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Monde. États Unis : de l’élection à l’investiture

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Depuis les Pères fondateurs (Founding Fathers), le lien au divin guide ce pays

Le Mémorial national du Mont Rushmore. De gauche à droite : effigies des présidents George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln. (Image : Wikimedia / Thomas Wolf / www.foto-tw.de / CC BY-SA 3.0)
 

Les élections américaines continuent d’alimenter les débats. De nombreux responsables ont confirmé que le FBI enquête sur des allégations de fraude électorale dans certains états. Un net citoyen a posté son interrogation en comparant le nombre d’inscrits, le nombre de votants et les résultats qui semblent multipliés par deux…, dans son comté. Une seule chose est certaine, le président élu, lors du jour d’investiture, le 20 janvier 2021, devra prêter serment sur la Bible, selon la volonté des Pères fondateurs.

La relation du peuple américain au divin se traduit dans les fondations de ce pays. Ainsi, il est précisé dans l’hymne national américain : Et ce sera notre devise : « en Dieu est notre foi ».

Dans la dernière partie de cet hymne, il y a ces paroles :

« Bénie par la victoire et la paix, que la patrie protégée par le ciel
Loue le Puissant qui a créé et préservé notre nation.
Alors nous vaincrons, car notre cause est juste,
Et ce sera notre devise : En Dieu est notre foi
Et la bannière étoilée dans son triomphe flottera
Sur la terre de la Liberté et la patrie des braves (1) »

George Washington (1732-1799) le premier président des États-Unis. Il a su rallier les militaires, tout en ne s’attachant pas au pouvoir. (Image : Wikimedia / Gilbert Stuart / Domaine public)
George Washington (1732-1799) le premier président des États-Unis.
Il a su rallier les militaires, tout en ne s’attachant pas au pouvoir.
(Image : Wikimedia / Gilbert Stuart / Domaine public)
 

Peut-être est-il temps de revenir aux Pères fondateurs des États-Unis ?

En effet, qui est à l’origine de la fondation des États-Unis ? Est-ce George Washington (1732-1799) le premier président des États-Unis, qui, à lui seul, a su rallier les militaires, alors qu’il n’avait pas l’amour du pouvoir ? Est-ce Thomas Jefferson (1742-1826), le troisième président des États-Unis, qui a écrit une déclaration d’indépendance qui a remué l’âme de l’Amérique et proclamé l’âme de l’Amérique au monde ? Ou bien, les soldats qui ont renoncé à leur vie de civils dépourvue de danger et ont choisi de marcher pieds nus dans le froid glacial et la neige la veille de Noël 1776 ? Ou encore, les 55 délégués de la Convention constitutionnelle de 1787 qui ont produit la Constitution la plus aboutie de l’histoire humaine moderne ?

 Lors de son discours du 3 juillet 2020, Kristi Lynn Noem, gouverneur du Dakota Sud, a confirmé le fait que les Pères fondateurs des États-Unis étaient comme un bouquet d’étoiles brillantes que les américains d’aujourd’hui admirent, tant pour leur caractère que pour leur talent. (Image : Wikimedia / United States Congress / Domaine public)
Lors de son discours du 3 juillet 2020, Kristi Lynn Noem, gouverneur
du Dakota Sud, a confirmé le fait que les Pères fondateurs des États-Unis
étaient comme un bouquet d’étoiles brillantes que les américains
d’aujourd’hui admirent, tant pour leur caractère que pour leur talent.
(Image : Wikimedia / United States Congress / Domaine public)
 

Kristi Lynn Noem, gouverneur du Dakota du Sud, a déclaré dans un discours prononcé au Président Hill le 3 juillet de cette année : « N’oubliez pas que notre indépendance est le résultat de nombreuses " stars " réunies qui comprennent un groupe unique et puissant d’écrivains, de penseurs talentueux et de grands généraux, et n’oubliez pas : il existe une armée de citoyens qui a vaincu le plus puissant empire du monde ».

Kristi Lynn Noem confirme ainsi le fait que les Pères fondateurs des États-Unis étaient comme une nuée d’étoiles brillantes que les américains d’aujourd’hui admirent, tant pour leur caractère que pour leur talent. Beaucoup se sont demandés comment un groupe de personnes aussi extraordinaires a pu venir sur terre en même temps et à cette époque pour rendre possible l’existence de l’Amérique ?

Comment un pays peut-il naître sans aide ?

Pourquoi toutes ces personnes extraordinaires sont-elles apparues à la même époque ? Les paroles prononcées par Benjamin Franklin (1706 – 1790) à la Convention constitutionnelle, pourraient être une réponse. Benjamin Franklin est le plus âgé des pères fondateurs des États-Unis. Il avait 81 ans lorsqu’il a participé à la Convention constitutionnelle en 1787.

« Pourquoi, messieurs, n’avons-nous pas pensé à implorer humblement Dieu d’illuminer notre sagesse ? », paroles prononcées par Benjamin Franklin (1706 – 1790) à la Convention constitutionnelle de 1787. (Image : Wikimedia / Joseph Duplessis/ Domaine public)
« Pourquoi, messieurs, n’avons-nous pas pensé à implorer humblement
Dieu d’illuminer notre sagesse ? »
, paroles prononcées par Benjamin Franklin
(1706 – 1790) à la Convention constitutionnelle de 1787.
(Image : Wikimedia / Joseph Duplessis/ Domaine public)
 

La réunion était à mi-chemin, les délégués avaient encore des visions très différentes pour le futur gouvernement fédéral, le processus constitutionnel était lent et les différences entre les délégués étaient si grandes qu’il semblait impossible de parvenir à un consensus. Benjamin Franklin, inquiet et sans autre recours, a prononcé ce discours devant les délégués : « Après 4 à 5 semaines d’étroite collaboration, de raisonnements et d’arguments, nous avons fait peu de progrès. Nous avons des points de vue différents sur presque toutes les questions, et à la fin, ces questions ont le même nombre de voix pour et de voix contre. À mon avis, c’est la preuve que la sagesse humaine est imparfaite ... ».

