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Chine. Épidémie de coronavirus 2019-nCoV en Chine et à l’étranger

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Coronavirus « 2019-nCoV » sous le microscope. (Image : Epoch Média Group)

Fin 2019, une épidémie de pneumonie est apparue à Wuhan, Chine. Cette « pneumonie de Wuhan » (chinois traditionnel : 武漢肺炎, zhuyin : ㄨˇㄏㄢˋㄈㄟˋㄧㄢˊ ; chinois simplifié : 武汉肺炎, pinyin : Wǔhàn fèiyán) aurait pris naissance sur le Marché aux fruits de mer de Huanan, Wuhan, où sont aussi vendus des animaux vivants. Le 19 janvier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que certains des nouveaux cas récemment confirmés n’étaient pas liés à ce marché. Ce mystérieux virus nommé 2019-nCoV par l’OMS n’avait jamais été observé chez l’humain.

Le 20 janvier, 60 nouveaux cas de Coronavirus 2019-nCoV ont pu être détectés, avec 2 cas de décès, aucune sortie d’hôpital n’a été enregistrée. Le 21 janvier, la Commission municipale de l’hygiène et de la santé de Wuhan a officiellement fait un bilan de la situation locale.

Parmi ces 60 cas, 33 sont des hommes et 27 sont des femmes. Le plus jeune patient est âgé de 15 ans et le plus âgé de 88 ans. La plupart de ces patients avaient présenté des symptômes comme de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, etc, avant le 18 janvier. Actuellement, 17 sont dans un état grave, et 3 dans un état critique. 

Les 2 cas de décès concernent un homme et une femme. L’homme, Mr Li, âgé de 66 ans, a présenté des symptômes de « toux intermittente, maux de tête, fatigue et fièvre pendant 6 jours ». Le 17 janvier, il a eu des difficultés respiratoires. Le 20 janvier, il a été victime du syndrome de défaillance multiviscérale, les médecins n’ont pas pu le sauver.

Les informations inquiétantes sur les réseaux privés 

Cependant, les informations dévoilées sur les réseaux privés sont plus inquiétantes. Un internaute de Wuhan a publié un message sur internet le 16 janvier, déclarant que son père était tombé malade le 9 janvier avec des symptômes de fièvre légère. Il est alors allé à l’hôpital Xinhua de Wuhan pour se faire soigner. D’après les résultats de l’examen de tomographie par ordinateur et celui d’un test sanguin, il a été infecté par le virus et on a découvert une tâche sur ses poumons. Son état de santé ne s’est pas amélioré après trois jours de traitement, et il a dû se rendre à l’hôpital Tongji de Wuhan, spécialisé dans le traitement de la fièvre. L’internaute a révélé dans son message qu’une fois arrivé à l’hôpital Tongji, son père avait constaté que l’Hôpital était rempli de patients atteints de fièvre : « les gens étaient là, allongés sur le sol, dans le couloir, après avoir subi tous les examens, son père a reçu deux injections, puis le médecin lui a dit qu’il n’y avait plus de place à l’hôpital et qu’il devait rentrer chez lui et rester en quarantaine ».

Wuhan a une population de 11 millions d’habitants, et, selon la BBC, 3400 personnes prennent des vols internationaux chaque jour. En se basant sur cette estimation, le nombre de personnes infectées devrait être supérieur à 1 700. Neil Ferguson, expert en maladies infectieuses, a analysé : « Le fait que Wuhan ait exporté trois cas dans d’autres pays implique qu’il doit y avoir beaucoup plus de contaminations que celles qui ont été déclarées ». [1]

