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Chine. Le troisième mandat de Xi conduira-t-il à la chute du Parti communiste chinois après le 20e congrès ?

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Depuis la fondation du Parti communiste chinois (PCC), celui-ci n’a cessé de mener diverses campagnes pour gouverner les masses par étapes, tout en purgeant sans cesse les fonctionnaires à tous les niveaux, notamment les hauts fonctionnaires, de manière particulièrement dure et implacable.

Un camarade proche aujourd’hui peut être le coupable d’un coup d’État ou d’un meurtre demain, un président ou un secrétaire général aujourd’hui peut perdre tous ses titres demain. À l’heure du 20e congrès du Parti communiste chinois, le camp de Xi Jinping tient des réunions tout en lançant une purge musclée et profonde des forces de l’ombre, qui semble un peu différente des précédentes répressions anticorruptions.

Après le 20e congrès du PCC, un coup d’état peut éclater à tout moment !

Le monde extérieur a observé que, pendant ses dix années au pouvoir, Xi Jinping a purgé les hauts responsables militaires et politiques promus par Jiang Zemin grâce à ses campagnes de lutte contre le tigre et la corruption, et a promu de nouvelles personnes à des postes clés. Il semble que son emprise sur le pouvoir soit de plus en plus forte, faisant de lui le dirigeant du PCC le plus puissant depuis Mao Zedong, depuis des décennies.

Objectivement, les menaces potentielles qui pèsent sur le camp de Xi existent certainement, mais leur gravité n’est généralement pas connue du monde extérieur. Lors du 20e congrès national, Xi Jinping ne semble pas s’être détendu et continue à purger la dissidence.

Toutefois, contrairement au passé, certains observateurs ont noté que les cibles des purges de Xi ne se limitent plus aux opposants politiques, mais que presque tout le monde sera passé au crible. En d’autres termes, toute force potentielle qui pourrait constituer un défi à son pouvoir… Même les proches de son vieil ami Wang Qishan sont purgés, et il est possible que Wang Qishan lui-même soit touché.

Les caractéristiques de la dictature communiste

C’est, en fait, une caractéristique de la dictature communiste. Au cours des 69 années d’existence de l’ancienne Union soviétique depuis sa fondation en 1922, il n’y a pas eu d’accalmie, surtout au début. Ainsi L’arrestation du maréchal Mikhaïl Toukhatchevski et de sept autres généraux de haut rang de l’Armée rouge, dont les pères fondateurs de l’Union soviétique, accusés « d’espionnage étranger » et de « complot visant à lancer une prise de pouvoir politique et à faire échouer délibérément la guerre ».

Les pères fondateurs que Staline soupçonnait d’être une menace possible pour sa position avaient auparavant été pour la plupart ses proches camarades, notamment le maréchal Toukhachevsky, le général Yakir, le général Uborevich, le général Primakov, le général Edelman, le général Feldman, le général Kolker, le général Putner, et huit autres. Staline n’a eu aucune pitié pour eux et les a exécutés en secret.

Toutefois, l’histoire ne s’arrête pas là et, deux mois plus tard, Staline convoque une réunion avec les cadres restants du parti pour entamer une « purge » encore plus importante. Toute personne surprise à avoir le moindre mécontentement serait tuée sans pitié. Ainsi, 13 des 19 commandants de corps d’armée ont été exécutés, 110 des 135 commandants de division et de brigade ont été exécutés, et la moitié des cadres militaires et politiques au niveau régimentaire ont été purgés. Selon des statistiques incomplètes, plus de 680 000 personnes ont été exécutées par des ordres signés par Staline lui-même. Un désastre sans précédent a été infligé au peuple de l’ancienne Union soviétique.

Le Parti communiste chinois a toujours suivi les traces de l’ancienne Union soviétique. Du début de l’ère maoïste aux années 1980 et 1990, le PCC a causé la mort de 80 à 100 millions de personnes. Les hauts responsables du Parti communiste chinois, dont Liu Shaoqi, Lin Biao, Peng Dehuai et bien d’autres, ont également été purgés au cours des campagnes successives.

L’administration Jiang Zemin a enfoncé le PCC dans une corruption à l’échelle nationale

La situation actuelle des fonctionnaires au sein du système du PCC : sous l’administration de Jiang Zemin, une augmentation alarmante de la corruption est apparue au sein des cadres du PCC. Associée à toutes sortes de comportements illégaux et sans scrupules, cette corruption est tellement immense qu’elle conduira inévitablement à un « effondrement » à tous les niveaux et départements du PCC.

