Dans un petit village rural, un jeune garçon apprend des leçons de vie. (Image : Quang Nguyen Vinh / pexels)
Dans un petit village rural, un garçon de 7 ans a vécu sa première leçon de sagesse et de courage sous la direction de son père, dans les vastes étendues des rizières familiales. La tâche était simple mais intimidante pour le jeune garçon : débarrasser le champ des mauvaises herbes sans endommager les tendres plants de riz.
Alors que le garçon était paralysé par la peur à l’idée de faire une erreur, son père l’observa tranquillement avant de prendre la parole. « Quel est le pire qui puisse arriver si tu arraches la mauvaise plante ? » demanda le père, d’une voix ferme et encourageante. Le garçon leva les yeux, rencontrant le regard de son père, qui était rempli d’un mélange de patience et d’attente. « Par rapport à l’ensemble de ce champ et aux milliers de plants, quelques mauvaises herbes mal placées sont insignifiantes. Faire des erreurs fait partie de l’apprentissage et le courage, mon fils, est le premier pas dans toute entreprise. »
Cette première leçon de sagesse et de courage a permis au garçon de comprendre les défis de la vie et l’importance de les affronter, même au risque de commettre des erreurs.
Un joyau de sagesse
Des années plus tard, alors que le garçon, désormais au seuil de l’âge adulte, était confronté à la déception des résultats de son examen d’entrée à l’université, la sagesse de son père lui est à nouveau venue en aide. Lors d’une visite aux champs à l’aube, avec leurs chaussures mouillées de rosée, le père a partagé un autre joyau de sagesse, suscité par le simple fait de marcher dans l’herbe couverte de rosée. « Chaque brin d’herbe a sa rosée », a-t-il fait remarquer. « Les cieux veillent sur nous, s’assurant que chacun ait sa subsistance. Aies confiance en la vie qui te nourrira, comme elle le fait pour tout être vivant sous le soleil ».
Chaque personne est prise en charge par les cieux et a sa propre place et sa propre subsistance. (Image : Marinesea / envato)
Les poiriers ombragent la rizière
À un endroit, les champs de la famille bordaient des terres appartenant à un voisin qui cultivait des poiriers, projetant une ombre sur une petite partie de la rizière. Malgré l’impact sur les cultures, le père du garçon ne s’est jamais plaint. Conscients de la gêne occasionnée par les arbres, les voisins partageaient généreusement les poires les plus mûres de leurs arbres à chaque saison. Ils répandaient même de l’engrais supplémentaire sur le champ de la famille du garçon en signe de bonne volonté.
La gentillesse des voisins n’a pas échappé au garçon, qui a appris de son père que la tolérance et la générosité mènent souvent à des récompenses inattendues. « Être généreux et indulgent envers les autres nous apporte la chance », disait son père, enseignant au garçon que la compassion et la compréhension sont des vertus inestimables.
Parmi ces leçons de courage et de générosité, une histoire a souligné l’impact profond du pardon. Une femme du nom de Rui, atteinte de la maladie de Parkinson, a cherché un soulagement dans la médecine traditionnelle chinoise, après des années de lutte. Sa maladie, qui se manifestait par des tremblements incontrôlables, semblait résister à tous les traitements, ce qui la plongeait dans le désespoir.
Atteinte de la maladie de Parkinson, la femme fait face à des tremblements incontrôlables. (Image : halfpoint / envato)
Au fil des conversations avec son médecin, il est apparu que la maladie de Rui s’était aggravée en raison d’une querelle profonde avec ses voisins au sujet d’une route commune tombée en ruine. Ce qui n’était au départ qu’un différend mineur s’est transformé en une bataille juridique coûteuse et amère, épuisant les deux familles sur le plan financier et émotionnel, et enfermant Rui dans un cycle de colère et de ressentiment.
Conscient des conséquences néfastes de ce conflit sur la santé de Rui, son médecin l’a initiée au concept de thérapie par le pardon, en s’appuyant sur l’ancienne sagesse chinoise selon laquelle « Prendre du recul ouvre un nouvel horizon, et la patience conduit à des chemins plus lumineux ». Encouragée à abandonner ses griefs et à adopter une attitude plus indulgente, Rui a connu une transformation remarquable. Au fur et à mesure qu’elle libérait sa colère et son amertume refoulées, ses tremblements ont commencé à s’atténuer, illustrant le pouvoir de guérison du pardon non seulement pour l’âme, mais aussi pour le corps.
Le récit de ces histoires d’un jeune garçon, de son père et d’une femme en quête de guérison, offre une trame de leçons de vie enracinées dans la simplicité de l’existence rurale. Le courage d’affronter nos peurs, la générosité qui enrichit à la fois celui qui donne et celui qui reçoit, et le pouvoir de transformation du pardon apparaissent comme des vertus intemporelles qui nous guident à travers les innombrables défis de la vie.
