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Monde. Donald Trump insiste sur les valeurs fondatrices de l’Amérique

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La Maison Blanche à l’occasion de la dernière journée complète du président américain Donald Trump, à Washington, D.C., le 19 janvier 2021. (Image : David Mark / Pixabay)
 

Au cours des dernières heures de l’administration Trump, le 19 janvier, le président a souhaité bonne chance à la nouvelle administration, demandant aux Américains de prier pour le succès de l’administration Biden, tandis que certains membres clés de son personnel ont fustigé le Parti communiste chinois (PCC) pour sa persécution des musulmans ouïghours et des pratiquants de Falun Gong.

Le secrétaire d’État sortant Mike Pompeo n’a pas mâché ses mots concernant les agissements de Pékin, qualifiant l’état de surveillance du Xinjiang et les atrocités commises contre les Ouïghours de « crimes contre l’humanité » et de « génocide ».

« Il s’agit d’un ensemble d’actions très graves et tragiques qui se déroulent là-bas dans la partie occidentale de la Chine... Il s’agit de travail forcé, de stérilisation forcée, d’avortements forcés. Le genre de choses que nous n’avons pas vues depuis très longtemps dans ce monde », a déclaré Mike Pompeo dans une interview avec Fox News America Reports.

Mike Pompeo a indiqué que son département avait mené « un examen exhaustif des faits » et qu’il avait déterminé que le PCC avait effectivement non seulement commis les crimes dont il était accusé, mais qu’il cherchait à « priver ces gens, et pas seulement les musulmans ouïgours, mais aussi ceux appartenant à d’autres religions, de la simple capacité de continuer à exister ».

« J’ai appelé cela au fil du temps " la pire tache de ce siècle ". C’est vraiment cela ».

Le secrétaire d’État a publié mardi un communiqué de presse très ferme intitulé « Détermination du secrétaire d’État sur les atrocités commises au Xinjian », dans lequel il a qualifié « la nature du Parti communiste chinois » de « régime marxiste-léniniste exerçant son pouvoir sur le peuple chinois, qui souffre depuis longtemps, par le biais du lavage de cerveau et de la force brute ».

Mike Pompeo a rappelé le procès de Nuremberg à la fin de la Seconde Guerre mondiale qui a abouti à la condamnation des auteurs de crimes contre l’humanité et de génocide sous Hitler, et à l’élimination du Parti nazi et du fascisme, de la scène mondiale. Il a noté que les procès « ont poursuivi les auteurs de crimes contre l’humanité, les mêmes crimes étant perpétrés au Xinjiang ».

Dans le même ordre d’idées, l’ambassadeur itinérant des États-Unis pour la liberté religieuse internationale, Sam Brownback, a mis en cause le PCC pour ses 21 années de persécution de la pratique spirituelle du Falun Gong, ainsi que pour le prélèvement forcé d’organes sur les pratiquants. Sam Brownback a écrit : « Que signifie le nombre 6 600 ? C’est le nombre approximatif de pratiquants arrêté en 2020 par le PCC, selon un rapport du Falun Gong. Combien de temps le PCC va-t-il harceler et arrêter les pratiquants de Falun Gong pour avoir refusé de renoncer à leurs croyances avant que le monde ne soit confronté à cette injustice ? ».

Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain sortant n’a pas mâché ses mots concernant les agissements de Pékin, qualifiant l’état de surveillance du Xinjiang et les atrocités commises contre les Ouïghours de « crimes contre l’humanité » et « génocide ». (Image : wikimedia / United States Department of State / Domaine public)
Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain sortant n’a pas mâché
ses mots concernant les agissements de Pékin, qualifiant l’état de
surveillance du Xinjiang et les atrocités commises contre les Ouïghours
de « crimes contre l’humanité » et « génocide ». (Image : wikimedia /
United States Department of State / Domaine public)
 

Dans son discours d’adieu, le président Trump a souhaité bonne chance au nouveau gouvernement et a demandé aux Américains de « prier pour que le nouveau gouvernement Biden-Harris réussisse à maintenir la sécurité et la prospérité de l’Amérique ».

