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Monde. Covid-19 : selon une nouvelle étude, l’efficacité du vaccin Pfizer serait tombée à 42 % face au variant Delta

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Une nouvelle étude menée par la fédération hospitalo-universitaire et de recherche américaine Mayo Clinic dans plusieurs États américains tels que  l’Arizona, la Floride, l’Iowa, le Minnesota et le Wisconsin, et publiée le 8 août 2021 sur le site medRxiva, a examiné l’efficacité des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna mRNA, de janvier à juillet 2021. Pendant cette période, « la variante Alpha ou Delta prévalait fortement ».

L’étude incluait des personnes âgées de plus de 18 ans qui n’ayant jamais été testés positifs au SRAS-CoV-2 avant leur première dose de vaccin, et qui n’avaient pas reçu de vaccins mal assortis. 119 463 personnes répondaient aux critères du groupe Pfizer-BioNTech, et 60 083 personnes répondaient aux critères du groupe Moderna.

Les premiers résultats étaient prometteurs. Pendant la période d’étude, les vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech montraient respectivement un taux d’efficacité de 86 % et 76 %. Le taux d’efficacité pour prévenir le risque d’hospitalisations lié à la Covid-19 était de 91,6 % pour le vaccin Moderna et de 85 % le Pfizer-BioNTech.

Cependant, le taux d’efficacité des vaccins s’est effondré en juillet, avec une efficacité de 76 % pour le vaccin Moderna et de 42 % pour le Pfizer-BioNTech. Il convient de noter que « la prévalence du variant Delta dans le Minnesota est passée de 0,7 % en mai à plus de 70 % en juillet, tandis que la prévalence du variant Alpha a diminué de 85 % à 13 % au cours de la même période. »

Les auteurs ont également conclu que « les taux de complications rencontrées par les patients atteints d’infections pernicieuses étaient similaires pour ceux vaccinés avec le mRNA-1273 (Moderna) ou le BNT162b2 (Pfizer-BioNTech). »

Les complications potentielles incluaient « le syndrome de détresse respiratoire aiguë/lésion pulmonaire aiguë (SDRA/ALI), lésion rénale aiguë, anémie, arrêt cardiaque, arythmie cardiaque, coagulation intravasculaire disséminée, insuffisance cardiaque, hyperglycémie, hypertension, infarctus du myocarde, épanchement pleural, embolie pulmonaire, insuffisance respiratoire, septicémie, choc septique, accident vasculaire cérébral, thromboembolie veineuse, encéphalopathie/délire et engourdissement. »

Le vaccin Moderna aurait des effets indésirables plus importants que le vaccin Pfizer-BioNTech

Les auteurs ont noté : « dans notre population d’étude du Minnesota, les deux vaccins réduisent fortement le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 et de Covid-19 sévère, mais les personnes vaccinées avec le mRNA-1273 [Moderna] étaient environ deux fois moins susceptibles de présenter des infections percées que les personnes vaccinées avec le BNT162b2 (Pfizer-BioNTech). »

En se basant sur le dosage des vaccins et en supposant que « les constructions sont de taille similaire », les auteurs ont affirmé que « chaque dose de mRNA-1273 (Moderna) fournit trois fois plus de copies d’ARNm de la protéine Spike que le BNT162b2 (Pfizer-BioNTech), ce qui pourrait entraîner un amorçage plus efficace de la réponse immunitaire ».

Toutefois, cela signifierait que le vaccin Moderna a des effets indésirables plus importants que le vaccin Pfizer-BioNTech, comme notamment des « myalgies et des arthralgies », c’est-à-dire des douleurs dans les muscles et les articulations. L’étude indique que la « réactogénicité accrue du vaccin Moderna est parallèle à une immunogénicité accrue. » En d’autres termes, les réactions plus graves après la vaccination par Moderna sont parallèles à l’augmentation de la réponse immunitaire provoquée par le vaccin.

Effets indésirables des vaccins

Les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) (Centre pour le Contrôle et la Prévention des Maladies) ont récemment publié une mise à jour indiquant que le syndrome de Guillain-Barré (SGB), une maladie neurologique pouvant entraîner une faiblesse musculaire et une paralysie, ainsi que la thrombose avec syndrome de thrombocytopénie (STT), qui prédispose les personnes à la formation de caillots sanguins et à des épisodes de saignement, surviendraient après la vaccination par le Covid-19 de Johnson & Johnson (Janssen). En outre, une myocardite, ou inflammation du muscle cardiaque, surviendrait après l’administration des vaccins à ARNm Pfizer-BioNTech et Moderna.

Une recherche dans la base de données VAERS (Vaccine Adverse Events Reporting System) ( Système de notification des événements indésirables liés aux vaccin) des CDC et de la FDA (Food and Drug Administration) (Administration des aliments et des médicaments) via l’outil Wonder des CDC, accessible au public, a révélé que des cas de SGB, de thrombose, de faible taux de plaquettes et de myocardite ont en fait été signalés après l’inoculation des trois vaccins Covid-19 sous autorisation d’utilisation en urgence (EUA) aux États-Unis.

Au 10 août, la base de données VAERS contenait un total de 483 cas de SGB, 2 269 cas de plaquettes faibles, 2 440 cas de thrombose ou de caillots et 3 728 cas de myocardite ou de péricardite, une inflammation du muscle cardiaque ou de la paroi entourant le cœur, après une vaccination par J&J, Pfizer-BioNTech ou Moderna.

Les CDC n’ont toujours pas reconnu l’importante sous-déclaration des événements indésirables au VAERS. Selon un rapport publié en 2011 par Harvard Pilgrim Health Care, Inc. pour le ministère américain de la santé et des services sociaux (HHS), moins de 1 % des effets indésirables des vaccins sont signalés au gouvernement fédéral.

En outre, les effets secondaires des vaccins peuvent être totalement contournés grâce à un traitement précoce, efficace et bon marché de la Covid-19, comme l’ivermectine. Selon une méta-analyse et une revue systématique récentes, dans 15 essais, l’ivermectine « a réduit le risque de décès de 62% en moyenne (IC 95% 27%-81%) par rapport à l’absence de traitement à l’ivermectine. »

Les résultats d’un essai portant sur 738 participants indiquent que : « la prophylaxie par l’ivermectine chez les travailleurs de la santé et les contacts du Covid-19 réduit probablement le risque d’infection par le Covid-19 de 86 % en moyenne (79 %-91 %)… Les résultats indiquent avec une certitude modérée que le traitement du Covid-19 par l’ivermectine apporte un avantage significatif en termes de survie. »

Rédacteur Fetty Adler

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