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Homme. Charles Darwin et les failles dans la théorie de l’évolution (1/3)

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La théorie de l’évolution par la sélection naturelle a fait face à de nombreux défis depuis que Charles Darwin l’a publiée dans son livre L’origine des espèces, en 1859. De fait, la théorie contredit divers systèmes de croyance. Par ailleurs, les découvertes scientifiques modernes ont également prouvé que les trois éléments attestant de l’évolution : à savoir l’anatomie, la similitude des embryons et l’archéologie, sont tous sans fondement. La biologie moléculaire et la génétique ont en outre démontré que la théorie de l’évolution n’est pas plausible. En fait, Darwin lui-même était hésitant et dubitatif, lorsqu’il a évoqué pour la première fois l’hypothèse de l’évolution.

Néanmoins, après la publication de L’origine des espèces en 1859, l’ouvrage a rapidement attiré l’’attention. Ainsi, Karl Marx, qui avait publié Le Manifeste du parti communiste onze ans plus tôt l’a adopté et a écrit en 1860 que « le livre de Darwin est très important et me sert de base en sciences naturelles pour la lutte des classes dans l’histoire ».

Darwin et Marx ont tous deux grandi dans des familles religieuses. Ils ont étudié la théologie au cours de leur jeunesse. Cependant, ils ont ensuite établi deux systèmes reposant sur l’athéisme : la théorie de l’évolution et le communisme. Dans cette série en trois parties, nous allons nous concentrer sur la vie de Darwin et sa théorie de l’évolution.

Charles Darwin à un jeune âge en compagnie de sa mère avec qui il allait souvent à l’église. Dès son enfance, Charles Darwin rivalisait souvent avec ses frères et sœurs pour attirer l’attention. À cette fin, selon ses propres paroles, il a également beaucoup menti. (Image : wikimedia / Domaine public)

« Petit garçon, j’avais tendance à inventer des mensonges délibérés », a déclaré Charles Darwin dans son autobiographie

Charles Darwin est né à Shrewsbury en Angleterre en 1809, son père et son grand-père paternel étaient médecins. Son grand-père maternel était le fondateur de la société d’articles ménagers Wedgwood.

Bien que baptisé à un jeune âge et fréquentant souvent l’église avec sa mère, dès son enfance, Charles Darwin semblait faire preuve d’un certain orgueil. Ainsi, il rivalisait souvent avec ses frères et sœurs pour attirer l’attention. À cette fin, selon ses propres paroles, il a également beaucoup menti.

« En tant que petit garçon, j’avais tendance à inventer des mensonges délibérés, et cela a toujours été fait dans le but de mettre en avant le sensationnel », a-t-il écrit dans son autobiographie Recollections of the development of my mind & character. « Par exemple, j’ai une fois rassemblé beaucoup de fruits précieux des arbres de mon père et les ai cachés dans les buissons, puis j’ai couru à toute allure répandre la nouvelle que j’avais découvert un trésor de fruits volés. »

À une autre occasion, il a dit à un autre petit garçon qu’il pouvait produire des primevères (polyanthus) de différentes couleurs en les arrosant avec certains fluides colorés. « …ce qui était bien sûr une énorme fable, quelque chose que je n’avais jamais essayé », a-t-il expliqué.

« Pendant les trois années que j’ai passées à Cambridge, j’ai perdu mon temps s’agissant des études académiques : tout comme cela avait été le cas à Edimbourg et à l’école », a expliqué Darwin. Il préférait passer beaucoup de temps à pratiquer le tir, à chasser et à chevaucher à travers la campagne. (Image : wikimedia / Domaine public)

Des Archives jettent la lumière sur les années d’études de Darwin

Charles Darwin a passé deux ans à la faculté de médecine de l’université d’Édimbourg, puis trois ans au Christ’s College de l’université de Cambridge. Mais il considérait les conférences comme « intolérablement ennuyeuses ». Son intérêt se tournait souvent vers la chasse et l’utilisation d’explosifs. Cela lui a valu le surnom de Gaz, et il a été une fois publiquement réprimandé par le directeur.

