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Monde. L’avortement demeure la principale cause de décès dans le monde avec plus de 42 millions de cas en 2021 

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Selon les données recueillies par le site d’agrégation Worldometer, plus de 42 millions d’avortements ont eu lieu dans le monde en 2021, contre 3,5 millions de décès associés à la pandémie de Covid-19.

Le 31 décembre 2021 à midi, le site Breitbart a affiché le chiffre des avortements, avec un compte officiel de 42 640 209 décès.

Le média a déclaré : « le total de tous les décès dans le monde dus à des causes autres que l’avortement révèle un chiffre de 58,7 millions, ce qui signifie que les avortements ont représenté un peu plus de 42 % de tous les décès en 2021. »

Le 3 janvier 2022 à midi, Worldometer faisait état de plus de 292 000 avortements pour le tout début 2022.

Worldometer précise qu’il ne compte dans ses statistiques que les « avortements provoqués », et non les avortements spontanés comme les fausses couches.

L’OMS estime que 40 à 50 millions d’avortements sont pratiqués chaque année dans le monde

La section du site relative à l’information sur les compteurs d’avortements indique que les données proviennent directement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant que « selon l’OMS, on estime que 40 à 50 millions d’avortements sont pratiqués chaque année dans le monde. Cela correspond à environ 125 000 avortements par jour ».

S’appuyant sur deux études de 2006 et 2008, Worldometer déclare : « aux États-Unis, où près de la moitié des grossesses ne sont pas désirées et où quatre sur dix sont interrompues volontairement, il y a plus de 3 000 avortements par jour. »

« 22 % de toutes les grossesses aux États-Unis (sans compter les fausses couches) se terminent par un avortement ».

À titre de comparaison, Breitbart note que : « dans le monde, il y a eu plus de décès dus à l’avortement en 2021 que tous les décès dus au cancer, au paludisme, au VIH/sida, au tabagisme, à l’alcool et aux accidents de la route réunis. »

Jeter de l’huile sur le feu

Un article publié le 1er janvier dans le New York Times, intitulé « When They Warn of Rare Disorders, These Prenatal Tests Are Usually Wrong », (Lorsqu’ils annoncent des troubles rares, ces tests prénataux sont généralement erronés), met en lumière l’industrie multimilliardaire des tests génétiques prénataux, qui prétend alerter les futures mères sur les problèmes graves susceptibles de survenir chez les bébés après la naissance.

Selon le journal The Times l’industrie est tout sauf précise, car le processus génère un résultat faussement positif pour 5 ou 7 troubles génétiques rares dans 80 à 93 % des cas.

« Les patients qui reçoivent un résultat positif sont censés poursuivre les tests de suivi, qui nécessitent souvent un prélèvement de liquide amniotique ou un échantillon de tissu placentaire », écrivent les auteurs. « Ces tests peuvent coûter des milliers de dollars, s’accompagnent d’un léger risque de fausse couche et ne peuvent être effectués que plus tard dans la grossesse, dans certains États, au-delà du moment où les avortements sont légaux. »

L’article poursuit : « les entreprises savent depuis des années que les tests de suivi ne sont pas toujours effectués. Une étude de 2014 a révélé que 6 % des patientes dont le dépistage était positif ont obtenu un avortement sans passer un autre test pour confirmer le résultat. La même année, The Boston Globe a cité un médecin décrivant trois interruptions de grossesse suite à des résultats positifs non confirmés. »

« Trois généticiens ont relaté des exemples plus récents dans des entretiens avec The Times. L’un d’eux a décrit un cas dans lequel les tests de suivi ont révélé que le fœtus était en bonne santé. Mais au moment où les résultats sont arrivés, la patiente avait déjà mis fin à sa grossesse. »

The Times a publié les interviews de quatre autres femmes ayant reçu un résultat positif à des tests prénataux faisant état de troubles génétiques rares et qui ont fortement envisagé de se faire avorter, mais qui ont eu la chance d’avoir accès à des soins supplémentaires qui ont révélé que les résultats des tests étaient erronés.

Trois des mères ont refusé de se faire avorter, tandis que la dernière aurait déclaré : « Je ne pouvais m’empêcher de penser à l’interruption de grossesse. »

Les auteurs ont décrit l’expérience de cette femme en ces termes : « Elle vivait dans l’Indiana à l’époque et se souvient avoir fait des pieds et des mains pour organiser des tests de suivi avant la date d’interdiction d’avorter fixée à 22 semaines dans cet État. »

The Times a également révélé que « lors d’entretiens, 14 patientes ayant obtenu des résultats faussement positifs ont déclaré que l’expérience était angoissante. Elles se souviennent avoir fait des recherches frénétiques sur des maladies dont elles n’avaient jamais entendu parler, et avoir passé des nuits blanches et des journées à dissimuler leur ventre arrondi à leurs amis. Huit d’entre elles ont déclaré n’avoir jamais reçu d’informations sur la possibilité d’un résultat faussement positif, et cinq se sont souvenues que leur médecin avait traité les résultats du test comme définitifs. »

Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann

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