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Opinion. Covid-19 : bientôt la fin de la Chine rouge ?

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(Image : 该图片由 / JLB1988 / 在 / Pixabay /上发布)
 

Dissimulation, chantage, propagande, diffamation, provocation et même menace, le Parti communiste chinois (PCC) nous surprend, cette année avec son autre visage. Il a fallu une crise sanitaire aussi grave pour nous faire comprendre la vraie nature du régime communiste, ainsi que l’incompatibilité entre les valeurs humaines et l’esprit communiste que possède encore la Chine.

Avant le grand retour de la Chine traditionnelle authentique dans un futur proche, le monde entier a besoin de s’informer sur les méthodes propres au PCC et de se protéger contre ce « virus rouge » qui contamine la Chine depuis 70 ans, en prenant les gestes barrières adéquats, soit en gardant la distanciation idéologique avec la Chine qui est encore rouge aujourd’hui.

Promesses et chantage

En novembre 2019, Pékin a promis à l’Elysée des projets bilatéraux très intéressants et a déclaré que c’était pour le bénéfice de tous : COP15, achats d’avions Airbus, coopération sur la restauration de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, etc.

Pourtant, seulement quelques mois plus tard, après avoir dissimulé des informations sur l’épidémie, le régime communiste chinois a plongé le monde entier, dont la France, dans une pandémie sans précédent : ravageant les stocks de protection de la France, faisant du chantage sur les masques contre la construction d’une usine Huawei dans le Nord-Est, accusant à tort le personnel des EHPAD, accusant la France d’être la source du virus, etc.

Mais comment la Chine si « bienveillante » il y a six mois encore, a-t-elle pu changer de visage à ce point ?

Propagande chinoise. (Image : 该图片由 / OpenClipart-Vectors : 在 / Pixabay /上发布 )
Propagande chinoise. (Image : 该图片由 / OpenClipart-Vectors : 在 / Pixabay /上发布 )
 

Méthodes utilisées par le régime communiste chinois

Récemment, l’ONG international DAFOH France (Doctors Against Forced Organ Harvesting, Médecins contre le prélèvement forcé d’organes) a organisé une vidéoconférence intitulée « Pandémie, fin du silence France-Chine, promouvoir les valeurs humaines et la liberté » à laquelle ont participé différents intervenants politiques et professionnels. Durant cette Conférence, Monsieur Harold King, le président de DAFOH France, a expliqué les méthodes utilisées régulièrement par le régime communiste chinois qui se résument en trois étapes assez troublantes : nier les faits en brûlant des preuves, désinformer et profiter de la situation pour se vanter. C’est le même scénario utilisé en 2003 avec le SRAS, puis, en 2020 avec le Covid-19, mais aussi avec le prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers de conscience en Chine.

Durant la pandémie de cette année, Pékin a d’abord nié l’existence du virus SRAS-CoV-2 et l’a nommé plus tard Covid-19, afin de ne pas rappeler au monde l’épidémie de SRAS en 2003.

Ensuite, la Chine a détruit les échantillons, début janvier, sanctionné les huit lanceurs d’alerte, laissé les habitants de Wuhan voyager dans le monde entier, manipulé l’OMS pour désinformer, dissimulé les vrais chiffres des cas d’infection et de décès : afin de préserver l’image d’une puissance bienveillante et responsable, et imposer son modèle partout dans le monde.

Pour le cas des prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers de conscience en bonne santé, tels que : les pratiquants de Falun Gong, les Ouïghours, considérés comme ayant des organes Halal à destination des patients arabes, les Chrétiens, les Tibétains et les dissidents (ndlt: voire les jeunes étudiants en bonne santé et les enfants volés), après l’extraction de ces organes sur ces minorités, les blocs opératoires sont promptement nettoyés et les corps sont incinérés immédiatement. Une fois que les preuves sont détruites, le PCC utilise la machine de propagande étatique pour faire semblant de rendre hommage aux « donneurs », disant que ces derniers ont sauvé des milliards de vie, afin de brouiller les pistes et détourne ainsi, l’attention du public de leur crimes.

