Soigner et croire au Moyen Âge

Tout commence avec Hippocrate, père de la médecine. Ses enseignements traversent les siècles jusqu’au Moyen Âge, où la science et la foi s’entrelacent.

À Beaune, les hospices accueillent les malades, les vieillards, les pauvres pèlerins. On y soigne dans un esprit de charité et de dignité.

Dans ces grandes salles, les malades dorment parfois à deux ou trois par lit. On les soigne, on les nourrit, on prie pour eux, comme pour des frères.

Mais quand survient la peste noire, c’est tout un continent qui vacille. Les corps s’empilent, les vivants enterrent leurs morts dans l’urgence.

Pour d'autres, la souffrance devient chemin spirituel. Lidwine, paralysée à 15 ans, offre ses douleurs à Dieu et devient un exemple vivant de foi.

La maladie n’est pas seulement une déchéance : c’est aussi une épreuve pour l’âme. Elle prépare, peut-être, à une autre vie — plus lumineuse.

À Paris, près de Notre-Dame, l’Hôtel-Dieu se dresse encore. Là aussi, les malades étaient accueillis comme le Christ lui-même.