« Notre condition actuelle est comme tâtonner dans le noir pour trouver des vérités politiques, et quand elles sont visibles, nous sommes à peine capables de les discerner. Pourquoi, messieurs, n’avons-nous pas pensé jusqu’à présent à implorer humblement Dieu d’illuminer notre sagesse ? Au début de la guerre avec l’Angleterre, lorsque nous avons réalisé qu’il y avait un danger, nous avons prié quotidiennement dans cette pièce, demandant la protection de Dieu. Messieurs, nos prières ont été entendues et accordées avec miséricorde. Tous ceux d’entre nous qui ont combattu dans cette guerre ont souvent fait l’expérience de la bénédiction de la Providence divine sur nous. ...... »

« Messieurs, j’ai vécu longtemps, et plus je vis longtemps, plus je suis convaincu de cette vérité que Dieu détermine les affaires des hommes. Si un moineau tombant au sol n’échappe pas à son attention, comment une nation peut-elle naître sans son aide ? ...... »

« Je crois fermement que sans son approbation et son aide, ...... nous serions divisés par nos petits intérêts locaux, notre cause serait chaotique et nous ferions honte à la postérité. Pire encore, la postérité désespérera de notre misérable échec et, désespérant de la sagesse avec laquelle l’homme peut établir un gouvernement, elle aura recours à la spéculation, à la guerre et à la conquête. ...... »

« Je demande donc que chaque matin désormais, avant nos réunions, nous priions le Ciel pour la bénédiction de nos discussions. ...... »

La proposition de Benjamin Franklin fut acceptée et, à partir de ce moment, une atmosphère de désintéressement, et de concessions mutuelles, commença à envelopper la convention. Ce groupe de délégués, chacun intelligent, avec des opinions bien arrêtées et des principes, parvint finalement à un accord : la Constitution des États-Unis fut finalement produite.

Les participants de l’époque en ont également été stupéfaits, et George Washington a écrit dans une lettre à ses amis : « Il me semble presque miraculeux que des délégués de tant d’états différents (vous connaissez le mode de vie dans ces états, leurs conditions et opinions différentes) s’unissent pour former un seul gouvernement fédéral, avec si peu d’opposition restante ».

James Madison (1751 – 1836), le 4ème président des États-Unis, a écrit : « Le vrai miracle a été que tant de difficultés ont été surmontées, avec une unanimité sans précédent. (…) Aucun penseur pieux ne peut manquer de la considérer comme le résultat de l’action de la main toute-puissante de Dieu. (Image : Wikimedia / John Vanderlyn / Domaine public)
James Madison (1751 – 1836), le 4ème président des États-Unis, a écrit :
« Le vrai miracle a été que tant de difficultés ont été surmontées, avec une
unanimité sans précédent. (…) Aucun penseur pieux ne peut manquer de la
considérer comme le résultat de l’action de la main toute-puissante de Dieu »
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(Image : Wikimedia / John Vanderlyn / Domaine public)
 

James Madison (1751 – 1836), le 4e président des États-Unis, a écrit : « Le vrai miracle a été que tant de difficultés ont été surmontées, avec une unanimité sans précédent. Il est impossible pour une personne de revenir sur cette situation sans être étonnée de mille façons. Aucun penseur pieux ne peut manquer de la considérer comme le résultat de l’action de la main toute-puissante de Dieu, qui nous a si souvent et si visiblement assistés dans plusieurs phases révolutionnaires critiques ».

La devise des Etats-Unis est « En Dieu nous avons confiance »

Le mois de janvier 2021 verra l’investiture du nouveau président des États-Unis. Ce dernier aura, comme ses prédécesseurs, à prêter serment sur La Bible. L’histoire américaine a été jalonnée d’actes qui pourraient être interprétés comme ayant bénéficiés de l’intervention d’une Toute-Puissance : la main divine. Selon les Pères fondateurs, c’est seulement sous ces auspices que ces états fédérés ont pu occuper ce rôle mondial de gendarme au niveau international. Comme le précisait Benjamin Franklin : « Je crois fermement que sans son approbation et son aide, ...... nous serions divisés par nos petits intérêts locaux, notre cause serait chaotique et nous ferions honte à la postérité....... ». Le 20 janvier, cette main divine sera certainement encore à leurs côtés pour leur permettre de réellement remplir cette mission et continuer en tant que tel au niveau de la planète Terre.

Jour d’investiture du dernier président des États-Unis : Donald Trump, le 20 janvier 2017, sur les marches du côté ouest du Capitole, lors de sa prestation de serment sur La Bible. (Image : Wikimedia / The White House / Domaine public)
Jour d’investiture du dernier président des États-Unis : Donald Trump, le 20 janvier 2017, sur les marches du côté ouest du Capitole, lors de sa prestation de serment sur La Bible. (Image : Wikimedia / The White House / Domaine public)
 

Notes :
(1) – Dernière strophe de l’Hymne national américain : un chant patriotique de Francis Scott Key, écrit le 14 septembre 1814. Il est devenu comme hymne national le 3 mars 1831.

Rédacteur Charlotte Clémence

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