Pékin se glorifie même d’avoir les meilleurs chirurgiens du monde et une forte expérience, dans le domaine de la transplantation. Début mars dernier, les médias officiels chinois se sont félicités d'avoir réussi à réaliser la première transplantation pulmonaire mondiale sur un patient atteint de Covid-19, à partir de dons de poumons obtenus seulement après cinq jours d’attente!

Pékin refuse de changer et s’infiltre insidieusement en Occident

Selon Monsieur Christian Harbulot, l’un des intervenants de la Conférence, Directeur de l’École de guerre économique, la Chine est un pays dont l’ADN idéologique est de renverser le système capitaliste, alors qu’une grande partie du monde fonctionne dans le système du capitalisme.

Un article paru en 2016, sur le site Xinhuanet, le média officiel chinois, nous fait comprendre que le régime communiste ne veut pas changer : « Avec l’essor de l’Internet, le gouvernement chinois a utilisé la politique de "contrôle interne et externe" en bloquant les  connexions à l’étranger. Ces mesures ont largement contribué à résister à l’évolution pacifique et à l'infiltration idéologique de l'Occident ».

La Chine refuse de s’ouvrir au monde démocratique. (Image : 该图片由 / Gerd Altmann / 在 / Pixabay /上发布)
La Chine refuse de s’ouvrir au monde démocratique. (Image : 该图片由 / Gerd Altmann / 在 / Pixabay /上发布)
 

Monsieur Massimo Introvigne, un autre intervenant et sociologue des religions, spécialiste des religions de l’Asie de l’est, Directeur du magazine BitterWinter, a précisé : « - 10 millions de Troll travaillent tous les jours sur internet, sur les réseaux sociaux, pour résister à l’évolution pacifique ».

Ces dernières années, en usant des moyens politiques, financiers et culturels, Pékin a même commencé à exercer un pouvoir immense au sein des organisations mondiales (ONU, OMS, Interpol, etc), sur les réseaux sociaux et dans nos établissements scolaires (Institut Confucius et Classes Confucius). Au lieu de se rectifier et de se diriger vers un droit chemin, le régime communiste est en train de modifier subtilement notre idéologie.

L’Occident enfermé dans son mutisme…

Un autre aspect majeur concerne le fait que « - Les occidentaux ont voulu se servir de la Chine pour développer la mondialisation, en espérant que cette mondialisation allait, à travers les échanges contribuer à une amélioration des conditions de vie de sur l’ensemble de la planète. Ainsi, on allait avoir une espèce de convergence entre les systèmes politiques, sociaux et économiques. Or, la Chine n’a jamais joué ce jeu-là », a relaté Monsieur Olivier Piacentini, essayiste, lors de la Conférence. En conséquence, aujourd’hui, les pays occidentaux, comme la France, sont extrêmement dépendants de la Chine.

Les autorités françaises ont gardé le silence, depuis que le Général de Gaulle a reconnu la Chine de Mao Zedong pour des raisons géopolitiques, en pensant que la Chine allait finir comme l’URSS et devenir un pays démocratique. Cependant, ce n’est pas du tout ce qui s’est produit.

La situation s’est même aggravée, depuis juillet 1999, année où Jiang Zemin, le secrétaire du Parti communiste chinois, a lancé la persécution sur le Falun Gong et d’autres méthodes de qigong très populaires, à l'époque en Chine.

Ces mouvements spirituels ont permis aux Chinois de maintenir un bon état de santé, de retourner vers les valeurs traditionnelles et de fuir les traumatismes provoqués par les différents mouvements politiques, depuis 1949. Pourtant, cette quête de Paix, notamment la pratique du Falun Gong qui prônait la vérité, la bonté et la tolérance, était en opposition avec l’ADN rouge (mensonges, perversité et luttes) et donc, était considérée comme une menace immense pour le régime communiste chinois. L’objectif de Jiang Zemin était d’éradiquer le Falun Gong en trois mois.

Jiang Zemin cherchait le soutien au sein de son gouvernement et parmi le peuple, mais en vain, car tout le monde a pu profiter, directement ou indirectement, des effets positifs physiques ou mentaux durant des années. Il a donc décidé d’utiliser la terreur pour forcer les pratiquants à renoncer à leur pratique, allant jusqu’à les tuer et prélever leurs organes à vif.