Comme le SRAS en 2003, la « pneumonie de Wuhan » a commencé à se propager dans d’autres pays, appelant ainsi à une vigilance mondiale. À l’heure actuelle, les pays ou régions voisins de la Chine tels que Hong Kong, Macao, Singapour, Taiwan, la Corée du Sud, la Thaïlande, le Japon et le Vietnam ont déjà annoncé des cas suspects d’infection associées au coronavirus 2019-nCov et beaucoup ont été confirmés. Jusqu’au 17 janvier, 81 cas suspects ont été détectés à Hongkong. Dans l’après-midi du 21 janvier, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis ont annoncé qu’un premier cas de contamination au coronavirus 2019-nCoV avait été détecté aux États-Unis. Le patient était rentré de Wuhan, à Seattle, le 15  janvier. C’est aussi le premier cas détecté dans un pays en dehors de l’Asie. D’après cet établissement, les recommandations touristiques concernant l’épidémie sont du deuxième niveau : « Tenir compte des recommandations, prendre des précautions intensives ».

Depuis 17 ans, le Parti communiste chinois cache la vérité afin d’assurer la stabilité du pouvoir

Avant la divulgation officielle de l’épidémie par le gouvernement chinois, l’opinion publique suspectait que les autorités communistes chinoises avaient dissimulé l’état réel de l’épidémie sur le continent. Le Centre d’information sur la démocratie de la Chine a déclaré que seuls quelques centaines de personnes en provenance de Thaïlande et du Japon s’étaient récemment rendues à Wuhan. Cependant deux personnes avaient déjà été contaminées. Alors que dans les six provinces limitrophes du Hubei, pour une population totale de 400 millions d'habitants, aucun signe d’épidémie n’avait été constaté. Il est clair que les autorités chinoises ont caché la vérité. 

Les informations en provenance des pompes funèbres et de plusieurs hôpitaux de Wuhan ont été plus choquantes. Une famille d’internautes a révélé que leur mère était décédée des suites de la « pneumonie de Wuhan » et incinérée aux pompes funèbres de Wuhan. Le jour de l’incinération, trois autres familles étaient présentes pour la même raison. Aucune des trois familles n’avait fait l’objet d’un traitement à l’hôpital spécialisé de Jinyintan, où les patients sont normalement traités et isolés, ni n’avait été répertoriée sur la liste des cas publiés par les autorités de Wuhan.[2]

Le Bureau d’information du Conseil d’État de la Chine a organisé une conférence de presse le mercredi 22 janvier 2020 pour faire le point sur la situation actuelle de l’épidémie. Li Bin, directeur adjoint du Comité national de l’hygiène et de la santé, a répondu aux questions des journalistes : « Le Comité central du Parti (communiste) accorde toujours la priorité à la sécurité et à la santé du peuple. Sous la direction puissante du Comité central du Parti avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant, avec les efforts concertés de tous les territoires et départements, avec les efforts concertés de tout le personnel médical, avec la volonté de toute la population dans tout le pays, y compris le peuple de Wuhan, nous serons en mesure de maîtriser la prévention et le contrôle de cette épidémie ».


Li Bin, directeur adjoint du Comité national de la santé en Chine, propose aux habitants de Wuhan de ne pas sortir si ce n’est pour une raison spéciale. (Image : Capture d'écran / Youtube)

Cependant, le 16 janvier, un internaute a publié un message disant que le père de son ami, qui travaillait à l’hôpital Xiehe de Wuhan, avait fait état de 40 nouveaux cas confirmés au cours des deux derniers jours et de trois cas de décès, mais que les autorités l’avait empêché de le divulguer, et que de nombreux médecins avaient fait l’objet de surveillance de la part de la police pour éviter que l’information ne soit connue. Un autre internaute de Wuhan a également révélé que les parents de sa cousine avaient été infectés par le virus, et que l’hôpital avait refusé de les accepter. En faisant jouer leurs relations, ils ont pu faire admettre les parents dans un service de soins intensifs, mais l’hôpital a refusé de poser un diagnostic et les deux patients étaient dans un état critique. Lorsque des journalistes de Reuters sont venus les interviewer, la police est arrivée en même temps.[2]