Il a ensuite décidé d’étudier à l’université de Cambridge et de devenir membre du clergé. « Mais comme je n’avais jamais ouvert un livre classique depuis la sortie de l’école, j’ai découvert, à mon grand désarroi, qu’en deux ans j’avais en fait oublié, aussi incroyable que cela puisse paraître, presque tout ce que j’avais appris, y compris quelques-unes des lettres grecques », a-t-il écrit. « Je ne suis donc pas allé à Cambridge à la date habituelle en octobre, mais j’ai travaillé avec un tuteur privé à Shrewsbury. Je suis allé à Cambridge après les vacances de Noël, au début de 1828. »

« Pendant les trois années que j’ai passées à Cambridge, j’ai perdu mon temps s’agissant des études académiques : tout comme cela avait été le cas à Edimbourg et à l’école », a-t-il expliqué. Il a passé beaucoup de temps à pratiquer le tir, à chasser et à chevaucher à travers la campagne. « Je faisais partie d’un groupe sportif, comprenant des jeunes gens dissipés et sans grande envergure. Nous allions souvent dîner ensemble le soir, quoique ces dîners incluaient souvent des hommes d’une trempe supérieure, et parfois nous buvions trop », a-t-il relaté. « J’y ai malheureusement perdu mon temps, et même plus que perdu », a ajouté Darwin.

Des archives mises à jour par l’université de Cambridge en 2009 ont révélé d’autres détails sur la vie de Darwin pendant ces trois années. « Il avait engagé une batterie d’employés pour l’aider dans les tâches quotidiennes, notamment un marmiton, une blanchisseuse et un cireur de chaussures », a rapporté Reuters dans un article de 2009 intitulé Archives shed light on Darwin’s student days (Les archives jettent la lumière sur les années d’études de Darwin).

« Un tailleur, un chapelier et un barbier veillaient à ce qu’il présente bien, tandis qu’un ramoneur et un charbonnier entretenaient son feu. Il payait même cinq pence et demi de plus chaque jour pour avoir des légumes en plus de la ration de base de viande et de bière du Christ’s College », poursuit l’article.

Son père, furieux, lui aurait dit : « Tu ne t’intéresses qu’au tir, aux chiens et à la chasse aux rats, tu seras une honte pour toi-même et pour toute ta famille ».

Mais Darwin n’a pas tenu compte de ces paroles. Avec ses amis, il a organisé un débat contre les chrétiens, semant le doute dans l’esprit d’une cinquantaine d’étudiants en théologie. Il a qualifié ces trois années à Cambridge des « plus joyeuses de ma vie heureuse ».

 La femme de Darwin, Emma, était une fervente chrétienne. À plusieurs reprises, elle a demandé à son époux de réviser L’origine des espèces, au motif que sans la foi, ce monde serait sans espoir. Mais Charles Darwin n’a pas écouté ses supplications. (Image : wikimedia / Domaine public)

Les prémices de la théorie de l’évolution

L’intelligence du cerveau humain, le mystère du corps humain et la précision des corps célestes ne peuvent être expliqués par le hasard et ont donc suscité un vif intérêt au cours des derniers millénaires. William Paley a affirmé dans Natural Theology, publié en 1802, que la structure complexe du corps humain, comme les yeux et les articulations, devait avoir été conçue par un Créateur intelligent.

Bien que convaincu par le livre de Paley dans un premier temps, Charles Darwin l’a ensuite rejeté. Il ne croyait pas à l’existence de la Tour de Babel, ni au signe de l’arc-en-ciel décrit dans l’Ancien Testament. En outre, il ne comprenait pas pourquoi Dieu punissait les hommes pour leurs péchés. Il pensait également qu’il était injuste que les animaux souffrent autant… Sur la base de ce raisonnement, on pourrait considérer Darwin comme un défenseur des animaux. La réalité est tout autre, puisque Darwin avait la passion de chasser et de tuer.

Selon son autobiographie, lorsqu’il était jeune, Charles Darwin « a battu un chiot… simplement pour jouir du sentiment de puissance ». Il aimait tellement tirer qu’il a déclaré : « S’il y a un bonheur sur terre, c’est celui-là ! ». Il est compréhensible que de nombreuses personnes chassent pour se nourrir et/ou pour le sport, mais Darwin est allé beaucoup plus loin. « Mon zèle était si grand que j’avais l’habitude de placer mes bottes de chasse ouvertes à côté de mon lit lorsque je me couchais, afin de ne pas perdre une demi-minute pour les enfiler le matin », a-t-il écrit.