En octobre 1999, Jiang Zemin a visité la France et promis d’acheter des Airbus pour obtenir le silence de la France. En 2000, la France a formé des chirurgiens chinois dans le domaine de la transplantation. En 2017, l'Académie Nationale de Médecine a élu Zheng Shu-sen, chirurgien chinois spécialisé dans la transplantation de foie, comme un membre correspondant étranger.

Dans la crise sanitaire de Covid-19, Pékin a lancé un appel à l’aide auprès des autres pays au début de l’épidémie pour leur piller tous les stocks de protection. Mais au lieu de les utiliser pour protéger les médecins et les citoyens chinois, la Chine a stocké ces matériels pour les revendre aux pays occidentaux quand l’épidémie est devenue une pandémie mondiale et que « des millions d’infirmiers sur la planète sont exposés quotidiennement au virus » a confirmé Madame Géraldine Monti, infirmière et membre de DAFOH France, durant cette conférence. Avec la France, Pékin a réussi à négocier l’implantation d’une usine Huawei sur le territoire français en échange de masques.

L’Occident commence à réagir en attendant le retour de la Chine traditionnelle authentique

Monsieur Christian Harbulot a posé cette question : « - En quoi la Chine peut-elle nous garantir qu’elle ne sera pas de nouveau à l’origine d’une pandémie aussi grave ? » Face à un régime qui prône la perversité, la tromperie, la provocation, l’espionnage, la lutte et le contrôle, la réponse se trouve plutôt du côté de l’Occident.

Mme Josiane Corneloup qui est intervenue également lors de la Conférence, députée de la deuxième circonscription de Saône-et-Loire, soucieuse des Droits de l’Homme en Chine et de l’éthique médicale, a proposé des amendements à la Loi bioéthique en appelant à établir un registre des patients transplantés à l’étranger afin de lutter contre le prélèvement forcé d’organes.  « -  Même si tout cela se passe à des milliers de kilomètres de chez nous, eh bien nous devons le dénoncer. Nous devons nous sentir concernés par un sujet… qui peut tous nous toucher. »

Larmes de tristesse et de joie, Zhang Kunlun, huile sur toile. 120 x 300 cm, 2007.  (Image : Avec l’aimable autorisation de Monsieur Zhang Kunlun. Exposition ZSR)
Larmes de tristesse et de joie, Zhang Kunlun, huile sur toile.
120 x 300 cm, 2007.  (Image : avec l’aimable autorisation de
Zhang Kunlun / Exposition Zhen Shan Ren)
 

Depuis quelques mois, des élus et des professionnels du monde entier signent une pétition pour appeler l’OMS à coopérer avec Taïwan. Récemment, le Premier ministre Canadien et presque cent membres du Parlement du Canada ont soutenu l’adhésion de Taïwan aux organisations internationales.

En avril dernier, la Suède a fermé son dernier Institut de Confucius pour devenir le premier pays européen à totalement couper le lien avec l’Institut Confucius.

Le 13 mai, la France s’est défendue après que la Chine a fustigé un contrat d’armement conclu par la France avec Taïwan.

Le 15 mai, le haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a publié un article accusant le PCC d’avoir tenté de diviser l’Union Européenne.

L’Australie souhaiterait mener une investigation sur l’infiltration du PCC dans l’économie australienne et convoquer l’ambassadeur chinois en Australie à une audience parlementaire.

Le 19 mai, les 194 États membres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dont les États-Unis et la Chine, ont adopté à l’unanimité une résolution lors de l'Assemblée Mondiale de la Santé, demandant d’évaluer de façon indépendante la réaction du monde à la pandémie, y compris investiguer le rôle de l'OMS, elle-même dans cette crise sanitaire.

Beaucoup d’Occidentaux se demandent aussi très souvent pourquoi les Chinois ne se battent pas alors qu’en réalité, depuis 2004, un quart de Chinois ont choisi de démissionner du Parti communiste chinois ainsi que de ses organismes annexes pour la paix de leur conscience à travers un mouvement pacifique qui s’appelle « Santui » (三退), en attendant la renaissance d’une Chine plus splendide après ses 70 ans de tribulations.)

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