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Monde. Une vaste étude conclut à l’inefficacité des masques pour prévenir la propagation de la Covid-19

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Une recherche menée par l’Institut Cochrane, qui a examiné 78 études mondiales impliquant plus d’un million de personnes, a conclu à l’inefficacité des masques pour prévenir la propagation de la Covid-19 ou d’autres maladies respiratoires infectueuses. Cette mesure ferait « peu ou pas de différence » en matière de prévention.

Les recherches de l’Institut Cochrane sont considérées comme « l’étalon d’or » de la médecine fondée sur des preuves, selon François Balloux, professeur de biologie computationnelle à l’University College London (Royaume-Uni).

François Balloux a tweeté le 30 janvier que les études de l’institut Cochrane « suivent une méthodologie rigoureuse et ne prennent en compte que les preuves de haute qualité. En tant que telle, la revue a inclus un nombre limité d’études et a une puissance modérée pour détecter de petits effets. »

Les recherches ont révélé que l’utilisation de masques chirurgicaux réduisait le risque de contracter la Covid-19 ou la grippe de seulement 5 %, un résultat statistiquement insignifiant.

Ils ont conclu que « le port de masques dans la communauté ne fait probablement que peu ou pas de différence avec l’absence de masques en ce qui concerne l’issue de la maladie de type grippal (ILI)/maladie de type Covid-19 » et que « l’utilisation d’un masque respiratoire N95/P2 par rapport aux masques médicaux/chirurgicaux ne fait probablement que peu ou pas de différence pour l’issue objective et plus précise de l’infection grippale confirmée en laboratoire ».

Cochrane a aussi indiqué que les préjudices causés par le port du masque étaient mal mesurés dans toutes les études, ce qui signifie que tous les avantages que les masques fournissent peuvent très bien être dépassés par les coûts, qui, au-delà du simple désagrément, comprennent le développement d’éruptions cutanées et de problèmes respiratoires causés par l’accumulation de microbes et de particules dans les masques.

Selon François Balloux, les recherches indiquent que les avantages du port d’un masque sont « au mieux minimes ».

Des messages contradictoires

Dès le début de la pandémie, les personnes du monde entier ont reçu de la part des autorités des messages contradictoires sur l’utilisation des masques pour prévenir la propagation de la Covid-19.

Au début de la pandémie, Anthony Fauci, alors directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), a dit aux Américains que les masques étaient inefficaces, avant de changer de message et de recommander qu’ils soient obligatoires.

En mars 2020, lors d’une interview accordée à l’émission 60 Minutes Overtime, Anthony Fauci a déclaré : « le port du masque peut aider les gens à se sentir un peu mieux et peut même bloquer une gouttelette, mais il n’offre pas la protection parfaite que les gens pensent. »

Anthony Fauci a ajouté : « à l’heure actuelle, aux États-Unis, les gens ne devraient pas porter de masques. »

Interrogé sur la confiance qu’il accordait à sa déclaration, Anthony Fauci a répondu : « il n’y a aucune raison de porter un masque. »

Lors d’une autre intervention télévisée, Anthony Fauci a expliqué : « maintenant que nous avons des masques, nous savons que vous n’avez pas besoin d’un N95 si vous êtes une personne ordinaire dans la rue. Nous savons aussi que de simples carrés de tissu, que beaucoup de gens possèdent, peuvent fonctionner aussi bien qu’un masque. »

Selon les conclusions de l’Institut Cochrane, le message initial d’Anthony Fauci était correct.

Dans une interview ultérieure avec CBS Evening News, Anthony Fauci a dit qu’il n’avait « aucun regret » concernant ses messages contradictoires.

« Je ne regrette rien de ce que j’ai dit à l’époque parce que, dans le contexte de l’époque où je l’ai dit, c’était correct », a-t-ilindiqué, ajoutant : « On nous a dit, lors des réunions de notre groupe de travail, que nous avions un sérieux problème avec le manque d’EPI et de masques pour les prestataires de soins de santé qui s’exposent chaque jour à des risques pour prendre soin de personnes malades. »

Plus de mal que de bien

De nombreux chercheurs ont constaté que bon nombre des mesures adoptées par les gouvernements du monde entier pour lutter contre la propagation du virus étaient inefficaces et qu’elles pouvaient en fait avoir causé plus de mal que de bien.

Une étude, publiée par la National Library of Medicine, s’est penchée sur les effets néfastes du port d’un masque et a constaté qu’en plus d’une hausse du taux de dioxyde de carbone dans le sang, le port d’un masque entraînait une « baisse significative de la saturation en oxygène dans le sang », ce qui se traduisait par une augmentation des fréquences cardiaque et respiratoire.

« Dans une autre étude expérimentale (étude comparative), les masques chirurgicaux et les masques N95 ont provoqué une augmentation significative de la fréquence cardiaque (p < 0,01) ainsi qu’un sentiment d’épuisement correspondant (p < 0,05) », ont constaté les chercheurs.

Selon eux, ces résultats ont été reproduits dans d’autres études.

En juillet 2021, le New York Post a publié un article intitulé Lockdown hysteria did more harm than Covid-19 (L’hystérie du confinement a fait plus de mal que la Covid-19) dans lequel il affirmait : « nous n’avons toujours pas de preuves convaincantes que les confinements ont sauvé des vies, mais beaucoup de preuves qu’ils ont déjà coûté des vies et qu’ils s’avéreront plus mortels à long terme que le virus lui-même ».

Alors que l’efficacité des confinements continue à être débattue, beaucoup affirmant qu’ils ont permis d’empêcher la propagation de la maladie et ont sauvé d’innombrables vies, des centaines de milliers d’autres scientifiques et médecins se sont prononcés contre, en faveur d’une « protection ciblée. »

La Déclaration de Great Barrington, publiée en octobre 2020 en réponse aux confinements liés à la pandémie de Covid-19, stipule : « en tant qu’épidémiologistes des maladies infectieuses et scientifiques de la santé publique, nous sommes gravement préoccupés par les effets néfastes sur la santé physique et mentale des politiques Covid-19 en vigueur, et nous recommandons une approche que nous appelons la protection ciblée. »

La protection ciblée a été définie comme suit : « l’approche la plus compatissante, qui équilibre les risques et les avantages de l’immunité collective, consiste à permettre à ceux qui courent un risque minimal de mourir de vivre normalement pour acquérir une immunité au virus par le biais de l’infection naturelle, tout en protégeant mieux ceux qui courent le plus grand risque. »

« Les résultats (des politiques actuelles de Covid-19) comprennent des taux de vaccination infantile plus faibles, une aggravation des résultats des maladies cardiovasculaires, moins de dépistages du cancer et une détérioration de la santé mentale ce qui entraînera une surmortalité plus importante dans les années à venir, la classe ouvrière et les plus jeunes membres de la société portant le plus lourd fardeau. Empêcher les élèves d’aller à l’école est une grave injustice », ont écrit les scientifiques.

Les médias traditionnels ont attaqué la déclaration en affirmant qu’il s’agissait d’une stratégie mortelle de « laisser faire » qui constituait un « cauchemar éthique ».

Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann

Source : Massive Study Concludes Masks Ineffective at Preventing COVID-19 Spread

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