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Monde. Le président de la commission Covid du Lancet a des liens avec la Chine

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Jeffrey Sachs, le président de la commission Covid-19 de la revue médicale Lancet, a des liens étendus avec des organisations associées au Parti communiste chinois (PCC), notamment la China-United States Exchange Foundation (CUSEF), le China Energy Fund Committee (CEFC) et Huawei, selon The National Pulse.

La commission a quatre objectifs principaux : aider à accélérer la mise en place de solutions pour lutter contre la pandémie, faire face à la crise humanitaire déclenchée par l’épidémie virale, gérer les retombées économiques et financières de la pandémie, et aider à reconstruire un monde équitable, inclusif et durable. Le rôle éminent de Jeffrey Sachs consiste à superviser les enquêtes Covid-19 et à formuler des recommandations qui peuvent être mises en œuvre à l’échelle mondiale.

En 2020, Jeffrey Sachs est apparu dans une émission soutenue par CUSEF, un groupe de propagande fondé par un ancien membre du PCC qui occupe la fonction de vice-président d’une entité supervisant les activités du Front uni du travail de la Chine. En tant que conférencier invité sur le podcast de l’émission en mai 2020, Jeffrey Sachs a critiqué l’administration Trump pour sa position dure à l’égard du régime communiste.

« La droite américaine attaquait la Chine avant et l’administration Trump a eu sa soi-disant guerre commerciale contre la Chine, puis sa guerre technologique contre la Chine. Je les considérais comme dangereuses, erronées, absurdes, sous de faux prétextes… Donald Trump était en train de confronter la Chine, et je pense de manière très dangereuse, et je m’y suis toujours opposé », a déclaré Jeffrey Sachs dans le podcast.

Jeffrey Sachs a également des liens avec la CEFC, dont le président, Patrick Ho, était l’un des partenaires commerciaux de Hunter Biden. Le ministère américain de la Justice a inculpé Patrick Ho en 2018 pour « deux systèmes de corruption visant à payer des hauts fonctionnaires du Tchad et de l’Ouganda en échange d’avantages commerciaux pour la CEFC China. » Jeffrey Sachs a fait partie du conseil consultatif de la CEFC en 2015 et a participé à des événements soutenus par la CEFC, tels que le colloque sino-américain.

En outre, Jeffrey Sachs a publiquement fait l’éloge de Huawei, une entreprise que l’administration Trump a qualifiée de menace pour la sécurité nationale en raison de sa collaboration avec l’armée chinoise. Dans un article détaillant les plans de l’entreprise pour dominer le secteur mondial de la 5G, Jeffrey Sachs qualifie Huawei de « société remarquable. » Dans un autre article d’opinion, il déplore que l’Amérique ait déclaré « la guerre à Huawei ».

Les critiques s’inquiètent du fait que la position « molle » de Jeffrey Sachs envers la Chine trahit les intérêts américains. Il est abondamment cité par des médias tels que le China Daily et Xinhua, contrôlés par l’État chinois, qui citent ses commentaires en tant qu’« expert occidental » pour valider les politiques du régime communiste tout en soulignant les défauts des nations occidentales.

L’étude de l’OMS sur l’origine du coronavirus « manque de données cruciales »

L’influence du PCC n’atteint pas seulement des personnalités internationales de premier plan telles que Jeffrey Sachs, mais également des organisations mondiales censées faire respecter les réglementations de manière impartiale. Par exemple, la récente étude de l’OMS sur l’origine du coronavirus, publiée le 30 mars, a suscité des réactions négatives de la part du public en raison de sa méthodologie douteuse.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont le siège se trouve à Genève, Suisse, a reçu des réactions négatives de la part de plusieurs pays, en ce qui concerne son enquête « partielle et incomplète » sur les origines de la Covid-19. (Image : US Mission Geneva / Flickr / CC BY-ND 2.0)

L’équipe chargée de l’enquête sur l’origine de la maladie a passé quatre semaines en Chine,entre janvier et février. Cependant, l’équipe n’a pas été autorisée à enquêter seule, ni à passer du temps sur les sites critiques. Les enquêteurs recevaient essentiellement des rapports des responsables chinois. En conséquence, le rapport final reflète indirectement les points de vue et la propagande du régime chinois, au lieu de fournir un rapport scientifique impartial.

Au total, 14 pays ont fait part de leurs préoccupations concernant l’enquête, dont les États-Unis, l’Australie, le Japon, la Corée du Sud et le Royaume-Uni. Le 30 mars, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que le rapport de l’OMS « manque de données, d’informations et d’accès essentiels. Il représente une image partielle et incomplète ».

« Il y a une deuxième étape dans ce processus qui, selon nous, devrait être menée par des experts internationaux et indépendants. Ils devraient avoir un accès sans entrave aux données. Ils devraient pouvoir poser des questions aux personnes qui sont sur le terrain à ce moment-là, et c’est une étape que l’OMS pourrait franchir », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Les efforts de vaccination de la Chine sont insuffisants

Pendant ce temps, la Chine connaît des difficultés dans sa campagne de vaccination contre le Covid-19. Le gouvernement chinois s’était fixé pour objectif de vacciner environ 560 millions de personnes, soit 40 % de sa population totale, d’ici à la fin du mois de juin. Au 11 avril, seules 167,3 millions de doses avaient été administrées.

L’une des principales raisons pour lesquelles les citoyens ont évité le vaccin est que les vaccins fabriqués en Chine ont des taux d’efficacité faibles, de l’ordre de 50 à 80 %, bien inférieurs aux taux d’efficacité d’environ 95 % des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna. Les essais cliniques au Brésil du vaccin CoronaVac fabriqué en Chine ont révélé un taux d’efficacité de seulement 50,4 %, à peine supérieur au seuil de 50 % imposé par l’OMS.

Lors d’une récente conférence de presse, Gao Fu, directeur du Centres chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a admis que les vaccins chinois actuels n’ont pas un niveau de protection très élevé, et a même suggéré de mélanger les vaccins pour renforcer leur efficacité.

« Les taux de protection de tous les vaccins dans le monde sont parfois élevés, et parfois faibles. Comment améliorer leur efficacité est une question qui doit être examinée par les scientifiques du monde entier… À cet égard, ajuster le processus de vaccination en termes de nombre de doses et d’intervalles et envisager l’inoculation séquentielle de différents types de vaccins pourraient être des options possibles », a déclaré Gao Fu au Global Times.

Le PCC a eu recours à la menace de conséquences graves pour les personnes qui ne se font pas vacciner. Par exemple, certains gouvernements locaux ont encouragé les entreprises à licencier les employés qui refusent de se faire vacciner. De nombreux citoyens chinois dénoncent ces méthodes de coercition et s’interrogent sur la sécurité des vaccins proposés par le régime.

Rédacteur Fetty Adler

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