« De nombreux pays développés ne participent plus aux conférences sur le don d’organes organisées par le PCC », a affirmé M. Liu. « Ils utilisent un vernis académique, mais la communauté internationale connaît déjà la vérité. Qualifier l’événement de " Chine-International " vise simplement à tromper les citoyens chinois et le monde entier, un moyen de dissimuler leurs prélèvements forcés d’organes. » (Image : / envato)
Le Parti communiste chinois (PCC) accueillera à Guangzhou, du 6 au 8 décembre, la 8 ème Conférence Chine-Internationale sur le don d’organes (CIODC) et le Forum international de coopération « Ceinture et Route » sur le don et la transplantation d’organes. Cette annonce a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux chinois, où de nombreuses personnes ont vivement dénoncé l’événement. « Ce genre de conférence et ces organisations, qu’elles quittent le Guangdong ! », a écrit un internaute.
Selon The Paper, cette rencontre est organisée sous l’égide de la Commission nationale de la santé et de la Croix-Rouge chinoise. Elle est organisée conjointement par la Fondation chinoise pour le développement de la transplantation d’organes et le Centre chinois d’administration du don d’organes humains, et accueillie par l’Association médicale du Guangdong et l’hôpital Zhujiang de l’Université de médecine du Sud.
Les organisateurs ont indiqué que le programme comprend une cérémonie d’ouverture, un forum principal et huit sous-forums parallèles axés sur le leadership, la gestion, la coopération, l’innovation et le contrôle de la qualité. Des experts chinois et étrangers devraient participer à cet événement, et une réunion conjointe sur la coopération en matière de don d’organes, dans le cadre de l’initiative « Ceinture et Route », se tiendra simultanément.
Les médias d’État ont affirmé que, sous l’égide du PCC, la Chine a « progressivement mis en place un système de travail conforme à l’éthique médicale internationale » et que le don volontaire d’organes par les citoyens constitue sa seule source légale d’organes pour les transplantations. Le CIODC s’est tenu sept fois au cours des dix dernières années, attirant près de 500 experts de plus de 60 pays et régions.
Des universitaires affirment que le PCC utilise l’appellation « internationale » pour dissimuler les prélèvements forcés d’organes
Jonathan Liu, professeur de médecine traditionnelle chinoise dans une université publique au Canada, a déclaré à Sound of Hope que des enquêtes internationales sur le système de transplantation chinois ont été lancées peu après que des allégations de prélèvement forcé d’organes aient fait surface en 2006.
« De nombreux pays développés ne participent plus aux conférences sur le don d’organes organisées par le PCC », a affirmé M. Liu. « Ils utilisent un vernis académique, mais la communauté internationale connaît déjà la vérité. Qualifier l’événement de "Chine-International" vise simplement à tromper les citoyens chinois et le monde entier, un moyen de dissimuler leurs prélèvements forcés d’organes. »
L’écrivaine sino-canadienne Sheng Xue a partagé cet avis. « Nous savons déjà que le prélèvement d’organes pratiqué par le PCC – qui équivaut à un assassinat – existent depuis des décennies. Cela est parfaitement documenté », a-t-elle expliqué.
Selon Mme Sheng Xue, le PCC tente d’intégrer ce système à son initiative mondiale de « Ceinture et Route ». « Le PCC traite le peuple chinois comme un véritable vivier de ressources tels de vulgaires " poireaux ", et des "mines humaines ". Utiliser leurs organes comme moyen d’influence diplomatique est d’une perversité inouïe. Il s’agit d’une violence sans précédent dans l’histoire de l’humanité », a-t-elle ajouté.
Selon un chercheur : les données chinoises sur le « don d’organes volontaire » sont clairement falsifiées
Suite aux nombreuses allégations de prélèvements forcés d’organes en 2006, Huang Jiefu, président du Comité chinois des transplantations d’organes, a reconnu que la Chine avait recours aux organes de prisonniers exécutés. Les autorités du PCC affirment que depuis 2015, le don volontaire de citoyens demeure le seul moyen légal d’obtenir des organes à des fins de transplantation.
Cependant, le 11 juillet, Matthew Robertson, chercheur postdoctoral en sciences sociales des données à l’Université de Mannheim, a déclaré à Voice of America que ses recherches indiquaient que les données chinoises sur les « dons volontaires » étaient clairement falsifiées. Ses conclusions suggèrent que les chiffres publiés ne reflètent pas la véritable provenance des organes.
L’Organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) a également indiqué qu’entre 2001 et début 2006, la Chine a réalisé plus de 90 000 transplantations d’organes – un chiffre qui ne peut s’expliquer uniquement par le don volontaire ou les condamnés à mort. La WOIPFG a constaté que la rapidité des appariements, l’augmentation du nombre de transplantation et la disponibilité à l’échelle nationale témoignent de l’existence d’une vaste banque d’organes vivante apparue en Chine après 2000.
La colère du public s’enflamme alors que la conférence de Guangzhou suscite l’indignation en ligne
L’annonce a rapidement déclenché un torrent d’indignation sur les réseaux sociaux chinois, reflétant la profonde méfiance du public à l’égard du système de transplantation du PCC :
● « Alors, vous ne faites même plus semblant ? » ● « Bientôt, ce seront des robots qui travailleront – et nous autres, nous ne serons que des « pièces de rechange ». ● « Bon sang ! C’est vrai ! » ● « Protégez vos enfants ! » ● « Ces organisations, qu’elles quittent le Guangdong ! » ● « Espérons qu’ils n’auront pas de descendants ! »
Des utilisateurs étrangers de X ont exprimé des condamnations similaires :
● « Une conférence de démons. » ● « Transplantations et trafic d’organes : la nouvelle industrie phare de la Chine et un instrument majeur d’influence du PCC. » ● « Ils osent le faire ouvertement parce que la demande mondiale est énorme. » ● « Ce régime est l’incarnation des ténèbres ! À bas le PCC ! »
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