La femme de Darwin, Emma, était une fervente chrétienne. À plusieurs reprises, elle a demandé à son époux de réviser L’origine des espèces, au motif que sans la foi, ce monde serait sans espoir. Mais Charles Darwin n’a pas écouté ses supplications. En fait, même le plus proche ami de Darwin, Alfred Russel Wallace, n’était pas d’accord sur le fait que les activités mentales humaines provenaient de l’évolution.

Charles Darwin et son épouse Emma en 1839 ont eu dix enfants, dont six fils et quatre filles. Mais la plupart de leurs enfants ont rencontré des difficultés d’une sorte ou d’une autre. (Image : wikimedia / Cambridge University Library / Domaine public)

Maladies et tragédies familiales

Charles Darwin avait épousé sa cousine Emma en 1839 et ils ont eu dix enfants, dont six fils et quatre filles. Mais la plupart de leurs enfants ont rencontré des difficultés d’une sorte ou d’une autre.

Le fils aîné William (né en 1839) était stérile. Le deuxième fils George (né en 1845) avait les nerfs fragiles et aimait parler des maladies des autres. Le troisième fils, Francis (né en 1848) souffrait de dépression. Le quatrième fils Leonard (né en 1850) était stérile. Le cinquième fils Horace (né en 1851) était toujours malade et comptait sur sa mère pour prendre soin de lui. Le sixième fils, Charlie (né en 1856) est décédé à l’âge de 2 ans. La fille aînée Anne (née en 1841) est décédée de la scarlatine à l’âge de 10 ans. La deuxième fille Mary (née en 1842) est décédée immédiatement après sa naissance. La troisième fille Henrietta (née en 1843) était stérile. La quatrième fille Elizabeth (née en 1847) aurait eu des problèmes de développement dans son enfance et ne s’est jamais mariée.

Dans ses dernières années, Darwin a attribué ces malheurs à son mariage consanguin. Emma, quant à elle, croyait que les souffrances de ses enfants étaient le résultat du manque de respect de son mari envers Dieu. En fait, les mariages entre parents proches n’étaient pas rares en Europe à cette époque. Mais peu d’entre eux rencontraient de tels problèmes avec leur progéniture.

Au cours de la troisième année, après que Darwin eut commencé à écrire L’origine des espèces, il contracta une étrange maladie. Il souffrait souvent de nausées, de vomissements, de palpitations, d’inflammation de la peau, d’insomnie, de maux de tête, de douleurs à l’estomac, d’ulcères buccaux et d’autres symptômes. En conséquence, il ne pouvait travailler que deux ou trois heures par jour.

Lorsque les médecins arrivaient, les symptômes disparaissaient et aucune maladie ne pouvait être diagnostiquée. Le père de Darwin était médecin et n’en avait aucune idée non plus. Au cours des décennies qui ont suivi l’apparition de ces symptômes, Charles Darwin a consulté plus de 20 médecins renommés, mais aucun d’eux n’a pu l’aider.

Représentation des funérailles de Darwin. Au cours de la troisième année, après que Darwin eut commencé à écrire L’origine des espèces, il contracta une étrange maladie. Au cours des décennies qui ont suivi l’apparition de ces symptômes, il a consulté plus de 20 médecins renommés, mais aucun d’eux n’a pu l’aider. Il finit par mourir en 1882. (Image : wikimedia / Domaine public)

Pour soulager la douleur, Darwin a essayé les traitements avec l’eau, en se trempant dans de l’eau froide ou en dormant sous une couverture humide et froide. De temps en temps, il enroulait autour de lui du fil de cuivre ou du fil de zinc imbibé de vinaigre, dans l’espoir de transformer la douleur mentale en douleur physique. Mais cela ne l’aida guère. Il finit par mourir en 1882.

Rédacteur Charlotte Clémence

Source : minghui.org

À suivre...

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