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Monde. D.Trump : Hong Kong ne peut pas prospérer sous le régime chinois

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Le président américain Donald Trump a assuré que sous le contrôle du Parti communiste chinois (PCC), Hong Kong perdrait bientôt son statut de puissance économique. (Image : Capture d’écran / YouTube) 
 

Dans une interview accordée à Fox Business News, le président américain Donald Trump a assuré que, sous le contrôle du Parti communiste chinois (PCC), Hong Kong perdrait bientôt son statut de puissance économique. Il pense que les marchés de Hong Kong « vont connaître une descente aux enfers » et que personne ne va y faire des affaires.

L’économie de Hong Kong

« Hong Kong est un problème très complexe parce que nous avons donné d’énormes sommes d’argent sous forme d’incitations pour maintenir sa liberté à Hong Kong, pour faire fonctionner Hong Kong - et à notre détriment... Toutes ces incitations qu’ils avaient pour le marché de Hong Kong, afin de garder une certaine liberté là-bas, sachant que la Chine se profile à l’horizon - mais toutes ces incitations, ces milliards et ces milliards et ces milliards de dollars que j’ai donnés, que nous avons donnés, à Hong Kong, je les ai repris maintenant », a déclaré M. Trump dans l’interview, comme le rapporte le SouthChina Morning Post.

En mai, l’administration américaine a mis fin au statut commercial spécial qu’elle avait accordé à Hong Kong. Ainsi, Hong Kong sera traitée de la même manière que l’Amérique traite la Chine, ce qui signifie que la ville ne recevra aucun traitement économique spécia,l ou privilège, comme des tarifs douaniers réduits. En outre, les États-Unis cesseront d’exporter des technologies sensibles vers Hong Kong. L’administration a également précisé que depuis le 25 septembre toutes les marchandises exportées de Hong Kong vers les États-Unis doivent porter la mention « Made in China ».

Depuis le 25 septembre, toutes les marchandises exportées de Hong Kong vers les États-Unis doivent porter la mention « Made in China », depuis le 25 septembre. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Depuis le 25 septembre, toutes les marchandises exportées de Hong Kong vers les États-Unis doivent porter la mention « Made in China », depuis le 25 septembre. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Donald Trump a tenu tête à la Chine, après avoir réalisé que la nation asiatique profitait des politiques commerciales américaines, tout en volant des technologies sensibles, ce qui a conduit à une guerre commerciale. Les deux pays sont parvenus à un accord de phase 1 pour mettre fin au conflit commercial. Cependant, suite à la pandémie de Covid-19, ces questions commerciales on été mises en suspens, car D. Trump a révélé que son état d’esprit à l’égard de la Chine avait changé après avoir réalisé que le pays était responsable de la pandémie.

Récemment, le département du Trésor des États-Unis a annoncé des sanctions contre 11 personnes ayant porté atteinte à l’autonomie de Hong Kong et restreint la liberté de ses citoyens. Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif de Hong Kong, figure sur la liste des personnes sanctionnées. Le département du Trésor a critiqué Pékin pour la loi sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong et l’établissement d’un organe de sécurité dans la ville. Dans le même temps, Felix Chung Kwok-pan, le chef du Parti libéral de Hong Kong, a récemment admis que les Etats-Unis seraient susceptibles de prendre d’autres mesures punitives contre Hong Kong, qui pourraient finir par causer de grands dommages aux institutions financières de la ville.

Le département du Trésor des États-Unis (United States Department of the Treasury), a critiqué Pékin pour la loi sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong et l’établissement d’un organe de sécurité dans la ville. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Le département du Trésor des États-Unis (United States Department of the Treasury), a critiqué Pékin pour la loi sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong et l’établissement d’un organe de sécurité dans la ville. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Arrestations massives

Human Rights Watch a demandé aux autorités de Hong Kong de libérer 10 militants pro-démocratie, arrêtés le 10 août sous prétexte de « soi-disants » crimes de sécurité nationale. L’organisation a également demandé aux gouvernements du monde entier de tenir une session spéciale sur la Chine au Conseil des droits de l’homme des Nations unies et d’établir un nouveau mécanisme de surveillance de la nation asiatique.

En plus des militants pro-démocratie, de nombreux membres de groupes de presse et de médias ont aussi fait l’objet d’arrestations de la part de l’administration de Hong Kong . La police a arrêté quatre cadres du groupe Next Digital, la société mère du journal pro-démocratie Apple Daily, sous l’accusation de collusion avec des éléments étrangers. Plusieurs syndicats de journalistes à Hong Kong ont condamné ces arrestations. Entre-temps, le gouvernement britannique a décidé de mettre fin à la formation militaire qu’il dispense à la police de Hong Kong, en raison de la détérioration des relations avec la Chine.

Rédacteur Fetty Adler

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