Un villageois avait décidé de ramener une pierre à la maison et d’en faire un jouet pour son enfant. La famille remarqua quelque chose de particulier à propos de la pierre : tous les midis et tous les soirs, la pierre émettait un bruit de claquement. (Image : wikimedia / Shen Zhou / Domaine public)
Existait-il une pierre de mesure du temps ? Durant l’ère Wanli de la dynastie Ming (1573-1620), à Guixi (aujourd’hui ville de Guixi, province de Jiangxi), un villageois labourait son champ lorsqu’il découvrit les vestiges d’un ancien mur d’enceinte. Par curiosité, l’homme commença à creuser. À force de creuser, il découvrit finalement une pierre d’une couleur magnifique.
Cette histoire s’est déroulée durant l’ère Wanli de la dynastie Ming (1573-1620), à Guixi (aujourd’hui ville de Guixi, province de Jiangxi). (Image : wikimedia / Shen Zhou / Domaine public)
Il décida de ramener la pierre à la maison et d’en faire un jouet pour son enfant. Après quelques jours, la famille remarqua quelque chose de particulier à propos de la pierre : tous les midis et tous les soirs, la pierre émettait un bruit de « claquement ». Perplexe, l’homme plaça la pierre de mesure du temps dans le sanctuaire de sa famille pour la conserver.
La pierre de mesure du temps brisée
Un jour, un homme nommé Ye Xin, un fonctionnaire local, responsable des affaires éducatives dans la région, décida de visiter la maison du villageois, après avoir entendu parler de l’étrange phénomène de la pierre. Prenant la pierre dans sa main, Ye Xin l’examina minutieusement : mais ne réussit pas à en percer les secrets. Frustré, il saisit la pierre et l’écrasa sur le sol, la brisant en plusieurs morceaux.
À sa grande surprise, la pierre brisée contenait de nombreux petits composants délicats, révélant qu’il ne s’agissait pas d’une pierre naturelle mais d’un objet finement ouvragé. Plus étonnant encore, une inscription à l’intérieur de la pierre disait : « Brisée par la main de Ye Xin ».
La Chine ancienne a été le témoin de nombreux phénomènes mystérieux et d’inventions qui dépassent les connaissances actuelles. Ainsi, la Tour horloge de Su Song indiquait de manière sonore les heures. (Image : wikimedia / Su Song & G41rn8 / CC BY-SA 4.0)
Il s’est avéré que le créateur de cet objet était également un prophète qui savait que ce qu’il avait créé serait brisé par un certain Ye Xin. Certains ont supposé que l’objet avait été créé par un certain Zhuge Wuhou, une figure légendaire associée à la capacité de prédire l’avenir.
La pierre était comme une horloge qui sonnait régulièrement. Cependant, personne n’avait entendu les sons de la pierre. Il est probable qu’elle n’avait pas de source d’énergie jusqu’à ce qu’elle soit déterrée, et qu’elle fonctionnait peut-être grâce à un mécanisme de remontage automatique entraîné par son mouvement de balancier (comme le principe des montres mécaniques modernes haut de gamme).
Technologie et prophétie extraordinaires
Il est également possible qu’elle ait été dotée d’un dispositif solaire qui produisait de l’électricité lorsqu’elle était exposée à la lumière du soleil ou à un autre facteur. La Chine ancienne a été le témoin de nombreux phénomènes mystérieux et d’inventions qui dépassent les connaissances actuelles.
La phrase « Brisé par la main de Ye Xin » est encore plus remarquable, car elle indique que son créateur était un prophète extraordinaire. Dans le monde occidental, après des siècles de développement scientifique, nous n’avons jamais entendu parler d’un scientifique ou d’un ingénieur doté de capacités prophétiques. Pourtant, le créateur de cette « pierre » était apparemment doté d’une clairvoyance exceptionnelle, en plus d’être un habile artisan.
La Chine ancienne a suivi une voie de développement scientifique différente de celle de l’Occident moderne, impliquant l’exploration et l’acquisition de connaissances et de technologies grâce à des capacités surnaturelles. Par exemple, les maîtres de la médecine chinoise ancienne ont compris l’existence des méridiens grâce à la méditation profonde et à l’introspection du corps humain.
La Chine ancienne a suivi une voie de développement scientifique différente de celle de l’Occident moderne, impliquant l’exploration et l’acquisition de connaissances et de technologies grâce à des capacités surnaturelles. (Image : wikimedia / See page for author / CC BY 4.0)
En revanche, la science occidentale s’est construite autour d’hypothèses, de spéculations et d’expériences pour valider les connaissances par des preuves tangibles.
La science occidentale est disposée à reconnaître ce qu’elle peut valider. Peut-être que si la science occidentale priorisait une approche qui intègre tous les éléments, même ceux qui ne peuvent pas être observés directement avec l’équipement moderne, ou les sens humains, et qu’elle avait une logique plus systémique à cet égard, elle pourrait elle aussi découvrir des choses qui peuvent se révéler à ceux qui ont une compréhension plus fine de la vie et de l’univers.
D’ici là, de nombreux mystères resteront sans doute irrésolus.
