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Monde. L’État de New York légalise le compostage des corps humains

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L’État de New York a signé une nouvelle loi qui autorise la « réduction » des restes humains en compost. Le compostage des corps humains se présente comme une alternative plus respectueuse de l’environnement.

New York devient ainsi le sixième État à légaliser cette pratique, rejoignant la Californie, l’Oregon, Washington, le Colorado et le Vermont, tous démocrates et progressistes, à l’exception du Vermont, dont le gouverneur est républicain.

En outre, la Suède met également en œuvre cette nouvelle procédure, ce qui en fait à ce jour, avec les États-Unis, les seuls pays au monde à approuver cette pratique controversée.

Comment s’effectue le compostage des corps humains ?

Cette méthode de compostage des corps humains dure environ un mois, selon le site Futuro 360.

Pendant cette période, le corps reste dans un conteneur, où il se décompose avec des éléments tels que la luzerne, la sciure et la paille, qui accompagnent ce processus.

Une fois décomposés, les restes subissent un traitement thermique, grâce auquel ils éliminent toute infection résultant de la décomposition. Ensuite, la famille reçoit le corps transformé en terre, avec laquelle elle peut planter des arbres, des légumes et d’autres plantes. Le coût serait d’environ 7 000 dollars.

Dans une autre méthode, « l’humusation », expérimentée en Europe, le compostage du corps humain se déroule sur 12 mois.

Une confrontation à la tradition et au respect des morts

Dans de nombreux pays du monde et notamment en France, le compostage des corps humains se confronte à la tradition, à la religion, au respect des morts et à la législation. En France, l’article 16-1-1 du code civil indique que « les restes des personnes décédées […] doivent être traités avec respect, dignité et décence ».

L’État de New York légalise le compostage des corps humains
Dans de nombreux pays du monde et notamment en France, le compostage des corps humains se confronte à la tradition, à la religion, au respect des morts et à la législation. (Image : Rajesh Balouria / Pixabay)

Dans l’Hexagone, une option alternative à l’enterrement traditionnel ou à la crémation est le cimetière naturel de Souché, à Niort (Nouvelle-Aquitaine). Les corps sont enterrés en pleine terre, dans un cercueil ou une urne biodégradable de carton ou de bois blanc. Créé en 2014, le lieu a déjà accueilli 200 dépouilles.

Le 31 janvier 2023, la députée Modem Elodie Jacquier-Laforge a déposé une proposition de loi dont l’objectif est de débuter une expérimentation pour définir ce que pourrait être le cadre juridique du compostage des corps humains. D’après les signataires de cette proposition de loi, cette méthode alternative s’inscrit dans une perspective « écologique ».

Une pratique qui soulève quelques commentaires

La pratique de la décomposition accélérée des restes humains pour enrichir le sol est aussi connue sous l’euphémisme de réduction organique naturelle (NOR).

Les élites gouvernementales, corporatives et médiatiques ont fourni une couverture à ces procédés qui avilissent les êtres humains.

Aujourd’hui, certaines personnes avancent que les seules choses qui existent sont celles que nous pouvons voir, toucher, démontrer et mesurer. Rien ne semble exister au-delà. La seule chose qui est considérée comme plus ou moins « transcendante » est la science.

Cependant, au nom de la science et du matérialisme, il semble que l’humanité se rapproche de plus en plus de la déshumanisation. Par exemple, des scientifiques ont combiné des gènes humains et des gènes de singe, ou encore certains font des expériences transhumanistes pour implanter des puces dans le corps des êtres humains.

En guise de réflexion, il pourrait être possible de dire que la science, au lieu d’être au service de l’homme, se transforme en une « religion » que certaines personnes suivent et vénèrent, avec une foi aveugle.

Rédacteur Albert Thyme

Source : Legalizan en Nueva York el compostaje de cuerpos humanos

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