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Sagesse. Technologie chinoise ancienne : les merveilleux robots chinois antiques

CHINE ANCIENNE > Sagesse

Les gens modernes pensent que les anciens étaient arriérés, mais ce n’était pas le cas. Selon des archives chinoises anciennes, un artisan de la dynastie des Zhou (1045 av. J.-C. – 256 av. J.-C.) a créé un automate tellement réel que même l’empereur des Zhou ne pouvait lui trouver de failles.

L’automate fabriqué par l’artisan Yan Shi il y a 3 000 ans

Selon le Vrai classique du vide parfait ou le Lie Zi, le cinquième roi de la dynastie Zhou, le roi Mu, s’est rendu à l’ouest de son royaume pour une tournée d’inspection. Sur le chemin du retour, avant d’atteindre les plaines centrales, il a croisé un homme nommé Yan Shi qui voulait servir le roi avec ses compétences artisanales.

Le roi Mu l’a convoqué pour l’interroger : « Quels sont vos talents ? »

Yan Shi a répondu au roi : « Votre Majesté, je peux faire tout ce que vous voulez. Mais je souhaiterais d’abord vous montrer ce que j’ai construit. »

Le roi Mu dit : « Apportez-le-moi dans quelques jours, et je le regarderai avec vous. »

Le lendemain, Yan Shi est revenu voir le roi Mu, qui l’a reçu et lui a demandé : « Qui est l’homme à côté de vous ? »

Yan Shi lui a répondu : « C’est un automate que j’ai développé, qui sait chanter et danser. »

Le roi Mu regardait l’automate avec étonnement : il pouvait courir vite, marcher lentement, incliner ou lever la tête. Il ressemblait à une vraie personne ! Lorsque le roi appuyait sur sa joue, il se mettait à chanter, lorsque le roi levait sa main, il dansait en rythme. Il pouvait tout faire selon le désir du roi.

Croyant qu’il s’agissait d’une personne réelle au lieu d’un automate, le roi a invité ses concubines préférées à l’admirer avec lui. À la fin du spectacle, l’automate a fait un clin d’œil pour séduire les concubines qui entouraient le roi Mu. Outré, le roi a ordonné d’exécuter l’artisan. Terrifié, Yan Shi a vite démonté l’automate devant le roi.

Il s’agissait en effet d’un véritable automate, fait de cuir, de bois, de colle, de peinture, de craie, de charbon noir, du cinabre, d’indigo et d’autres matériaux.

Le roi Mu l’examina attentivement et vit que l’automate était doté d’un foie, d’une vésicule biliaire, du cœur, des poumons, de la rate, des reins, des intestins et de l’estomac. A l’extérieur, il avait les tendons, les os, les membres, la peau et les poils, les dents et les cheveux. Bien que fabriqués à partir de divers matériaux, ces faux organes ressemblaient à de véritables organes humains. Après les avoir assemblés de nouveau, l’automate a repris vie comme un vrai artiste.

Curieux, le roi Mu a essayé de lui ôter le cœur et il ne parlait plus, lorsque le roi lui a enlevé le foie, il est devenu aveugle, quand l’automate n’avait plus de reins, il n’arrivait plus à marcher.

Chine ancienne : une autre voie de développement scientifique

Il existe de nettes différences entre le cheminement de la science aujourd’hui et celui de la Chine ancienne. Par exemple, les robots d’aujourd’hui n’ont pas d’organes internes, ils ont simplement un ensemble de circuits électriques avec quelques capteurs et structures d’actionnement. À proprement parler, il ne ressemble à un être humain qu’en surface, mais la structure interne est différente de celle d’un être humain.

Alors que l’automate de Yan Shi était différent. Il possédait tous les éléments d’un vrai corps humain et, plus étonnant encore, ses organes internes étaient reliés aux fonctions extérieures de son corps. Sans cœur, il ne pouvait plus parler, sans foie, il perdait la vue et sans reins, il ne marchait plus.

On peut se demander comment un automate fait de cuir, de bois, de colle, de peinture, de craie, de charbon noir, du cinabre et d’indigo… fonctionnerait de la même manière qu’un être humain ordinaire. C’était sûrement un canular. Or, ce n’était pas le cas.

 Technologie chinoise ancienne : les merveilleux robots chinois antiques
Un cheval automate en bois. (Image : Musée National du Palais de Taiwan / @CC BY 4.0)

D’après l’ancienne façon chinoise de penser et de développer la technologie, dans une autre dimension, un être vivant très semblable à un être humain lui est attaché. Lorsqu’une partie de l’automate est retirée, la fonction en lien est perdue car elle ne peut plus s’attacher au corps de l’automate.

La science de la Chine ancienne étudiait directement le côté vital du corps humain et exigeait des gens un niveau de moralité très élevé. Les gens d’aujourd’hui ne répondent plus aux normes morales du passé, de sorte que ces techniques disparaissent lentement.

Mais s’il existe un moyen d’élever à nouveau le niveau moral de l’humanité, ces compétences perdues peuvent être redécouvertes pour le bien de la société.

Rédacteur Yi Ming

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