugement complet le 1er mars 2020. Cet arrêté est une compilation de tous les documents, rapports, témoignages et opinions des juges, examinés par le Tribunal. Mme Luna a déclaré que le Tribunal a conclu qu’il ne faisait aucun doute que le prélèvement massif et forcé d’organes en Chine était un crime contre l’humanité, que ses principales victimes étaient les pratiquants du Falun Gong et que cela continue à ce jour. Qu'en d’autres termes, le gouvernement du Parti communiste chinois était un gouvernement criminel.

Le Dr Harold King, représentant français de l’organisation internationale des droits de l’homme, (DAFOH), Médecins contre le prélèvement forcé d’organes, a participé au rassemblement. L'association DAFOH se compose de médecins de diverses spécialités du monde entier et vise à promouvoir les normes éthiques les plus élevées de la profession médicale. Le Dr King estime que les gens ne peuvent plus garder le silence face aux tactiques illégales et non éthiques du Parti communiste chinois.

Il a déclaré : « Le Parti communiste chinois est encore plus extrême que les nazis, que les médecins nazis, en effectuant sur les prisonniers de conscience emprisonnés des expériences médicales et pharmaceutiques, et en proposant au monde des transplantations d’organes " frais " disponibles en quelques semaines ! Le PCC permet aux prisons de fournir aux hôpitaux chinois les organes de prisonniers de conscience, principalement de pratiquants de Falun Gong en bonne santé, pour effectuer des greffes sur les malades, et le prélèvement forcé d'organes à vif a complètement détruit l’éthique et les valeurs de la médecine ».

De gauche à droite : Mme Luna, M. Bouc, M. Tang Hanlong, M. King. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
De gauche à droite : Mme Luna, M. Bouc, M. Tang Hanlong, M. King. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
 
Une passante regardant le tableau d’affichage du Falun Gong. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
Une passante regardant le tableau d’affichage du Falun Gong. (Image : Kan Zhongguo / VisionTimes)
 

Avant 1999, le Falun Gong était extrêmement populaire en Chine. Entre 1992 et 1994, le fondateur du Falun Gong, M. Li Hongzhi, a été invité par l’Association chinoise de qigong à organiser plus de 50 grandes séries de conférences dans toute la Chine. Cette pratique étant très bénéfique pour la santé, elle s’est rapidement répandue dans toute la société. En mars 1995, M. Li Hongzhi a été invité à Paris par l’Ambassade de Chine pour enseigner le Falun Gong pour la première fois en dehors de la Chine. Après avoir invité M. Li Hongzhi à déjeuner, l’ambassadeur de Chine en France de l’époque, M. Cai Fangbai, a accompagné M. Li Hongzhi au Service culturel de l’Ambassade de Chine en France, situé dans la Rue Van Loo dans le 16e arrondissement, où il a donné ses conférences. 300 à 400 personnes ont assisté à la conférence ce jour-là, dont beaucoup étaient des employés de l’Ambassade de Chine.

Rédacteur Yi Ming

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