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Monde. États-Unis : un sénateur condamne le Parti communiste chinois pour la mort d’une pratiquante de Falun Gong

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Le sénateur américain Rick Scott a condamné le régime communiste chinois pour sa persécution à l’encontre de Ji Yunzhi, 66 ans, une pratiquante de Falun Gong décédée au cours de sa garde à vue, après avoir été arrêtée pour avoir défendu sa foi.

Ji Yunzhi est décédée le 21 mars après avoir été torturée à mort dans un centre de détention de Bairin Left Banner, dans la région de la Mongolie intérieure, au nord de la Chine. Selon minghui.org, une plateforme de communication basée aux États-Unis qui documente la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC), Ji Yunzhi a été détenue pendant 48 jours avant de succomber à de graves blessures. Elle laisse derrière elle son mari et son fils, Simon Zhang, résident américain.

« Mon cœur se brise pour Simon et son père qui doivent faire face à cette perte tragique et insensée », a déclaré le sénateur de Floride dans une déclaration publiée sur son site Web le 29 mars.

« La campagne grossière de Pékin contre les pratiquants de Falun Gong dure depuis bien trop longtemps, et sa dernière victime est une femme innocente qui vivait simplement ses croyances face au régime autoritaire oppressif de la Chine communiste ».

« Ce n’est pas un secret que des violations brutales des droits de l’homme comme celle-ci se produisent régulièrement en Chine communiste, et que le régime de Xi Jinping emprisonne et torture régulièrement des personnes innocentes, » a déclaré Rick Scott.

États-Unis : un sénateur condamne le Parti communiste chinois pour la mort d’une pratiquante de Falun Gong
Ji Yunzhi et son fils Simon Xiaofeng Zhang sur une photo non datée. (Image : via le bureau du sénateur Scott)

Qu’est-ce que le Falun Gong ?

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle traditionnelle chinoise pratiquée par des dizaines de millions de personnes en Chine et dans le monde depuis son introduction auprès du public en 1992.

La pratique, qui met l’accent sur les principes directeurs de vérité, compassion et tolérance, vise à améliorer le caractère personnel du pratiquant dans la vie quotidienne et lors de conflits interpersonnels et sociaux. Cette pratique a gagné une énorme popularité, recueillant le soutien de plus de 100 millions de citoyens chinois, dont d’innombrables professionnels et même des membres haut placés du PCC.

En juillet 1999, le PCC a lancé une campagne massive pour éradiquer cette croyance populaire, incarcérant des millions de personnes au cours des décennies suivantes. Des milliers de pratiquants de Falun Gong sont morts depuis lors des suites de tortures et d’abus, et leur nombre ne cesse d’augmenter. De nombreux pratiquants ont également fait l’objet de harcèlements incessants, d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires.

« Si je meurs, ce sera à cause de la torture »

Selon Minghui, Ji Yunzhi a été arrêtée pour la première fois le 24 juin 2001 et emmenée au bureau de la sécurité publique de Zuoqi, en Mongolie intérieure. Là-bas, elle n’a pas été autorisée à dormir pendant deux nuits et a été battue et forcée de rester debout pendant de longues heures.

Ji Yunzhi a ensuite été transférée au centre de détention de Yuanlinlu, où on ne lui donnait que des gâteaux de maïs à manger et où elle était forcée de faire des travaux forcés pendant plus de 10 heures par jour. Il lui était interdit de faire les exercices de Falun Gong et si elle refusait de coopérer, elle était menottée à une barre de métal et battue.

Pendant sa détention, Ji Yunzhi a régulièrement été battue de façon brutale par des gardes et des détenus, jusqu’à ce qu’elle soit au bord de la mort. « Si je meurs, ce sera le résultat de la torture », a-t-elle dit un jour à ses compagnons de cellule. Ji Yunzhi a ensuite été condamnée à trois ans de travaux forcés dans un camp de concentration. Lorsqu’elle a refusé de signer les documents de condamnation, les gardes lui ont saisi la main et ont apposé de force l’empreinte de son pouce sur le document.

Elle a enduré des années de torture et de persécution

Pendant son séjour en prison, les gardes lui administraient souvent des décharges électriques à haute tension, ce qui a provoqué chez elle des symptômes de maladie cardiaque. Après des années de torture et de mauvais traitements, son rythme cardiaque est devenu irrégulier et elle ressentait des douleurs thoraciques après sa libération.

Elle a également été harcelée à de nombreuses reprises par les autorités chinoises une fois rentrée chez elle. La police a notamment saccagé son domicile le 9 septembre 2021.

Ji Yunzhi a de nouveau été arrêtée à son domicile de Bairin le 1er février 2022, jour du Nouvel An chinois. Elle a été emmenée au centre de détention de Bairin Left Banner, où elle a entamé une grève de la faim pour protester contre son arrestation. Là, elle a été alimentée de force par une sonde nasale et battue pendant plusieurs heures au point de perdre connaissance.

Après plusieurs jours d’abus et de torture, elle était à peine capable de respirer. Les gardes l’ont alors envoyée à l’hôpital d’urgence de Bairin le 20 mars. Sa famille a été informée qu’elle était dans un état critique, et elle est décédée le lendemain à l’hôpital.

Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann

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