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Homme. La plus grande récompense de Dieu pour les bonnes personnes, une histoire de perception et de justice

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PODCAST

Lorsque l’on entend des gens se lamenter, disant que : « les bonnes personnes ne semblent pas obtenir de récompense, alors que les mauvaises ont l’air de mener la belle vie. C’est injuste ! », on peut se demander ce qu’en pense Dieu. Bien que Dieu reste silencieux, la question continue de résonner dans le cœur d’enfants innocents.

En 1963, une petite fille nommée Mary Barney écrivit une lettre au Chicago Tribune, exprimant sa confusion quant à la raison pour laquelle son petit acte de gentillesse - aider sa mère à apporter des biscuits de la cuisine et les mettre sur la table - ne lui valait qu’un simple compliment, alors que son jeune frère espiègle, David, recevait un biscuit au lieu d’être grondé pour s’être mal comporté. Elle s’interrogeait sur l’équité des actions de Dieu, car elle voyait souvent de bons enfants comme elle, apparemment oubliés par Dieu à la maison et à l’école.

La question sans réponse

Cyril Kuster, rédacteur en chef de la rubrique Enfants du Chicago Tribune, reçut des milliers de lettres de ce type au fil des années, toutes demandant pourquoi Dieu ne récompense pas les bons et ne punit pas les méchants. Il ressentait un lourd fardeau chaque fois qu’il ouvrait ces lettres, ne sachant pas comment répondre à ces demandes.

La plus grande récompense de Dieu pour les bonnes personnes, une histoire de perception et de justice
On peut se demander pourquoi les bonnes personnes ne semblent pas récompensées, alors que les mauvaises semblent mener la belle vie. (Image : wikimedia / Simon Dewey / CC BY-SA 4.0)

Sa réponse est venue de manière inattendue lors de la cérémonie de mariage d’un ami, un événement qui l’a ensuite propulsé au rang de célébrité mondiale.

Une révélation lors d’un mariage

Cyril Kuster se souvient parfaitement du mariage : lors de la cérémonie, alors que les mariés s’échangeaient les anneaux, ils les mirent par erreur à la main droite de l’autre, à cause peut-être de l’effervescence ou de leur joie débordante.

Voyant cela, le pasteur suggéra avec humour : « Votre main droite est déjà assez belle, je pense que vous devriez plutôt orner votre main gauche ». Cyril Kuster se rendit compte que cette remarque humoristique recelait une profonde sagesse : la main droite, étant déjà assez belle, n’a pas besoin d’ornements supplémentaires. Se pourrait-il que les personnes moralement intègres soient souvent négligées parce qu’elles sont déjà assez bonnes ?

La plus belle récompense

Cyril Kuster conclut qu’en faisant la main droite de l’homme, Dieu lui a déjà donné la plus haute récompense. De même, lorsqu’une personne se montre digne du Créateur, c’est déjà la plus grande récompense pour cette personne.

À la suite de cette prise de conscience, Cyril Kuster s’est extasié. Il écrivit immédiatement une lettre à Mary Barney intitulée Dieu fait de vous un bon enfant, c’est la plus grande récompense pour vous. Après avoir été publiée dans le Chicago Tribune, la lettre a été réimprimée en peu de temps par plus d’un millier de journaux aux États-Unis et en Europe, et elle a été republiée depuis lors à l’occasion de chaque Journée des enfants.

La plus grande récompense de Dieu pour les bonnes personnes, une histoire de perception et de justice
Depuis, cette lettre sur Dieu est republiée à l’occasion de chaque journée des enfants. (Image : Kampus Production / pexels)

Une ancienne sagesse chinoise

Un lecteur chinois est tombé sur cette lettre et a laissé un commentaire en ligne, partageant un ancien dicton chinois : « Le mal engendre le mal, le bien engendre le bien. Si le châtiment ne vient pas, c’est qu’il n’est pas encore temps ». Ce lecteur avait également compris que « permettre aux méchants d’être méchants est la punition de Dieu pour eux ».

Selon la pensée traditionnelle chinoise, chaque individu a une quantité prédéterminée de chance et de malheur dans sa vie. Les actes de bonté accomplis par les bonnes personnes accumulent des mérites qui peuvent compenser une partie de leur malheur.

La chance d’être bon

Être une « bonne personne » est une récompense en soi, tandis que faire le mal réduit les bénédictions.

De plus, certaines épreuves peuvent amener des bienfaits. Pensez-y : avez-vous déjà raté un train pour apprendre plus tard que vous aviez évité un accident ? Perdu de l’argent, pour finalement découvrir que vous vous sauviez d’un mauvais investissement ? Vous avez eu un chagrin d’amour, mais vous avez rencontré votre véritable amour peu de temps après ?

Comme le dit le vieil adage : « Le malheur peut être une bénédiction déguisée ».

Rédacteur Albert Thyme

Source : God’s Highest Reward for Good People: A Tale of Perception and Justice
www.nspirement.com

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