« Il y a quatre ans, nous avons lancé un grand effort national pour reconstruire notre pays, pour renouveler son esprit, et pour restaurer l’allégeance de ce gouvernement à ses citoyens. En bref, nous nous sommes engagés dans une mission visant à rendre l’Amérique à nouveau grande pour tous les Américains », a déclaré Donald Trump.

« Cette semaine, nous inaugurons une nouvelle administration. Nous leur adressons nos meilleurs vœux et nous voulons aussi qu’ils aient de la chance, un mot très important », a ajouté Donald Trump.

Selon le rapport Rasmussen, le taux d’approbation de Donald Trump au moment de quitter son poste était de 51 %, bien que tous les autres sondages montrent que son taux d’approbation se situe entre 29 et 47 %. Dans son discours de 19 minutes, Donald Trump a exprimé sa gratitude envers sa famille, envers le vice-président Mike Pence, son épouse et sa famille, envers le chef de cabinet Mark Meadows, et envers tout le personnel de la Maison Blanche.

Le président sortant a de nouveau condamné les émeutes au Capitole lors de la session conjointe du Congrès du 6 janvier, déclarant : « tous les Américains ont été horrifiés par l’attaque de notre Capitole ».

« La violence politique est une attaque contre tout ce que nous chérissons en tant qu’Américains. Elle ne peut jamais être tolérée. Maintenant plus que jamais, nous devons nous unir autour de nos valeurs communes et nous élever au-dessus des rancœurs partisanes pour forger notre destin commun ».

Donald Trump s’est dit « le seul véritable outsider à avoir jamais remporté la présidence » parce qu’il « n’avait pas passé (sa) carrière en tant qu’homme politique, mais en tant que constructeur, regardant des horizons ouverts et imaginant des possibilités infinies ».

Alors que Donald Trump va rejoindre un petit club de présidents qui n’ont accompli qu’un seul mandat, il a fait l’éloge de ses principes « America First » qui ont profité à un large éventail d’Américains : « Nous avons relancé la création d’emplois en Amérique et atteint une baisse record du taux de chômage pour les Afro-Américains, les Hispano-Américains, les Asiatiques, les femmes, presque tout le monde ».

« Les revenus ont grimpé en flèche. Les salaires ont explosé. Le rêve américain a été restauré et des millions de personnes ont pu sortir de la pauvreté en quelques années seulement. C’était un miracle ».

Mais ce que le 45e président a souligné avec le plus de passion, ce sont les valeurs que les pères fondateurs de l’Amérique ont léguées à la postérité il y a plus de 200 ans.

« Par-dessus tout, nous avons réaffirmé l’idée sacrée qu’en Amérique, le gouvernement répond au peuple. Notre guide, notre étoile polaire, notre conviction inébranlable ont été que nous sommes ici pour servir les nobles citoyens américains de tous les jours. Notre allégeance n’est pas aux intérêts particuliers, aux entreprises ou aux entités mondiales. C’est à nos enfants, à nos citoyens et à notre nation elle-même », a-t-il déclaré.

Le président sortant a expliqué que le principe selon lequel « une nation existe pour servir ses citoyens » avait été restauré et que le programme ne concernait pas la droite ou la gauche, ou les républicains ou les démocrates, mais le bien d’une nation, et que cela signifiait la nation entière.

« Nous nous sommes battus pour le principe selon lequel chaque citoyen a droit à une dignité égale, à un traitement égal et à des droits égaux parce que nous sommes tous rendus égaux par Dieu. Chacun a le droit d’être traité avec respect, de faire entendre sa voix et d’être écouté par son gouvernement ».

Donald Trump a reconnu les menaces extérieures auxquelles le pays est constamment confronté, mais a déclaré que le facteur le plus dangereux auquel l’Amérique est confrontée aujourd’hui « est une perte de confiance en nous-mêmes, une perte de confiance dans notre grandeur nationale. Une nation est seulement aussi forte que son esprit ».

« Aucune nation ne peut longtemps prospérer si elle perd la foi en ses propres valeurs, son histoire et ses héros, car ce sont les sources mêmes de notre unité et de notre vitalité », a déclaré Donald Trump.

Rédacteur Fetty Adler

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