Les fonctionnaires du PCC eux-mêmes savent mieux que quiconque qu’ils sont presque tous impliqués dans la corruption, et qu’ils sont coupables. Selon les statistiques préliminaires de ces dernières années, le nombre de cadres du PCC au niveau de la division (comté) et au-delà doit être de l’ordre de 800 000. Si l’on tient compte des changements des postes intervenus au fil des ans, cela représente plus de dix fois, voire des dizaines de fois, les 800 000. Toutefois, seul un très faible pourcentage d’entre eux a été effectivement sanctionné ou condamné. Et encore moins ont été exécutés. En d’autres termes, la plupart des fonctionnaires au sein du PCC sont de mèche les uns avec les autres, et les fonctionnaires se protègent mutuellement, ce qui explique pourquoi le système du PCC est si corrompu aujourd’hui.

Les fonctionnaires visés par la campagne anticorruption de Xi Jinping ne sont pas innocents

Quel qu’en soit le but, Xi Jinping s’est attaqué à un nombre relativement important de fonctionnaires corrompus depuis son arrivée au pouvoir. En fait, quels que soient les chefs d’accusation retenus contre eux, et que ces chefs d’accusation soient appropriés ou non, on peut dire qu’aucun des fonctionnaires qui ont été écartés n’est fondamentalement « bon ».

Selon les archives publiques, en 2021, les organes disciplinaires du PCC ont sanctionné quelque 627 000 fonctionnaires pour corruption et autres infractions, soit environ quatre fois plus que lorsque Xi Jinping est arrivé au pouvoir en 2012. Cependant, les rangs ne sont pas aussi élevés qu’aux premiers jours.

Depuis le 18e congrès du Parti communiste, un grand nombre de responsables de la faction Jiang sont tombés dans la campagne anti-corruption de Xi Jinping. Selon les chiffres officiels compilés par Epoch Times, 88 personnes étaient impliquées dans des affaires d’une valeur supérieure à 100 millions de yuans (environ 14 millions de dollars), et neuf d’entre elles dans des affaires d’une valeur supérieure à 1 milliard de yuans (environ 140 millions de dollars). Le montant le plus élevé était celui de Cai Guohua, l’ancien président de la Hengfeng Bank, soit 10,3 milliards de yuans (environ 1,4 milliard de dollars).

L’histoire des nouveaux vêtements de l’empereur n’est pas une plaisanterie

Selon les analyses, Xi Jinping a utilisé des tactiques similaires à celles de Mao Zedong et de Deng Xiaoping pour affaiblir les hauts responsables du PCC qui ne semblent pas constituer une menace sérieuse ou qui ont l’ambition de contester le leadership. Grâce à cette campagne anti-corruption, Xi Jinping a consolidé la structure du pouvoir du PCC. Comme mentionné ci-dessus, la plupart des fonctionnaires du PCC sont tellement corrompus et coupables qu’ils se sentent tous dans une position critique.

Ils savent pertinemment qu’à tout moment, ils peuvent faire l’objet d’une enquête du CCDI ou être emprisonnés dans la prison de Qincheng, où le PCC détient les hauts responsables, ou dans d’autres prisons. Deux voies s’offrent à eux : l’une consiste à courir désespérément après Xi Jinping, ce qui pourrait conduire les gens à brandir les citations de Mao, ou à faire semblant d’être excités et en larmes lorsqu’ils voient Kim Jong-un, comme en Corée du Nord, l’autre est que certains d’entre eux se battent jusqu’à la mort et organisent un coup d’État secret ou s’en prennent directement à Xi lui-même.

Une fois qu’un homme devient empereur, il lui est difficile de regarder tout avec sobriété et objectivité. En d’autres termes, l’histoire des nouveaux vêtements de l’empereur n’est pas une blague, c’est une trajectoire réaliste et inévitable dans la vie de « l’empereur ». Aujourd’hui, il est probable que Xi Jinping n’entend plus la vérité, et il est difficile d’obtenir un vrai message. D’autre part, il est probable que lui-même ne soit plus à l’aise avec personne. Il est donc probable qu’il prendra une mesure audacieuse comme Staline et Mao pour purger toutes les forces potentielles au sein du PCC.

