Troubadours et amour courtois

Troubadours, trouvères, trouveresses… Ces noms résonnent comme une chanson venue du Moyen Âge.

Poètes, musiciens, ils allaient de château en château, porteurs de vers ciselés et de mélodies envoûtantes

Apparus au XIe siècle dans le sud de la France, les troubadours composaient en langue d’oc. Et parmi eux, oui, il y eut aussi des femmes : les trobairitz.

Une vingtaine sont connues, comme Béatrice de Die, dont les chants ont traversé le temps.

Tous célébraient l’amour courtois. Un amour exigeant, presque sacré. La dame est suzeraine, le chevalier son vassal. Il chante, espère, attend.

Leurs chants, portés par la harpe, la vielle ou la flûte, mêlaient poésie, musique et passion. Leur art a marqué l’Occident… et inspire encore aujourd’hui des artistes contemporains.

Les troubadours, hommes et femmes, nous ont légué bien plus que des mots : un souffle de beauté, toujours vivant dans nos cœurs.