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Monde. L’administration de vaccins par les moustiques n’est officiellement plus une théorie du complot

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L’administration de vaccins par les moustiques ne serait apparemment plus une théorie du complot. Cela risque de surprendre ceux qui se sont opposés aux récits extrêmes de l’« establishment » colportés pendant la campagne mondiale de vaccination contre la Covid-19.

La bonne nouvelle, c’est qu’une autre soi-disant « théorie du complot » a été révélée comme étant véridique depuis le début. La mauvaise nouvelle, c’est que les moustiques programmés pour vacciner sont vraiment capables de le faire.

Le 21 septembre, aux Etats-Unis, la National Public Radio, un média d’État financé par l’État, a rapporté qu’une boîte ressemblant « littéralement à une boîte de nourriture chinoise à emporter » contenant 200 moustiques porteurs de « nouveaux vaccins expérimentaux contre le paludisme, a été utilisée afin d’injecter un vaccin contre le paludisme » dans le bras de volontaires, lors d’un essai clinique récent.

Une femme originaire de Seattle participe à l’expérience

Une femme de Seattle qui a participé a à l’expérience a déclaré : « tout mon avant-bras a gonflé et s’est couvert de cloques… Ma famille riait et me demandait pourquoi je me soumettais à cela ». L’article montre la photo de cette femme qui a participé cinq fois à l’expérience, affichant le sourire typique des personnes qui ont posé pour les photos d’acceptation du vaccin Covid-19 pendant la pandémie.

Sur l’une des photos, on voit son bras couvert de piqûres de moustiques, gonflé à tel point qu’on dirait qu’elle a contracté la varicelle.

Sean Murphy, scientifique à l’université de Washington et auteur principal de l’étude, a déclaré en toute franchise à NPR : « nous utilisons les moustiques comme s’il s’agissait de 1 000 petites seringues volantes ».

Les insectes transmettent des parasites Plasmodium vivants génétiquement modifiés

La NPR explique : « les insectes transmettent des parasites du genre Plasmodium vivants, responsables de la malaria, qui ont été génétiquement modifiés pour ne pas rendre les gens malades. Le corps produit des anticorps contre le parasite affaibli, ce qui le prépare à combattre le vrai parasite. »

Le média ajoute, que les chercheurs « ont choisi cette voie parce qu’il est coûteux et long de développer une formulation d’un parasite qui peut être administré avec une aiguille ».

Quant à l’efficacité de l’expérimentation, « le petit essai mené auprès de 26 participants a montré que les parasites modifiés ont protégé certains participants d’une infection paludéenne pendant quelques mois », note la NPR.

La modification des moustiques pour administrer de force des vaccins Covid est devenue une sorte de bâton pendant la pandémie après que le Plandemic Documantary a souligné que la recherche des NIH indiquait qu’elle envisageait d’utiliser les parasites comme « seringues volantes » pour la vaccination humaine, sur la base d’un article publié dans la revue scientifique américaine Science.

Les risques encourus

Le site Web Health Feedback s’est attaqué à cette affirmation dans une longue diatribe de démystification, citant l’article de Science : « le nombre de piqûres de moustiques varie énormément d’une personne à l’autre, de sorte que les personnes exposées aux moustiques transgéniques recevraient des doses de vaccin très différentes, ce serait un peu comme administrer un seul vaccin contre la rougeole à certaines personnes et 500 à d’autres ».

NPR ajoute que le premier vaccin au monde contre la malaria n’a été approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que l’année dernière. Ce vaccin, fabriqué par GlaxoSmithKline, n’a cependant qu’un taux d’efficacité de 40 %.

L’article poursuit en expliquant les risques encourus par les participants à l’essai, notant que, lors d’un deuxième tour, 14 participants ont cette fois été infectés par le véritable parasite du paludisme.

La femme de Seattle était l’une des sept personnes infectées par le paludisme, ce qui, en théorie, donnait à l’expérience un taux d’efficacité de 50 %.

Elle a avoué avoir pleuré lorsqu’on lui a annoncé que son test était positif, car cela signifiait qu’elle ne pouvait plus participer à l’essai.

NPR a salué le zèle de cette femme : « son expérience a été si positive qu’elle a continué à participer à des essais cliniques pour un vaccin contre la grippe aviaire et le vaccin Moderna Covid-19 ». Elle affirme qu’elle continuera à participer à des essais cliniques de vaccins « pour le reste de sa vie ».

Pourtant, cette histoire n’est peut-être pas vraiment une nouvelle, ou même marginalement pertinente, si ce n’est qu’elle sert de nouveau support à la propagande peu subtile de la vaccination Covid.

En 2009, Associated Press rapportait qu’un groupe de chercheurs européens avait tenté la même expérience, mais avec plus de succès.

« Les résultats ont été stupéfiants : tous les membres du groupe vacciné ont acquis une immunité contre le paludisme , tous les membres du groupe témoin non vacciné n’ont pas acquis cette immunité et ont développé le paludisme lorsqu’ils ont été exposés aux parasites par la suite », peut-on lire dans l’article.

Rédacteur Fetty Adler
Collaboration Jo Ann

Source : Mosquitos Delivering Vaccines is Officially No Longer a ’Conspiracy Theory’

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