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Société. Préoccupations autour de l’éducation sexuelle précoce à l’école

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Bien que l’éducation sexuelle dans les écoles françaises ait été formellement établie par la loi du 4 juillet 2001, son évolution a suscité des préoccupations chez certains parents et professionnels. Les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) telles qu’elles sont appliquées dans les écoles provoquent des chocs qui perturbent de nombreux élèves.

Beaucoup de professionnels dénoncent cette formation qui, selon leurs connaissances et leurs expériences, peuvent entraîner des problèmes comportementaux tels que l’addiction à la pornographie et la perte de capacité à établir des relations saines et consensuelles. De plus, ils estiment qu’un jeune enfant n’a pas la maturité nécessaire pour appréhender correctement ces informations, ce qui peut l’empêcher de se développer et d’avoir le plaisir et la capacité d’apprendre de nouvelles choses. Cela est préjudiciable à leur parcours scolaire, entre autres.

Préoccupations autour de l’éducation sexuelle précoce à l’école
Le docteur Chatton a une grande expérience, docteur en médecine, titulaire d’un diplôme inter universitaire de sexologie du département de biologie humaine de l’Université Claude-Bernard Lyon 1, d’un Certificat de formation continue en thérapie en famille à Genève, sexologue clinicien de l’Institut Sexocorporel International, ex-1er chef de clinique, responsable clinique de la consultation de gynécologie psychosomatique et de sexologie des hôpitaux universitaires de Genève, enseignant notamment à l’Université Catholique de Louvain, entre autres. (Image : Catherine Keller / VisionTimes)

Le docteur Dominique Chatton expose sa préoccupation concernant la sexualisation des enfants dès l’école primaire, lors d’une conférence donnée à Ferney-Voltaire

Lors du cours d’éducation sexuelle à de jeunes enfants, l’enseignant leur apprend comment obtenir du plaisir en touchant leur corps. Suite à ses cours, des témoignages rapportent des faits préoccupants. Par exemple, une mère raconte que sa fille de six ans a subi des attouchements dans les toilettes par plusieurs garçons, sans son consentement. Or, les intervenants, une fois informés, n’ont pas pris des mesures disciplinaires. Dans un autre cas, une fille de 11 ans interroge sa mère sur des sujets sexuels crus après une séance d’animation. Cela amène à réfléchir sur l’âge approprié pour aborder certains sujets avec les enfants.

Il confirme qu’un enfant même très jeune, peut spontanément commencer à développer certaines activités sexuelles, mais elles n’ont pas grand-chose à voir avec celles d’un adulte. Ces dernières ne devraient en aucun leur être imposées. Il explique : « Par exemple, il faut savoir qu’une érection observable par tous parents chez leur bébés mâle est un réflexe naturel et ne devrait pas être un prétexte pour initier une éducation sexuelle précoce. Il est important de distinguer entre une activité sexuelle spontanée et l’exposition à des contenus inappropriés, comme les films pour adultes ». Selon lui, les spécialistes doivent pouvoir détecter les signes d’abus chez les enfants. « Un enfant abusé va décrire des choses qu’il n’est pas censé connaître à son âge. Or, ces cours court-circuitent ces signes qui pourraient alerter sur un possible abus. » Le docteur Chatton estime que des cours sur la sexualité ne devraient pas être donnés avant l’adolescence, et pour certains éléments, pas avant l’âge adulte. Il s’interroge sur les intentions de ceux qui promeuvent une telle éducation, sachant que cette formation est basée sur des études menées par Alfred Kinsey, connu pour ses mœurs pour le moins libérales. Selon Wikipedia, Kinsey est accusé d’avoir obtenu les résultats de ses recherches en ayant eu recours aux services de plusieurs pédophiles.

Préoccupations autour de l’éducation sexuelle précoce à l’école
L’adolescence est un moment difficile durant lequel leur insuffler l’idée d’être transgenre n’est pas forcément adéquate, cela l’est encore moins dans l’enfance. (Image : karmanovalive / envato)

Le transgenrisme est-il un problème ?

Selon l’expérience du docteur Chatton, la question du genre et de l’identité sexuelle chez les enfants ne devrait pas être évoquée. Mais à part de rares cas, un enfant ne se pose pas la question d’être dans le bon sexe. Leur imposer cette réflexion et les inciter à y réfléchir perturbe les enfants et a pour conséquence directe d’augmenter artificiellement la demande de changement de sexe à un âge précoce. Or, cette médication entraîne des changements irréversibles qui peuvent largement contribuer à détruire une vie.

S’il est important de lutter contre les discriminations, pourquoi cette lutte porte-t-elle spécifiquement sur des différences sexuelles. Le docteur Chatton prédit « La sexualisation précoce et l’attaque sur l’identité sexuelle des enfants dans les écoles aura des conséquences désastreuses que l’on pourra observer d’ici quelques années ». En effet, cela ne fera que renforcer le mouvement que l’on observe déjà, en comparaison d’il y a 30 ans où les demandes de réassignations sexuelles étaient majoritairement le fait des hommes (3-4 hommes pour une femme), nous observons actuellement des demandes majoritairement chez les jeunes femmes, et elles ont été multipliées par un facteur 100 % !

Pour le docteur Chatton, les parents jouent un rôle essentiel dans la prévention des traumatismes liés à une éducation sexuelle prématurée. Les enfants découvrent naturellement leur corps, souvent par hasard, sans qu’il soit nécessaire de les orienter précocement vers une sexualité active. Les parents peuvent et devraient intervenir auprès des établissements scolaires pour s’opposer à ces cours. L’association « Parents En Colère » fournit un soutien en offrant des informations détaillées et en facilitant la création de groupes d’action pour intervenir auprès des établissements scolaires.

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