Shen Yun : les danseurs, l’orchestre symphonique, les ténors, tous à hauteur égale !

C’est à Paris, par un mois d’avril printanier, dans les hauteurs de la spacieuse salle du Palais des Congrès, à la fin du spectacle Shen Yun 2024, que nous rencontrons, chers amis lecteurs, les membres de la famille Morvant. Mme Khadija Morvant, responsable d’un service de transformation digitale, et son époux, M. Emmanuel Morvant, responsable d’activités dans les télécoms, accompagnés d’Emma et de son jeune frère. Ils nous dévoilent avec gentillesse leurs toutes premières impressions à brûle-pourpoint.

« Fantastique ! » « L’écran numérique, un voyage immobile, franchement génial ! » (Breveté pour Shen Yun)

Mme Khadija Morvant s’émerveille devant la technologie numérique utilisée par Shen Yun dans le spectacle, pour permettre à la fois au spectateur de voyager dans le temps historique, le temps des légendes, les espaces terrestres, les espaces célestes, parmi les différentes ethnies chinoises ou même parmi les divinités, et les différents effets spéciaux mêlant les personnages au réel de leurs allées et venues, depuis la scène vers leur propre voyage dans l’écran : « J’ai trouvé ça franchement génial ! J’ai trouvé l’interaction entre ce qu’on voyait sur la scène et sur l’écran : fantastique ! Nous pouvions aller plus loin dans notre imaginaire… Même " rêver " d’être vraiment sur place dans ce même décor… Toute la mise en scène derrière est fantastique. »

Emma, lycéenne, confirme les propos de Mme Morvant et dit avoir adoré les effets spéciaux lorsque les personnages sautent dans l’écran…Lorsqu’ils voyagent dans le ciel. « J’ai bien aimé la différence entre le fond qui était un peu plus dans l’espace… On va dire le côté un peu plus " Dieu " et la scène avec les danses, qui était un peu plus terre à terre…J’ai adoré l’écart entre les 2 dimensions. »

M. Morvant a également apprécié le spectacle, il poursuit sur la partie digitale : « J’ai trouvé que c’était très bien. Que cela participait à projeter l’imaginaire du spectateur, à donner un contexte et un fond à la danse. La danse, seule, n’aurait pas forcément permis cela… » « Surtout si le spectateur n’est pas déjà à la base sensible, familier à toute la culture historique de la Chine » comme le suggère M. Morvant.

Pertinence de la présence des deux maîtres de cérémonie de Shen Yun

M. Emmanuel Morvant précise d’ailleurs, dans la même veine que la présence des deux maîtres de cérémonie et leurs interventions entre chaque tableau du spectacle ont été cruciales : « Il y a de nombreux tableaux où je serai passé à côté, j’ai vraiment apprécié les interventions pertinentes aussi des deux maîtres de cérémonie. C’était pour moi fondamental. Sinon je n’aurai pas saisi le rôle de tous les personnages. »

Le côté spirituel, dans la culture traditionnelle ancestrale chinoise, renaît grâce à Shen Yun

M. Morvant souligne : « Le côté mystique… Le côté divin… Le peuple divin, de source divine marque vraiment la culture chinoise… » « Dans les paroles des chansons, j’ai perçu un certain refus de la modernité à deux ou trois reprises, lorsque les ténors chantaient l’esprit moderne…Je comprenais… :  ma foi me dispense de l’esprit moderne, me permet de lutter contre l’esprit moderne.  Il y avait des tableaux de danse où les speakers avaient introduit en disant que c’était leur foi qui leur permettait de résister à l’esprit moderne. Je vais repartir avec cette réflexion … » « C’est très spirituel. » Mme Morvant confirme : « C’est ancré quand même dans chaque danse, il y a cette croyance -là, je trouve cela très intéressant. »

Shen Yun : des différences ethniques dans les costumes, la musique, les pas de danses…

Mme Morvant spécifie : « Pour les costumes, nous pouvions comprendre qu’il y avait une évolution… Nous n’étions pas toujours à la même époque, dans la même ethnie… Dans les danses, la gestuelle également de certaines danses semblait spécifique à certains groupes ethniques. »

M. Morvant complète : « Oui, les pas étaient différents comme la danse du cheval avec les mongols, la danse avec les instruments de musique des Yie. »

Les longues manches, une extension pour symboliser un élan vers le divin

Mme Khadija Morvant admire la danse des manches qu’elle a trouvé particulièrement gracieuse. Son époux assimile la longueur des manches, à une extension en quelque sorte de la partie divine, pour symboliser cette partie divine qui s’envole vers le ciel. Une partie qui finalement se lance dans sa reconnexion avec le ciel. M. Morvant a porté un intérêt particulier à cet aspect des costumes féminins chinois et souhaite faire des recherches sur le sujet en rentrant chez lui. Aussi, voici un premier article parlant des manches longues, qui pourra peut-être satisfaire une partie de votre curiosité, chers amis lecteurs, en cliquant ici. 