  • Concernant l’implication de la police, un utilisateur de WeChat a posté un message disant que « le 1er janvier 2020, la police de Wuhan avait publié un avis public disant qu’après enquête et vérification, la police avait interpellé 8 délinquants, et les avait sanctionnés conformément à la loi ».[3] À cette fin, la police a également spécifiquement rappelé que « le réseau internet n’est pas un lieu qui échappe à la Loi, la diffusion en ligne de l’information doit se conformer aux lois et aux règlements. Concernant la diffusion de rumeurs et la perturbation de l’ordre social, la police enquêtera et appliquera des sanctions, conformément à la Loi. La police ne les tolérera pas. »  

Depuis le 1er janvier, date à laquelle les « rumeurs » ont été sanctionnées, jusqu’au 20 janvier où l’épidémie a été annoncée dans toute la Chine, 20 jours se sont écoulés sans que les autorités chinoises n’aient concrètement pris des mesures efficaces pour empêcher la propagation du virus.

L’Établissement public aurait dû se charger d’informer au plus vite la société, mais il n’a pas assumé ses responsabilités, et la révélation spontanée de la part du public est traitée comme une propagation de rumeurs et « sanctionnée conformément à la loi ». Il est difficile d’imaginer, dans un environnement social où les outils de contact officiels et privés sont censurés, comment une telle épidémie pourrait être évitée et contrôlée.

La police de Wuhan sanctionne les 8 lanceurs d’alerte
La police de Wuhan sanctionne les 8 lanceurs d’alerte. (Source : ET)

Apparition du super vecteur du virus, le personnel médical infecté

Face à l’épidémie, le personnel médical à travers le pays, en particulier à Wuhan, se situe en première ligne face au danger.

Récemment, une infirmière a publié un message sur Internet disant que lorsque l’hôpital a annoncé que chaque service déléguerait une infirmière au service d’assistance respiratoire, tout le monde était resté silencieux... Le chef a déclaré que si personne ne s’inscrivait, il y aurait un tirage au sort. Elle a rajouté : « Quelques heures plus tard, j’ai reçu une notification comme quoi je faisais partie de la liste. Quand j’ai reçu l'appel, j’ai pleuré silencieusement, et mon cœur était en désordre. » Elle a déclaré qu’elle avait très peur. « J’ai 28 ans et si j’étais à mon tour infectée, comment mes parents et mon petit ami pourraient-ils vivre ? Nous prévoyons de nous marier le 1er mai. » Xia Xiaoqiang, expert en actualité sur la Chine a commenté que le Parti communiste avait coutume de prendre les travailleurs en bas de la hiérarchie pour servir de « poudre à canon » et les sacrifier pour sa cause.

Le 20 janvier, l’académicien Zhong Nanshan a révélé pour la première fois qu’il y avait une infection commune au personnel médical et aux patients à Wuhan, et que 14 membres du personnel médical à Wuhan avaient été infectés par le nouveau coronavirus.

Une personne au courant de l’affaire a révélé que l’infection du personnel médical s’était produite au département de neurochirurgie de l’hôpital du Wuhan Union Medical College, à l’Université des Sciences et Technologies de Huazhong, Wuhan. Après qu’un patient ait développé des symptômes de fièvre suite à une opération en neurochirurgie, 14 membres du personnel médical en neurochirurgie ont été infectés et de nombreux membres de la famille du patient ont également été isolés. Depuis lors, l’Union Hospital a organisé un dépistage à l’échelle de l’hôpital. Le 21, le maire de Wuhan, Zhou Xianwang, a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision officielle que le personnel médical ne savait pas que les patients avaient été au contact du virus avant l’opération. Dans le domaine de la prévention des épidémies, s’il y a une infection chez le personnel médical, c’est que le super vecteur du virus y est apparu.

En outre, le 21 janvier, l’expert médical chinois Wang Guangfa qui avait affirmé le 11 janvier que « l’épidémie est dans un état gérable » a également été déclaré infecté.   