La campagne de purge de Xi Jinping utilise la même méthode que Mao

Le Wall Street Journal a rapporté le 16 octobre que, selon les initiés du PCC, l’approche de Xi Jinping en matière de lutte contre la corruption est désormais plus subtile, notamment par le biais d’enquêtes menées par le département d’inspection de la discipline du PCC, de l’arrestation de « cliques » de hauts fonctionnaires et de l’installation de ses propres collaborateurs pour les remplacer. A leur place. Xi a également déplacé des opposants à des postes moins importants ou les a réaffectés loin de la base du pouvoir.

Étant donné que les fonctionnaires qui sont purgés ont des circonstances différentes pour défier Xi, ils peuvent former diverses alliances, jusqu’à unir leurs forces ou s’en prendre à Xi individuellement. Cela pourrait être le destin du régime communiste chinois, et pour cette seule raison, il y aura un conflit interne sans précédent au sein du Parti communiste chinois, du haut en bas de l’échelle. Cela pourrait aussi être une forme d’élimination du PCC par le Ciel.

Parce que tous les fonctionnaires du PCC sont maintenant si mauvais, il n’est guère nécessaire de trouver d’autres preuves incriminantes pour les éliminer. Par exemple, Xi Jinping autorise désormais une enquête sur le subordonné d’un haut fonctionnaire au motif que ce dernier est déloyal envers le Parti communiste chinois. Il est donc difficile pour le haut fonctionnaire de protéger ses subordonnés et ses copains.

Joseph Torigian, professeur adjoint à l’American University, a écrit un livre sur les luttes de pouvoir au sommet de l’Union soviétique et du Parti communiste chinois, dans lequel il écrit que Mao a affaibli ses rivaux du PCC d’une manière similaire, une pratique connue sous le nom de « taper dans le mur ».

Selon Joseph Torigian, à l’instar de Mao et de Deng, Xi a peut-être pensé que « ces personnes n’étaient plus utiles, ou ne comprenaient pas bien ses idées, ou encore qu’il voulait simplement mettre au pouvoir davantage de personnes qui l’écouteraient ».

Le terrorisme d’État perpétré par le Parti communiste chinois

En effet, le Parti communiste chinois est un parasite, un vampire, attaché au peuple chinois. Il se tient debout et a le monopole des ressources de qualité. Il prétend sans vergogne « servir le peuple », mais en fait, il sert pour l’argent et pour maintenir sa position de pouvoir.

Il a délibérément essayé de mettre la main sur toutes sortes de stratagèmes et d’astuces, utilisant toutes sortes de ruses méprisables pour contrôler fermement et opprimer brutalement plus d’un milliard de ressortissants chinois, alors que dans le même temps, il a souvent eu des luttes internes sur la répartition inégale du butin.

En raison de leurs intérêts communs, les membres du PCC semblent partager les mêmes vues sur le traitement du peuple. Ils bloquent les ressources économiques du peuple, restreignent son droit à la liberté d’expression, emprisonnent ses esprits, empoisonnent ses cœurs, persécutent ses croyances, détruisent ses esprits, déforment ses personnalités, éteignent son humanité, vident ses âmes, détruisent ses fondations et pratiquent le « terrorisme d’État ».

Cependant, le peuple chinois, qui a tant souffert, n’a plus peur…

Le professeur Xu Zhangrun, chercheur à l’université de Tsinghua, a écrit dans son article Le peuple en colère n’a plus peur : « Nous, les centaines de millions de personnes qui ont connu des épreuves et des souffrances, " nous le peuple " qui avons été ballottés pendant tant d’années, avons depuis longtemps cessé de croire au mythe du pouvoir. Nous, le peuple, n’allons pas céder à la tyrannie notre liberté et notre nourriture durement gagnées, et continuer à être à leur merci. Surtout après l’épidémie, le peuple est en colère et n’est plus d’accord. Ils ont été témoins de la mesquinerie qui consiste à dissimuler l’épidémie sans se soucier de la sécurité de la population, ils ont souffert du lourd tribut payé pour traiter le peuple comme des chiens au nom de la paix et de la prospérité, et ils ont fait l’expérience de l’absurdité éhontée qui consiste à fermer la bouche du peuple, à exploiter et à célébrer ses réalisations alors que d’innombrables vies sont perdues à chaque une minute. En un mot, " je n’y crois plus ", j’abandonne …… Lorsque le PCC perdra le cœur et l’esprit de son peuple, ce sera sa fin ! »

Rédacteur Yi Ming

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