La musique soigne

Mme Khadija Morvant insiste également sur les qualités curatives de la musique. D’ailleurs, soulignons que de nombreux chercheurs, à l’heure actuelle, s’accordent à dire que la musique aurait des effets plus que positifs sur notre santé mentale, émotionnelle et spirituelle, mais également physique. Ainsi, de nouvelles thérapies sont apparues, comme notamment la musicothérapie qui utilise la musique pour ses qualités non-verbales et créatives.

« J’ai trouvé géniale cette croyance, que déjà à l’époque… (les anciens pensaient que.) la musique pouvait soigner. Je trouve qu’en partie oui… pour le psychologique, le mental. C’est une bonne croyance pour moi. » Mme Khadija emporte avec elle la musique et les instruments, le côté un peu oriental qui est identifié tout de suite, la Chine, la musique chinoise... « J’ai adoré les couleurs. J’adore les mélanges. Il y avait ce côté un peu occidental et ce côté asiatique, cette touche orientale qui allaient très bien ensemble. »

Emma était subjuguée par le erhu. « J’ai adoré la musique…Surtout le erhu ! L’émotion qu’il dégage… Le calme qu’il procure…Vraiment ce calme, l’apaisement. Il y avait une part d’imaginaire… J’avais l’impression de partir très loin… », dit-elle d’un mouvement de bras qui s’élance vers le ciel, un peu comme les manches longues du spectacle.

Emma, cette jeune lycéenne, a également été charmée par les robes raffinées des musiciennes : Mme Li au erhu, ainsi que Melle Le Corre au piano, jeune française, étudiante au prestigieux Fei Tian College (FTC) de Middleton dans l’État de New York, pionnier de l’excellence dans les domaines de l’enseignement et des Beaux-Arts. Le Fei Tian Collège  propose à ses étudiants une diversité de programmes immersifs mêlant à la fois les traditions occidentales et orientales.

« L’intérêt de l’orchestre " in vivo " dans Shen Yun, le " personnage " en plus… »

Emma fait l’éloge de l’orchestre qui était vraiment « poignant » selon elle. « Enfin, leur manière de jouer nous gardait éveillés. »

Son père corrobore ses propos : « La partie musicale était complètement intégrée au spectacle. C’était plutôt très visuel… mais avec la musique… Je ne sais pas combien ils sont de danseurs… 25 ou… 30 ? Eh bien, l’orchestre, c’était le 31ème… C’était l’artiste, en plus, mais qui n’était ni surjoué… ni " sous-joué ". L’orchestre était présent à égale hauteur des danseurs. C’est vraiment un très beau spectacle. » Ainsi, l’harmonie Shen Yun n’existe que par l’âme collective du corps de ballet et de ses musiciens composant  l’orchestre, cette partie intrinsèque, inhérente du spectacle, le tout ne faisant qu’un.

Mme Khadija Morvant ajoute, éblouie : « C’est cette synchronisation parfaite entre la musique et le geste sur scène. » Son époux confirme : « C’est tout l’intérêt d’un orchestre " in vivo" et non pas d’une bande enregistrée ! »

« Les effets de voix… » « le style… » « Les Ténors nous ont apporté la culture chinoise. »

Emma, malgré son jeune âge, a aimé écouter les chants : « J’aime bien écouter les ténors. Le premier, j’ai préféré. Le 2ème avec sa voix, avait un style différent. » Mme Morvant rejoint Emma sur ce point. Elle-même adore la grande musique classique, les ténors occidentaux comme Luciano Pavarotti, par exemple. « Je ne pensais pas qu’il y aurait durant le spectacle Shen Yun, un piano, un instrument chinois, une voix…Le second ténor nous a vraiment apporté le chant, la culture chinoise. »

Les danseuses de Shen Yun aspirant à une harmonie collective du corps de ballet.

« Les artistes aspirent à l’élévation »

La famille au complet a été « fan » des couleurs, de la grâce des danseuses.

Mme Khadija Morvant évoquait le côté plus sportif, plus viril dans la danse masculine chinoise, cependant réalisée avec grâce par les hommes, mais aussi, la gestuelle des mains des danseuses : « Ce lent balancement des mains révélait encore plus une sublime grâce évanescente. » Elle complète : « Dans un ballet classique occidental, il n’y a pas autant de mouvements. J’ai l’impression qu’il y a toujours la grâce… Mais là, dans la danse classique chinoise, de bout en bout, c’est intense. Les danseurs vont vers le ciel. Nous avons l’impression que nous allons nous envoler avec eux. Exactement, ils volent tout le temps. Ils volent ! C’est divin, exactement l’origine divine. » M. Morvant définit précisément cela : « Oui, ils aspirent toujours à l’élévation ! » Son épouse complète son propos : « Le corps qui vole… L’esprit qui vole … C’est l’élévation, exactement. »

Les qualités et valeurs transmises au sein du spectacle Shen Yun

M. Morvant revient sur les valeurs culturelles traditionnelles chinoises du spectacle… « J’ai entendu un message qui était celui de la croyance qui est très important. L’esprit moderne et autre, il faut savoir s’en détacher pour revenir au traditionnel, à l’origine, à notre caractère divin qui nous protège de tout le reste, qui nous donne de superbes qualités comme la bonté, la patience, la générosité… » Mme Khadija Morvant explique qu’elle a clairement une méconnaissance de la culture chinoise, mais aussi du peuple chinois et qu’elle aimerait savoir si ce qu’elle a vu dans le spectacle, aujourd’hui, dans la vraie vie… Est-ce qu’on le sent… le voit… ?