Les urgentistes blindés à Wuhan. (Source : NTDTV.com)
La super-protection des urgentistes de Wuhan. (Image : ntdtv.com)
 

Le Parti communiste chinois est le plus grand générateur de fake news

Xie Yanyi, un avocat des droits de l’Homme chinois, a déclaré que les responsables cachaient la vérité sur l’épidémie et que le nombre d’infections qu’ils avaient signalées était bien inférieur au nombre réel. Il a décrit la pneumonie de Wuhan comme une catastrophe humaine qui a été causée par le système politique du Parti communiste chinois, ajoutant que « la pneumonie de Wuhan est beaucoup plus grave que ce que les fonctionnaires décrivent. »

Pan Jianzhi, un médecin de l’hôpital Wanfang à Taiwan, a également écrit sur Facebook le 20 Janvier, que la plus grande source de fake news concernant la pneumonie de Wuhan provenait du Parti communiste chinois. M. Pan a indiqué qu’aucun autre État n’aurait osé annoncer un nombre aussi aléatoire de cas confirmés, comme l’a fait le Parti communiste chinois. Car selon les chiffres officiels publiés, il y aurait eu 27 cas le 31 décembre de l’année dernière, 44 cas le 3 janvier de cette année, et 59 cas le 5 janvier. Ensuite, le nombre de cas confirmés a été « réduit » et le 11 janvier, il est passé à 41. Après plusieurs jours de non-apparition de nouveaux cas, le 18 janvier, ce chiffre est soudainement passé à environ 62. Le plus surprenant, c’est que le 20 janvier, il a soudainement grimpé à « 198 cas », soit, d’un seul coup, une augmentation de 136 cas. Pan Jianzhi a critiqué le fait que le suivi des maladies infectieuses en Chine n’est pas sous le contrôle de la médecine ou de la science, mais qu’il dépend de la décision des cadres du Parti lors d’une simple réunion, disant qu’il vaudrait mieux supprimer ce genre de réunion, car une telle réunion va tuer beaucoup de gens.

Pour le Parti communiste chinois les nouvelles « négatives » sont interdites

Le matin du 21 janvier, un article intitulé « Aucune des nouvelles importantes que nous connaissons sur la pneumonie de Wuhan n'a été officiellement validée par Wuhan » a jeté un pavé dans la mare sur Internet. Republié par de nombreux internautes sur WeChat, l’article rédigé par un journaliste de Wuhan a fait ressentir une forte pression aux responsables de Wuhan.

L’article a mentionné que le premier cas de pneumonie de Wuhan est apparu dès le 8 décembre, mais que le Marché aux fruits de mer de Huanan, où l’épidémie est née, a été ouvert jusqu’au 31 décembre. Il a dit que c’est seulement en ce début d’année que le responsable de Wuhan a été autorisé à publier des nouvelles. Les directeurs du centre de contrôle des maladies et des hôpitaux ont promis, les uns après les autres, que cette épidémie était « évitable et contrôlable ». Suite à cette annonce, un internaute a immédiatement réagi en avançant que « Wuhan a le meilleur laboratoire épidémiologique de haute sécurité P4 » et que « les compétences de Wuhan dans la recherche sur les virus sont parmi les meilleures en Chine », etc.

A propos de ces promesses, le journaliste a souligné que « l’autorité promet que la maladie est évitable et contrôlable, et le public est  ignorant et arrogant ». L’auteur a souligné que la ville de Wuhan et la province du Hubei étaient occupées à tenir « deux réunions importantes » (c’est-à-dire le Congrès du peuple et la Conférence consultative politique), et que certains responsables de Wuhan pensaient qu’ils devraient prioriser les réunions du Parti, qu’il ne fallait pas créer de « chaos » ni rapporter des nouvelles négatives au cours des deux réunions.Toujours selon ce journaliste : « Comme ils le souhaitaient, ils ont terminé la réunion dans la paix, mais l’épidémie sest propagée peu à peu entre temps. »

