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Opinion. Deuil national ou 70ème anniversaire du Parti ? Histoire de la souffrance du peuple chinois (6/6)

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Le 1er octobre est un jour férié officiel en Chine. C’est le jour anniversaire de la création du Parti communiste chinois (PCC). Avec le Nouvel An chinois, il s’agit des deux plus longs jours fériés en Chine. Le peuple chinois, en profitant de ce long congé, peut parfois ne pas prêter attention à la signification de cette « semaine d’or » qui célèbre le fait que la « République populaire de Chine » a été établie en Chine. Souvent, il ignore qu’après l’émergence de la « République populaire de Chine » sur le sol chinois, celle-ci a apporté souffrances, désastres et privations au peuple chinois.

En effet, après la création du Parti communiste chinois, pas moins de 80 millions de Chinois sont morts de faim, de persécution et sous les tirs d’armes à feu, lors d’une période de paix, où il n’y avait aucune invasion étrangère. Cette estimation des chercheurs occidentaux a été confirmée ces dernières années par les recherches et les études de quelques courageux chercheurs en Chine.


Les informations et les chiffres suivants sont des extraits de la lecture de journaux. Ils ne sont que la partie émergée de l’iceberg du mal communiste.

7. Le nombre anormal de morts pourrait atteindre 80 millions.

Combien de personnes ont été persécutées ou sont mortes de faim au cours des 60 années qui ont suivi la fondation de la République populaire de Chine ?

Selon l’étude figurant dans la monographie China’s Bloody Century : Genocide and Mass Murder Since 1900, publiée en 1991 par le professeur Rammell de l’université d’Hawaï, un total de 45 millions de personnes sont mortes de causes anormales en Chine pendant l’ère maoïste : dont 27 millions de la « famine » et 18 millions de la dictature prolétarienne.

Selon le livre China’s « Left » Disaster (Le fléau de la gauche en Chine) de la Chaohua Press de Pékin, « de 1949 à 1992, quelque 50 millions de personnes ont été persécutées et sont mortes de faim pendant les campagnes lancées par le Parti communiste chinois ».

Tony Judt, directeur de l’Institut Remarque de l’Université de New York, dans son article The Longest Road to Hell, publié dans le New York Times du 22 décembre 1997 a rapporté que : « En Chine communiste, 65 millions de personnes sont peut-être mortes de façon anormale ».

Les chiffres mentionnés dans Le livre noir du communisme, des universitaires français Cortes et Kramer ont éclairé le fait que : « Le nombre total de personnes qui sont mortes en Chine depuis l’instauration du régime communiste se situe entre 44,5 millions et 72 millions ».

Selon le long rapport d’enquête de Shao Delian, journaliste au Washington Post, intitulé Mass Death in the Mao Era, dont les relevés sont calculés sur la base des chiffres de diverses enquêtes et études : « le nombre de décès dus à la famine, aux persécutions et aux fusillades en Chine depuis l’instauration du régime communiste en 1949 pourrait être de 80 millions ou plus ».

En plus de ces vies perdues à jamais, d’innombrables personnes sont devenues des handicapées à vie, un nombre incalculable de personnes souffrant de troubles mentaux et des générations entières ont vu leur jeunesse détruite. Mais les effets du lavage de cerveau intensif, de l’environnement inhumain, ainsi que la déformation de l’âme et la destruction de l’humanité, ne pourront jamais être comptés ou mesurés en chiffres.

Se réveiller de la longue période de dissimulation véhiculée par la propagande

Ainsi, alors que le peuple chinois profite des « longues vacances » du 1er octobre, il devrait se réveiller de la longue période de dissimulation véhiculée par la propagande officielle et avoir accès aux chiffres de ces décès : ces vies perdues…, et les raisons qui les ont motivés.

Car, quels que soient les changements économiques qui ont eu lieu en Chine ces dernières années, le PCC d’aujourd’hui est toujours la continuation de ce Parti mis en place en 1949 : sa nature n’a pas changé. Et tant que ce parti continuera à gouverner la Chine, le nombre de vies perdues ne s’arrêtera pas.

C’est pourquoi chaque anniversaire du 1er octobre pourrait être considéré comme une journée de deuil national ! Elle rappellerait à la nation chinoise, au peuple chinois, la souffrance, la perte de la liberté et la perte de la vie pour beaucoup !

Rédacteur Jean-Baptiste Adrien-Clotaire

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