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Chine. Le terrible secret qui se cache derrière la longévité des dirigeants du Parti communiste chinois

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Les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) connaissent tous une vie très longue. Pendant longtemps, leurs secrets ont été gardés, mais parfois ils sont exposés au grand jour. Derrière le fait d’être servi quotidiennement par une équipe soignante dédiée, de profiter des meilleurs services médicaux de l’hôpital 301 à Pékin, de manger des plats choisis, en vérité, il existe une terrible réalité cachée à l’opinion publique du monde entier.

Les dignitaires suivent un régime alimentaire très strict

Le 6 mai 2020, Radio Free Asia, un média chinois basé à Washington, a mené une enquête et interviewé un nutritionniste ayant pour clientèle des dirigeants du PCC.

Le nutritionniste rapporte que leur façon de s’alimenter est basée sur le principe de « manger moins, diversifier ses repas ». Pour avoir une alimentation équilibrée, ils doivent manger 25 types d’aliments chaque jour (25 types, et non 25 plats).

De plus, les hauts responsables du PCC mangent rarement de la viande « d’animaux à quatre pattes ». Ils suivent le principe : « les animaux à 4 pattes (porc, vache, mouton) ne sont pas aussi bons que les espèces à 2 pattes (poulets, oies). Les espèces à 2 pattes ne sont pas aussi bonnes que les espèces sans pattes (poissons) ».

Ils consomment 70 % d’un repas complet vers 10h00 et 15h00 auquel s’ajoutent quelques collations. Avec comme autres caractéristiques, la cuisson à la vapeur, l’ébullition, le ragoût, le mijotage, peu de friture et de graisse.

Il convient de mentionner que dans leur régime alimentaire, il y a beaucoup d’aliments « sains pour le cerveau et le cœur », tels que les haricots, les amandes, les graines de sésame, les noix, le vin, etc. « Et plus particulièrement, les amandes qui sont riches en vitamine E, en magnésium et autres acides gras mono-insaturés bons pour le cœur ».

Un projet de « régénération des organes » qui vise à prolonger la vie jusqu’à 150 ans

Radio Free Asia indique que lorsqu’il s’agit des soins de santé des dirigeants du PCC, il est impératif que soit mentionné : « Projet médical des chefs 981 ». Ce projet est divisé en 5 aspects, dont la prévention, l’examen et le traitement médical, les soins de santé, la réadaptation et la restauration du corps.

Ce projet met l’accent sur six points principaux : la prévention du cancer, la prévention des maladies cardiovasculaires, la lutte contre le vieillissement, la gestion des maladies chroniques, un mode de vie sain et la régénération des organes. Le point le plus controversé est précisément la « régénération de la fonction des organes ».

L’enquête indique que cette mention fait référence à des transplantations d’organes. Selon les experts médicaux, les organes de remplacement ont, en moyenne, une durée de vie de 10 ans, pour certains organes, cela ne peut excéder 2 ou 3 ans. Autrement dit, pour prolonger la vie, les organes doivent être remplacés régulièrement.

Des êtres humains considérés comme un réservoir vivant d’organes

Selon différents rapports, de nombreux groupes ethniques et religieux tels que les Tibétains, les Chrétiens, les Ouïghours, les Mongols, et les pratiquants de Falun Gong (méthode spirituelle de l’école de Bouddha) sont victimes, enfants et adultes, de la répression du PCC : emprisonnements, tortures, lavage de cerveau ainsi que des prélèvements forcés et à vif d’organes.

Toutes les enquêtes menées à ce jour par de nombreuses ONG comme Amnesty International, des défenseurs des droits de l’homme, tels que David Kilgour, et approuvées par diverses instances telles que le Congrès américain (Résolution HR343), le China Tribunal en 2020 et plus récemment le Parlement européen (Résolution 2022/2657 - RSP), montrent que depuis 1999, début de la répression, les pratiquants de Falun Gong restent la cible principale d’une persécution sanglante et de prélèvements forcés et à vif d’organes. D’autant que les pratiquants de Falun Gong, reconnus comme étant en bonne santé grâce, notamment, à la pratique d’exercices méditatifs, voient leurs organes particulièrement prisés par les dirigeants et hauts fonctionnaires du PCC.

En mars 2020, selon le China Tribunal, basé à Londres : « Les pratiquants du Falun Gong sont l’une des principales sources d’organes destinés à la transplantation dans le cadre du programme du Parti communiste chinois ».

