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Bien-être. Restriction alimentaire : manger moins pourrait être le secret de la longévité

SANTÉ > Bien-être

La restriction alimentaire a-t-elle un impact sur la santé ? Une étude révèle que manger moins serait un facteur important pour accroître la longévité.

Susan Roberts, experte en nutrition à l’université de Tufts, et son équipe de 218 participants âgés de 21 à 50 ans ont constaté que les personnes ayant réduit leur apport alimentaire de 25 % présentaient une augmentation significative du bon cholestérol, une réduction de 25 % du facteur de nécrose tumorale (TNF), une diminution de 40 % de la résistance à l’insuline et une baisse de la tension artérielle globale.

En d’autres termes, cette étude montre qu’en mangeant moins, le processus de vieillissement est ralenti et que l’espérance de vie pourrait être prolongée de 20 ans.

Le chemin de la longévité

Prendre une soupe avant les repas

Prendre un bol de potage clair avant les repas peut aider à réduire l’appétit, car la soupe diminue d’environ un tiers la quantité d’aliments que l’estomac peut contenir, de sorte que la sensation de satiété apparaît plus rapidement.

Mâcher lentement et consciemment

Mangez lentement et consciemment. En procédant ainsi, vous donnez à votre cerveau suffisamment de temps pour reconnaître les signaux indiquant que votre corps est rassasié. Cela vous aidera à réduire la quantité de nourriture, ce qui pourra avoir un impact sur la longévité.

Consommer de grandes quantités de protéines ou de graisses peut favoriser la formation de cellules cancéreuses

Une consommation trop importante de protéines ou de graisses surcharge le système digestif et les aliments qui ne sont pas bien digérés restent longtemps dans les intestins, entraînant la production de toxines et même de substances cancérigènes. Avec un estomac surchargé, l’inhibition des facteurs cellulaires cancéreux est moindre et si la situation perdure, la probabilité de cancer augmente avec le temps.

Restriction alimentaire : manger moins pourrait être le secret de la longévité
Des experts japonais ont découvert qu’entre 30 et 40 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer avaient l’habitude de longue date de trop manger. (Image : congerdesign / Pixabay)

Manger en excès favorise le vieillissement

Les aliments sont métabolisés et oxydés dans l’organisme pour produire de l’énergie, mais cette réaction oxydative produit également des composés nocifs et des radicaux libres. Ceux-ci peuvent provoquer des lésions cellulaires et l’artériosclérose, et conduire à la maladie, au vieillissement et même à la mort. Cependant, manger moins peut réduire la production de radicaux libres et retarder le vieillissement cellulaire.

La suralimentation peut conduire à la démence

Lorsque l’on mange trop, le cerveau commence lentement à rétrécir et les fonctions cérébrales se dégradent, ce qui conduit finalement à la démence. La durée de vie s’en trouve raccourcie. Des experts japonais ont constaté qu’entre 30 et 40 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer avaient l’habitude de trop manger lorsqu’ils étaient jeunes ou d’âge moyen.

La suralimentation peut  entraver le bon fonctionnement de l’estomac

Si l’estomac est toujours plein, la muqueuse gastrique ne sera pas facilement régénérée. L’estomac sécrète une grande quantité de suc gastrique, qui finit par détruire la muqueuse gastrique et provoque des symptômes de dyspepsie avec une inflammation de l’estomac. À long terme, une érosion gastrique, des ulcères d’estomac et d’autres symptômes d’irritation peuvent survenir. Des scientifiques chinois de Taïwan ont découvert que lorsque les graisses sont bloquées dans les intestins, elles provoquent une obstruction, ce qui entraîne des selles noires et du sang.

La suralimentation nuit aux reins et aux os

La suralimentation peut nuire au système urinaire. Un excès d’azote non protéique est excrété par les reins, ce qui augmente leur charge. Cela peut également entraîner une lixiviation des minéraux des os, augmentant considérablement la probabilité de souffrir d’ostéoporose plus tard. Ces facteurs peuvent réduire votre longévité.

La suralimentation peut conduire à l’obésité


Les aliments riches en graisses et en protéines que l’homme moderne consomme fréquemment sont plus difficiles à digérer. L’excès d’apport s’accumule dans l’organisme, avec pour conséquences l’obésité et une série de « maladies des riches ».

Hong Zhaoguang, expert en éducation pour la santé et en maladies cardiovasculaires de la Commission de la santé et de la planification familiale, a déclaré que d’innombrables études scientifiques ont confirmé que l’obésité est un facteur de risques importants pour les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le diabète, la stéatose hépatique, l’artériosclérose et la cholécystite. Les complications liées à ces maladies peuvent entraîner de nombreuses conséquences indésirables.

Un proverbe traditionnel chinois dit : « manger à 70% de satiété permet de rester en bonne santé et de vivre plus longtemps ». Les scientifiques ont passé des décennies à collecter des données pour le prouver : réduisez votre alimentation de 30 % et vivez 20 ans de plus. La raison est simple, les résultats sont positifs.

Rédacteur Fetty Adler
Collaborateur Jo Ann

Source : Eating Less Is the Path to Longevity
www.nspirement.com

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