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Monde. La Chine importe d’énormes volumes de céréales fourragères ukrainiennes et françaises

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Chine est le premier consommateur de viande et de céréales au monde. Les importations de céréales fourragères du pays ont rapidement augmenté principalement en raison de la demande accrue d’aliments pour bétail, résultant de la consommation excessive de viande.

La Chine ne produit pas suffisamment de céréales fourragères pour soutenir son industrie de l’élevage en pleine expansion. Du fait de l’augmentation de la demande en viande, en œufs et en produits laitiers, les besoins en aliments pour les animaux ont augmenté en conséquence. Le pays a été contraint de recourir aux importations pour faire face aux nouvelles habitudes de consommation de la population chinoise.

Certaines sources commerciales ont récemment révélé à Reuters que les acheteurs chinois ont fait main basse sur le maïs et de l’orge ukrainiens ainsi que sur le blé et de l’orge français. Les Chinois entendent profiter d’un répit dans la flambée des prix pour combler leurs besoins en céréales fourragères.

Bien qu’il n’y ait pas de données claires sur la quantité globale achetée, les sources ont déclaré que plusieurs centaines de milliers de tonnes de céréales provenant de France et d’Ukraine avaient été importées. Certaines sources ont également révélé que les acheteurs chinois avaient effectué des achats importants de blé fourrager australien, estimés à plusieurs centaines de milliers de tonnes.

Ces achats montrent que la Chine a besoin d’importer des céréales de manière substantielle et continue malgré l’arrivée de sa récolte de maïs nationale et les problèmes liés à l’industrie porcine. Ils témoignent en outre de l’empressement des acheteurs à tirer le meilleur parti de la baisse des prix mondiaux.

En raison des fortes pluies qui auraient endommagé les récoltes australiennes et des limites imposées aux exportations russes, les prix à terme du blé ont bondi à leur plus haut niveau depuis neuf ans aux États-Unis et à un niveau record en Europe le mois dernier. Depuis la semaine dernière, les prix ont sensiblement baissé.

Pour le blé français, les acheteurs auraient réservé entre six et dix navires, soit potentiellement jusqu’à 600 000 tonnes, pour une expédition principalement entre janvier et mars, ont indiqué six négociants. Les dernières ventes porteraient les exportations cumulées de blé français vers la Chine en 2021/22 à 2 millions de tonnes, dépassant les volumes déjà importants au cours des deux dernières campagnes.

« Le blé français semble actuellement attractif pour les Chinois après avoir chuté depuis ses sommets… On pense également que la Chine a effectué d’importants achats de blé en Australie récemment, la reprise économique de la Chine générant une demande », a déclaré un négociant européen à Reuters.

Les importateurs chinois concluent également des contrats pour l’achat d’orge en Ukraine et en France pour 2022. Jusqu’à 10 cargaisons d’orge ukrainienne et environ quatre cargaisons d’orge française ont été réservées pour une expédition en juillet-août de l’année prochaine, selon les sources.

En ce qui concerne le maïs, les acheteurs chinois ont également commandé des cargaisons à l’Ukraine pour une expédition de janvier à avril. Les estimations concernant le volume serait de 10 cargaisons ou plus. Selon une source, le volume global pourrait atteindre un million de tonnes. La Chine est l’un des principaux importateurs de maïs et d’orge ukrainiens. L’Ukraine devrait expédier jusqu’à 5 millions de tonnes de maïs vers la Chine.

Rédacteur Fetty Adler

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