Emma pense : « Ils doivent continuer à le perpétuer, mais cela doit dépendre des familles. Certaines sont plus dans le traditionnel et d’autres plus dans le nouveau moule de pensée moderne. »

Conseiller Shen Yun aux amies de classe

Emma, très enjouée à la sortie du spectacle, souhaite le conseiller à son entourage, ses amis du lycée : « J’ai déjà commencé à parler de Shen Yun à des jeunes de ma classe au lycée. Souvent, j’en parle à mes amis qui sont intéressés, d’une part, par la culture asiatique. J’ai une amie qui vient à la séance de ce soir… Une autre amie aime bien tout ce qui est opéra, spectacle théâtral, comédie musicale… Je lui ai dit que cela lui permettrait de découvrir d’autre chose, que cela se rapproche de ce qu’elle aime de base. En général, je leur explique qu’il faut venir voir Shen Yun juste pour la culture, tout simplement. Je parle du côté visuel aussi. Dans le métro, l’affiche est déjà très intéressante. »

Shen Yun, c’était donc un cadeau du père, qui était très attendu par la famille. En effet, son épouse en rêvait, mais elle n’avait jamais eu l’occasion d’y assister. Son rêve est devenu réalité aujourd’hui.

Remerciements appuyés aux petites mains invisibles de derrière le rideau

Emma voulait remercier les danseurs, mais particulièrement sensible à la beauté des costumes, des robes, elle tient surtout à remercier les costumiers, les couturières, les stylistes qui ont réalisé un travail incroyable d’authenticité historique.

« Aux danseurs, je leur dirai qu’ils sont vraiment impressionnants. Il n’y a pas eu une seule erreur. Ils étaient tous ensemble, tout le temps ! Et puis, vraiment, ils ont occupé toute la scène et même lorsqu’un danseur était seul sur scène, c’était toujours dynamique. »

Emma cherche ses mots tellement elle souhaiterait trouver les mots les plus justes… « C’était trop beau ! Les personnes qui ont créé, confectionné les costumes !… Ils sont trop beaux ! C’est fluide… Les petites mains derrière, nous les remercions énormément ! Parce que c’était vraiment joli … Impressionnant comment cela voletait… Je ne sais pas quel tissu a été utilisé… Il volait… C’était fluide ! »

Remerciement au créateur du spectacle Shen Yun

Mme Morvant adresse tous ses remerciements quant à elle au… « Surtout le directeur, le créateur du spectacle ! Je lui dirai : "Bravo ! ". Parce que franchement, de bout en bout, j’ai l’impression qu’il n’y a eu aucune fausse note, aucune erreur… Franchement, c’est grandiose ! »

Emma est particulièrement enchantée, car à la base elle adore la culture asiatique. Tout lui a plu, des danses anciennes, aux couleurs, également le côté historique qu’elle a trouvé très intéressant, le côté plus spirituel, les Dieux que le peuple chinois avait, avant et maintenant… Emma connaissait également le qigong ancestral Falun Dafa, appelé également Falun Gong en Chine, présenté dans le spectacle, par des films. D’ailleurs, l’une de ses amies qui fait de la danse s’est mise à la méditation.

Si vous souhaitez comme Emma approfondir ce sujet, voici deux courtes vidéos ci-dessous :

Qu’est-ce que le Falun Gong ?

Aujourd’hui, tout autour du monde…

Et si vous souhaitez en savoir davantage, tout comme Emma et sa famille, sachez, chers amis lecteurs, qu’en vous rendant à chaque nouveau Spectacle Shen Yun, vous trouverez différents stands, dont la librairie Tianti Books qui propose les enseignements sur la méthode de méditation Falun Dafa et indique les points de pratique, le stand Shen Yun Shop, ainsi qu’un tout nouveau stand de l’association française, Connexion à la Tradition, informant sur la toute nouvelle plate-forme mondiale et familiale numérique Gan Jing World, partenaire de Shen Yun avec son #JaimeShenYun et #IloveShenYun. 

Chers amis lecteurs, voici le lien de l’article, c’est par ici .

Belles découvertes à tous !

Et je remercie également chaleureusement la famille Morvant pour avoir partagé leurs émotions avec nous, chers lecteurs.

Et pour prolonger le voyage, n’hésitez pas à activer les liens hypertextes de cet article !

Et puis, surtout, de chez vous, en guise de souvenir, vous pouvez encore poster une photo sur le #JaimeShenYun !

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