Privés d’information, les chinois n'ont pas compris la situation réelle et n’y ont pas prêté attention

En fait, la dissimulation de la vérité par les autorités chinoises a rendu le public ignorant de la vraie situation. Lorsqu’un média de Hong Kong a interrogé des habitants de Guangzhou quant à leurs souvenirs du SRAS et s’ils ont peur de cette pneumonie. Une dame âgée a exprimé sa confiance au Parti communiste chinois en disant que sous la protection du Parti (communiste chinois), la vie du peuple s’améliore d’année en année, et que personne n’a peur de rien, tout en ignorant que le Parti lui aurait pu cacher la vérité sur l’épidémie de la pneumonie.[4]

De plus, par manque d’informations officielles, une résidence de Wuhan a organisé le 18 janvier un dîner géant incluant 40.000 participants. Le Bureau de la culture et du tourisme de Wuhan a également publié une nouvelle selon laquelle, à partir du 20 janvier, 200.000 personnes recevraient gratuitement un pass touristique pour visiter gratuitement 30 sites touristiques, du 20 au 24 janvier. À l’heure actuelle, l’épidémie de pneumonie à Wuhan est à un stade critique. L’annonce de cette activité ayant immédiatement déclenché de vives critiques de la part de la population chinoise, le Bureau du tourisme culturel de Wuhan a publié mardi 21 janvier un avis urgent annonçant que l’événement serait reporté.
 

Lors d’une interview, une cantonaise exprime naïvement sa confiance dans le Parti communiste, mais il s’avère qu’elle est incapable de différencier la grippe aviaire du SRAS. (Facebook/capture d’écran)
Lors d’une interview, une cantonaise exprime sa confiance dans le Parti communiste ignorant ce que le Parti lui a caché comme vérité sur les différentes maladies. (Image : Capture d’écran / cablechinadesk)
 

Développement réussi d’un anticorps en Chine ? Encore une fake news qui suscite la colère du peuple

Récemment, le laboratoire pharmaceutique chinois Jingtiancheng Biotechnologie a annoncé sur WeChat qu’il avait développé avec succès des anticorps pour combattre le nouveau coronavirus. La nouvelle a fait la une sur beaucoup de grands médias chinois. Mais lorsque les journalistes les ont contactés pour vérifier, le laboratoire a répondu : « c’est une coopération avec les services concernés, ça ne sert qu’à diagnostiquer. » Face à la pénurie des masques de protection et à défaut de médicaments efficaces, cette réponse a suscité l’indignation des internautes chinois.[5]

Des chercheurs du centre allemand pour la recherche d’infection (DZIF) chez Charité – Universitätsmedizin, Berlin, ont développé un nouvel outil pour diagnostiquer rapidement le coronavirus. Le protocole d’analyse est publié par l’OMS comme directive pour le dépistage et test diagnostique. (Site Web : www.who.int/health-topics/coronavirus/laboratory-diagnostics-for-novel-coronavirus)  

L’Institut national de l’allergie et des maladies infectieuses des National Institutes of Health (NIH) développe également un nouveau vaccin contre l’épidémie de pneumonie à Wuhan, en Chine. Anthony Fauci, directeur de l’institut, a dit que la première phase des essais cliniques pourrait commencer plusieurs mois avant que le vaccin ne puisse être obtenu, dans un an.

Urgence internationale de santé publique

À l’heure actuelle, les dernières nouvelles officielles en Chine montrent qu’en plus de Wuhan, Guangdong, Beijing, Chongqing, Shanghai, Tianjin, Zhejiang, Henan ont également confirmé de « nouveaux cas » d’infections par le coronavirus. Hubei, Sichuan, Yunnan, Guangxi, Shandong, Jilin, Anhui, Jiangxi, Hainan, Guizhou, Ningxia et d’autres endroits ont également détecté des cas suspects.