En avril 2022, le Sommet mondial pour prévenir et lutter contre le prélèvement forcé d’organes indique : « Le PCC perpétue un génocide contre les pratiquants du mouvement spirituel Falun Gong depuis plus de 20 ans dans l’indifférence générale ».

Selon Radio Free Asia, le projet de « régénération des organes » affiche clairement l’objectif de prolonger la vie jusqu’à 150 ans.

En septembre 2019, une publicité de l’hôpital 301 de Pékin a largement circulé sur WeChat en Chine, axée sur la promotion du « projet de santé » des hauts responsables du PCC.

La publicité faisait ouvertement référence à l’objectif de prolonger la vie des dirigeants du PCC jusqu’à 150 ans. Face aux réactions très négatives, l’annonce a été retirée dès le lendemain.

Le dimanche 5 février, une publicité du « Projet médical des 981 chefs » est devenue virale sur WeChat en Chine continentale, présentant des services médicaux réservés exclusivement aux dignitaires du PCC.

La publicité indiquait que le « Projet médical des 981 chefs », lancé en 2005, vise à porter l’espérance de vie à 150 ans. Cette publicité a été bloquée dès le lendemain. Le motif invoqué était « l’utilisation inappropriée du nom ou de l’image d’agences et de fonctionnaires ».

Selon Guo Wengui, un dissident chinois installé aux États-Unis, le secret de la longévité des dirigeants du Parti communiste chinois réside dans le fait qu’ils sont prêts à tuer des gens à tout moment, afin de remplacer leurs propres organes par des organes sains prélevés sur des personnes conscientes.

Il a également révélé que Jiang Mianheng, le fils aîné de Jiang Zemin, ex-dirigeant du PCC et Président du pays, est atteint d’un cancer et a bénéficié de plusieurs greffes d’organes.

Des dirigeants du Parti communiste chinois qui approchent ou dépassent les 100 ans

De nombreux hauts responsables du PCC approchent ou dépassent l’âge canonique de 100 ans. Par exemple : le général Lu Zhengcao décédé en 2009 à l’âge de 105 ans, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale Lei Jieqiong morte en 2011 à 106 ans, l’ancien vice-président de la Commission militaire Zhang Zhen, décédé à 101 ans. Mais aussi Jiang Zemin, ex-dirigeant du PCC et président du pays à l’origine de la répression des Falun Gong et du programme de prélèvements forcés et à vif d’organes, décédé en 2022 à l’âge de 96 ans.

Ce système de « rajeunissement » profite aussi aux proches des dignitaires du PCC actuels et passés. Ainsi, le 6 avril 2022, la veuve de l’ancien vice-président du gouvernement mort en 1954, Gao Gang, est décédée à l’âge de 99 ans. Ainsi que Chen Shunyao, épouse de l’ancien membre du Comité permanent du Politburo Tong Ping, décédée le 31 juillet 2022 à l’âge de 102 ans.

Parmi les dirigeants du PCC encore vivants et âgés de plus de 90 ans figurent : Song Ping (103 ans) ; Wang Guangying (101 ans), Zhu Rongji (92 ans), Tian Jiyun (91 ans), Chi Haotian (91 ans), Jiang Chunyun (90 ans) Zou Jiahua (94 ans), Hu Qili (91 ans), etc.

Les prestations de retraite des hauts fonctionnaires chinois sont extrêmement élevées, à un niveau rarement atteint dans le monde. Les traitements médicaux spéciaux dont bénéficient ces hauts fonctionnaires et les dirigeants du PCC consomment énormément de ressources.

Les hauts fonctionnaires d’un rang supérieur à celui de vice-ministre ont la possibilité de vivre dans des hôpitaux spécialisés, où des étages leur sont entièrement réservés, pendant de nombreuses années. Ils reçoivent des soins médicaux méticuleux, bénéficiant de l’équipement médical le plus à la pointe et des médicaments les plus chers, dépensant des milliers et des dizaines de milliers de yuans chaque jour.

En 2013, les médias d’État ont rapporté qu’un fonctionnaire de niveau provincial à la retraite avait reçu une indemnité de 3 millions de yuans (410 000 €) pour un séjour à l’hôpital. On peut imaginer quel gouffre financier le bien-être ainsi que la survie des dignitaires du PCC et des hauts fonctionnaires de l’État représente pour le peuple chinois.

Rédacteur Yasmine Dif

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