Le 21 janvier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu qu’il existe des preuves d’une transmission « d’homme à homme » du coronavirus (2019-nCoV) .

Le 22 janvier, les autorités de Pékin ont enfin officiellement reconnu la possibilité d’une mutation de la « pneumonie de Wuhan »  et que le risque de propagation de l’épidémie existe. 

En cette période de Nouvel An, 1 milliard de chinois vont rentrer chez eux et près de 100 millions de touristes chinois vont voyager dans le monde, ce sera un grand défi pour la prévention de l’épidémie dans chaque pays.

Le Comité d’urgence de l’OMS s’est réuni à Genève, Suisse, le 22 janvier, pour décider s’il faut déclarer l’épidémie du coronavirus (2019-nCoV) comme une « urgence internationale de santé publique ». Les médias étrangers ont souligné qu’il s’agissait d’une mesure très rare, dans le passé, l’OMS a fait seulement cinq annonces similaires.

Prévention mondiale contre la pneumonie de Wuhan, même la Corée du Nord refuse des touristes chinois

La protection contre la pneumonie de Wuhan est désormais une priorité mondiale. Taïwan a stipulé que les Taïwanais peuvent faire l’objet d’une mise en quarantaine si la pneumonie est détectée à leur retour de Chine et des brochures de notification seront distribuées aux passagers des vols provenant de Chine, Hongkong et Macao. Si une personne consulte un médecin sans mentionner son voyage en Chine, ou ceux avec qui elle a été en contact, elle risque une amende allant jusqu’à 150 000 TWD.

Les États-Unis ont déclaré qu’ils vérifieraient dans les aéroports de San Francisco, Los Angeles et New York si les passagers arrivant directement ou indirectement de Wuhan présentaient des symptômes. Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis ont déclaré que ces trois aéroports étaient les trois principaux aéroports pour les passagers de Wuhan entrant aux États-Unis.

Les aéroports de Singapour, de Corée du Sud et de Thaïlande ont également intensifié le contrôle des passagers en provenance de Wuhan. L’Indonésie, la Malaisie et les Philippines ont également déclaré avoir intensifié les contrôles quant au nouveau virus provenant de Wuhan, dans tous les aéroports.

Le Japon commence par vérifier la température des voyageurs arrivant dans tous les aéroports, et conduisent tous les voyageurs à se présenter aux autorités s’ils se sont rendus à Wuhan. 

La France a officiellement déclenché une vigilance. Dans les aéroports français, des messages de précautions sont diffusés concernant les vols directs en direction et en provenance de Wuhan et des affiches rappelant la conduite à tenir en cas de symptômes sont affichées dans les aéroports internationaux. Par contre, pas de contrôle systématique de la température des voyageurs, car difficile à mettre en place et peu efficace. Les médecins de l’Hexagone sont priés d’orienter vers le Samu toute personne « présentant une infection respiratoire aiguë », notamment si cette personne a séjourné dans la ville de Wuhan en Chine. Récemment, un cas suspect a été totalement exclu, car tous les examens étaient négatifs. Cependant, certains internautes s’inquiètent toutefois de savoir si, comme l’a annoncé la ministre de la santé, le système de santé français est vraiment « prêt », invoquant le mouvement de grève des hôpitaux et le personnel soignant déjà surmené.

Le plus surprenant, c’est que même la Corée du Nord, qui a toujours entretenu de bonnes relations avec le Parti communiste chinois, a commencé à interdire l’entrée aux touristes chinois. Une agence spécialisée dans le tourisme en Corée du Nord, basée en Chine, a déclaré le mardi 21 janvier qu’en raison de l’épidémie de pneumonie, la Corée du Nord fermerait sa frontière aux touristes étrangers à partir du mercredi 22 janvier, pour empêcher le virus de s’infiltrer dans le pays.

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